Découragement..
Découragement : une période difficile et sans doute naturelle, tout ne se fait pas d'un coup. Oui, mais découragement quand même. Besoin d'écrire les choses telles qu'elles sont, d'avoir vos avis/expériences sur ce type de difficulté.
Bonjour à tous,
Ce soir, une fois de plus, j'ai mangé sans faim. Pourquoi? De multiples EME et une tentation incontrôlable. Voilà quelques mois que je suis inscrite et les choses commençaient à relativement bien se passer, j'étais fière de moi et voilà que même mes pantalons me semblaient plus larges.
Mais, depuis les fêtes de fin d'année (passées en famille, éprouvantes), c'est la dégringolade. J'ai pris du poids et cela fait bien trois semaines que je n'ai pas senti ma faim à nouveau, ou très faiblement. Je suis rentrée chez moi mais rien ne va plus : j'ai eu mes examens (études) et maintenant je suis en "vacances" où je glande et procrastine sur toutes ces choses sans doute banales mais qui me stressent (administration, reprise de travaux en cours pour la fac, etc.). Et surtout, je m'ennuie. Alors, je mange, avec l'idée que "demain, je remets les compteurs à zéro" (qu'est-ce que j'ai pu l'avoir, cette pensée!). Du coup je mange, oui, mais surtout je mange trop, bien au-delà d'une satiété impossible à détecter à cet instant. Pourtant, je suis pleine de bonne volonté, je saisis le programme et il est assimilé. Je l'accepte et j'y adhère. Mais rien, ces jours-ci, c'est le blocage total. Peut-être parce que je ne fais "rien" et que j'ai un gros souci avec cette idée.
Autre problème, je vis avec mon compagnon et même si j'ai cette chance que pour lui, ne pas forcément manger en même temps que lui pose pas de souci (c'est un ange, très bienveillant), je ne parviens pas à le voir manger (petit appart') et ne pas faire de même. L'heure du repas et le manque d'apétit crée en moi une frustration incroyable. Alors je finis par manger.. et manger trop, et culpabiliser, et.. et.. Voilà, le cercle vicieux de retour et je ne sais plus où commencer. Je me sens particulièrement vulnérable ces temps-ci, je me provoque beaucoup de stress par rapport à tout ce que je "dois" faire pour x raisons, l'image de mon corps prenant du poids et le suivi du programme. Sur ce dernier point, j'ai aussi l'impression que j'agis avec comme pour un régime : manger sans faim -> culpabilité, sentiment d'être incapable, etc.
C'est un message très décousu que je présente ici, mais j'ose espérer qu'à travers ces divers éléments, peut-être certains vous parleront ou vous inciterons à la réflexion. Je suis actuellement preneuse et ouverte à tout propos qui puisse faire écho, éclairer, aider.. car je patauge, à nouveau, et le désespoir se fait ressentir. Bien à vous. :)
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Bonsoir Sitael,
Tout comme Noëlle je te trouve bien dure avec toi même. Prends le comme une phase, telle que nous en vivons tous, où tu rencontres des difficultés, et auxquelles tu fais face comme tu peux. Ca passera, comme le reste, et des jours plus fastes arriveront.
Pour ce qui est de voir ton ami manger je comprends, quand les bonnes odeurs me carressent les narines j'ai bien du mal à savoir si j'ai faim ou pas. Pour autant, un dépassement n'est pas dramatique ! Tu mangeras moins ou plus tardivement la prochaine fois !
Si tu sens que tu as envie de manger et non faim à la vision de ton homme en train de manger, tu peux prendre le parti de t'occuper, aller promener le toutou, faire des abdos, n'importe quoi qui détournera ton attention le temps de retomber sur tes pattes. Pourquoi ne pas tenter 5 min isolée dans la salle de bain, à respirer profondément en te connectant sur tes sensations ?
Ce ne sont que des suggestions, mais j'espère qu'elles auront pu t'inspirer un peu.
Bonne soirée à toi, et reste zen, prends soin de toi.
Je pense bien à toi
Claire
Sitael, il me semble que tu pourrais cultiver la bienveillance a ton egard, et accepter que tu ne sois pas parfaite en ce moment!!!
les fetes et cet espace intermédiaire dans lequel tu te trouves t'ont un peu deconcertée.. Bon, ça arrive a chacune et chacun, pour des tas de raisons qui varient d'une personne a l'autre, c'est comme tomber de vélo, y a des tas de raisons, on tombe, mais apres , on a eu un peu mal, et on remonte sur son velo et on se relance!!
et puis, tu peux peut etre ne pas mettre la barre trop haut, juste reprendre une bonne base : retrouver ta faim avec tout ce que cela entraine de plaisir retrouvé et de possibilite d'identifier ta sasiete
bon courage!!!!
[quote=lorraine]
Noël c'est émotionnellement très chargé et souvent physiquement très fatigant dificile voire imposible pour beaucoup d'entre nous de traverser "normalement" cette période.....
[/quote]
Eh bien, pour ma part, c'est la première année que je m'autorise cette pensée. Accepter que oui, je ne peux pas tout faire parfaitement et que les fêtes de fin d'année sont une période difficile qui ne durera pas. Et du coup, ça va mieux. La reprise et le retour à un mode normal se sont faits plus en douceur...
Et je me retrouve beaucoup dans ce que tu as écrit Sitael. Je ne dirai pas que tout ça est derrière moi, toutes ces pensées culpabilisatrices, mais je sais aujourd'hui que ce ne sont que des histoires, que je ne suis pas obligée de les croire. Je les accepte, je ne les combats plus, je choisis de me dire qu'elles ne m'aident pas dans ce que je veux faire.
Vis à vis de la RPC,si ça peut t'aider, moi, je n'ai fait que quelques séances mais je n'arrive pas vraiment à m'arrêter pour en faire. Mais comme je ne veux plus me forcer à faire quelque chose dont je n'ai pas envie, je remplace ça plutôt par une longue douche bien chaude le soir en rentrant du travail ou à n'importe quel moment, si c'est possible, le week-end. Un moment qui me fait vraiment plaisir. Et puis aussi en me connectant à mes sensations corporelles et au moment présent, parfois dans la journée. Etre à l'écoute de mes envies du moment, aussi, et les respecter. Essayer aussi de ne pas trop faire de projections sur ce qui va se passer, ce qui pourrait se passer, comment ça va être, moins anticiper. La projection, l'anticipation ne sont que des manières de garder le contrôle et du coup, de provoquer des compulsions au final....