défi : je termine mon repas avec plaisir en gardant "une petite place"

J'ai l'impression que comme tu dis, Izabelle, le rassasiement arrive plus vite. J'ai l'impression, en fait, au fil des jours, que je l'accepte, ce rassasiement. Je me défends encore un peu, comme une ado boudeuse, en cochant que je n'ai "pas assez" mangé, parce que j'ai souvent cette sensation, mais depuis quelques jours, excepté en fin d'après-midi, elle disparaît au bout d'un quart d'heure.

J'ai même l'impression que je ne place plus le "curseur" du rassasiement au même endroit. Ca se fait au prix de quelques EME, mais dans l'ensemble, c'est assez perceptible. Je me laisse davantage faire par le temps qui passe et qui souvent emporte la petite faim. Je pourrais presque cocher, parfois, que j'ai juste assez mangé, mais je n'en suis pas encore bien sûre (et puis je fais encore mon ado boudeuse).

Par contre, c'est loin loin loin d'être un comportement installé. J'ai même encore du mal à l'accepter comme positif. Alors que la RPC, la dégustation, même si c'est encore loin d'être installé, je le perçois comme très positif.

Tout à l'heure, j'avais fait la petite place (il la faut un peu plus grande pour mon étape, mais là, je cumule les petits inconforts, donc je préfère en limiter certains). Et j'avais encore une petite sensation de faim. J'ai appris à attendre, et souvent, elle passe. En rangeant les restes dans le frigo, j'ai vu une coupelle de salade de fruits exotiques toute prête. J'en ai eu très très envie. Je ne l'ai pas prise parce que je me suis méfiée de mon geste : j'étais encore en pleine conscience, sous le plaisir de deux carrés de chocolat, et j'ai eu comme une crispation des muscles du bras (genre si tu te mets entre moi et la coupelle de fruits, t'es mort), et j'ai reconnu l'impulsivité d'une EME.

Bonsoir

J'ai vu ce défi, me suis dit : intéressant, mais jamais eu le courage de m'y coller ! Faut dire que j'étais un peu patraque avec le foie à l'envers donc les sensations alimentaires un peu bizarres !

Puis une amie m'a conseillée de venir et comme il faut que je m'en sorte me voilà.

Depuis hier j'essaie de garder une petite place. Je me rends compte que j'ai peur d'avoir besoin de "grignoter" entre les repas donc je mange souvent un peu trop. Comme en ce moment je travaille de chez moi, j'arrive à me raisonner en me disant que si vraiment j'ai faim (et pas une EME), j'ai tout ce qu'il faut à disposition.

Parfois aussi je mange un peu plus en me disant je récupèrerais au prochain repas et puis le prochain repas la récupération n'est pas forcément là.

Je me suis rendue compte aussi que parfois je confonds sensations de digestion et de faim.

Donc me voila avec vous pour relever ce défi !

Ma coach m'a simplement fait un copier-coller du protocole, j'en déduis qu'on ne peut pas manger un autre aliment si on a encore faim. C'est mon deuxième jour et je n'arrive pas à lâcher sur la quantité. Car en fait, je me doute qu'avec ce que j'ai déjà mangé, je n'aurai pas faim pour une collation l'après midi, donc je mange tout de suite encore de cet aliment.

Hier soir, émotion douloureuse, du coup, je me suis dit que quitte à faire une EME, j'allais essayer de me réconforter avec la nourriture et de ne pas culpabiliser, même si je mangeais au-delà de ma faim.

Bonne continuation à toutes.

Petite place laissée hier soir, yes !!!!!

Oui Izabelle, je vais demandé à ma coach pour lever le doute.

Mais pour moi, si on ne peut rien manger d'autre, je ne vois pas comment je peux lâcher prise et ne pas manger jusqu'à ne plus avoir faim. Pour moi, il s'agit d'apprendre à manger juste la quantité qui procure du plaisir (en ayant une bonne faim), pas de manger pour calmer la faim.

Je pense que je le ferai comme ça, car grâce à vous sur les forums, j'ai appris qu'on peut être souple et que le but n'est pas de faire tout parfaitement, car parfois cette pression est contre-productive.

Bonne journée à toutes !