Les révélations LC
Je suis en train de prendre connaissance de l'outil émotion "Je prends du temps pour moi, rien que pour moi". Dans le texte d'explication, il est dit :
"Vous tentez toujours de rentabiliser votre temps au maximum ? Vous consacrez tous vos efforts à votre travail, à vos activités sociales, à votre famille, à vos amis, et le temps durant lequel vous prêtez de l’attention à vous-même représente la portion congrue ? Manger est alors le seul moment où vous ressentez des sensations intenses et plaisantes ?"
C'est marrant, quand je fais ça, citer des phrases des outils LC, j'ai l'impression d'être revenue à la messe ou au cathé, quand on citait des phrases de l'évangile... Evangile selon Saint Luc, Chapitre 15, versets 11 à 32, tout ça, tout ça...
Bref.
"Manger représente alors le seul moment où vous ressentez des sensations intenses et plaisantes"
C'est fou ça ! C'est le ressenti que j'ai eu en pendant des années.
"Mon seul plaisir, c'est de manger" me disais-je dans mon for intérieur.
Et bim ! Encore une révélation LC !
Je ne m'occupe(/ais) pas assez de moi, c'est pour ça que je n'éprouve(/ais) pas beaucoup de plaisir au quotidien.
Ayant rempli le carnet repère (à la fin du parcours alimentaire), je pensais en avoir fini avec les révélations. Et bien non, ça continue.
Mes précédentes révélations LC, c'était :
- Non, je ne mange pas par "gourmandise", ce sont belle et bien des EME. Et bien évidemment que je ne sais pas quelle émotion me fait manger, puisque je la fuis.
- Non, les premiers signaux de la faim que je perçois ne sont pas ceux de la faim "moyenne", c'est ma peur de la faim qui me pousse à les surestimer. Il s'agit bien d'une "petite" faim. Et cette faim que j'ai du mal à supporter, il s'agit bien d'une faim "moyenne" et non d'une "grande" faim. L'expérience de la vraie "grande" faim (sauter 2 à 3 repas) m'en a convaincue.
- Non, je ne mourrai pas si je ne prends pas de petit-déjeuner avant de partir travailler (pour la raison sus-citée) !
"Mais jusqu'où s'arrêteront'ils ?!"
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Très bon fil ! Merci beaucoup MarieMarie de l'avoir lancé. Il reprendre finalement, de manière personnelle et très intéressante les principaux enseignements de la méthode, ce qui est très utile pour les nouvelles, comme moi. Et il est très agréable à lire.
Kaylee, je suis d'accord avec toi, il est très éclairant ce propos du Dr Apfeldorfer sur le fait que finir son assiette parce qu'on ne veut pas jeter revient à se considérer un peu soi-même comme la poubelle. Je l'avais pour ma part lue dans un article de Psychologie magazine qui ne citait pas explicitement le Dr A mais donnait cette piste de réflexion sur le comportement alimentaire.
Sur les découvertes / révélations LC, j'avais fait un post à ce sujet sur mon blog. Après trois semaines de programme et de remplissage assidu de carnets, j'avais dressé ces premières conclusions :
1. J'ai régulièrement faim et il s'agit souvent de grosses (grandes) faims. J'avais déjà eu l'occasion de m'en rendre compte en voyages, quand j'étais amenée à sauter des repas du fait de rythmes décalés ou d'activités. Si je ne mange pas pendant plus de 8heures (hors nuit) et en particulier si je suis active ou fait du sport, je ressens des faims assez intenses avec des signes de la faim très clairs allant de la faim digestive : ventre qui gargouille, creux à l'estomac, gorge serrée à, assez souvent la faim physique : mal à la tête, coup de barre/fatigue, irritation, faiblesse musculaire, jambes faibles, vertiges. MAIS, je me suis rendue compte qu'il suffisait d'assez peu de nourriture pour apaiser la faim. Je pense donc que manger plus de fois de plus petites quantités permet de réduire la faim tout en réduisant les quantités ingérées.
2. Quand je me mets à manger, j'ai beaucoup de mal à m'arrêter et je dépasse très largement la satiété. Par émotion (le plus souvent), habitude (peur de gâcher), gourmandise (je crois que j'adore manger). Je pense que c'est, avec les EME, une des causes principales de mes excès et donc de mon surpoids. Souvent, je sors de table remplie, avec mal au ventre d'avoir trop mangé et un gros coup de barre. Je ne réussis pour le moment pas à identifier au cours du repas et surtout à respecter la satiété. En fait, je ne sais même pas trop comment la repérer, je ne me rends compte qu'à posteriori, après le repas parce que j'ai mal au ventre ou parce que je liste tout ce que j'ai mangé que j'ai beaucoup trop mangé.
3. J'ai beaucoup d'EME et mange très souvent dans un objectif d'évitement émotionnel, pour apaiser un inconfort. Je me suis complètement reconnue dans ce qu'écrivent les médecins A et Z sur le fait de manger dans un objectif d'évitement émotionnel, notamment dans ce qu'ils disent sur le fait que nous pouvons avoir l'impression que les aliments riches et sucrès pris en grandes quantitées nous semblent être le seul ou en tout cas le moyen le plus simple et le plus rapide d'avoir des sensations agréables. Quand je panique, stress, me sens triste, seule, m'ennuie, rumine, appréhende quelque chose (et j'en passe), j'ai très envie de manger et dans 9 cas sur 10 je mets à exécution puis culpabilise et me sens mal, honteuse. En matière d'évitement émotionnel, je réalise que j'ai aussi recours à d'autres méthodes comme le travail compulsif, le fait de me jeter dans des activités à corps perdu et de chercher à tout le temps être occupée, à éviter à tout prix de m'ennuyer.
4. Ces EME sont provoquées par des émotions souvent trop vives et contradictoires, reposant sur des insatisfactions, déceptions, tristesses profondes, angoisses et conflits intérieurs.
5. Je suis assez obsessionnelle, j'ai du mal à faire la part des choses et à être mesurée. Je fonctionne souvent en "tout ou rien" et en pensant de manière continue et un peu maladive à certaines choses, dans le travail mais souvent aussi avec la nourriture. C'est peut-être l'un des seuls points négatifs que je trouve à ce programme, il me maintient dans cet état d'obsession alimentaire ou je pense tout le temps à ce que je mange, ce que je vais manger, mon corps, mon amaigrissement. Symptôme de ce comportement obsessionnel : mon addiction à la balance, j'ai eu l'habitude (donnée par mes parents depuis mes 8 ans...) de me peser au moins 2 fois par jour (matin et soir), ça va mieux maintenant, je me discipline pour ne plus le faire que 2 ou 3 fois par semaine mais ça reste une belle obsession.
6. J'ai trop d'obligations sociales dont beaucoup que je m'impose moi-même sans vraiment savoir pourquoi (peut-être pour tromper l'ennui et ma peur de l'ennui et de la solitude ?). Après avoir fait un petit bilan, je me suis rendue compte que je m'imposais plus de 15 "obligations sociales" par semaine dont beaucoup me stressent et ne sont pas du tout obligatoires, je me les impose moi-même, sans doute par peur de mal faire, d'être mal jugée, pas assez sociable ou de me sentir seule, de ne pas en être, de ne pas être assez intégrée. Presque toujours ces moments entraînent des petites crises avec EME et compulsions. Je vais essayer de diminuer le nombre de ces moments, en les limitant aux personnes que je suis heureuse de voir et qui me font du bien (amis) et aux rdv professionnels obligatoires.
8. Je suis assez active physiquement. J'ai des phases avec et des phases sans en ce qui concerne le sport mais je suis toujours assez active : beaucoup de marche, escaliers systématiquement pris, beaucoup de vélo (pour tous mes déplacements le WE et les jours où je ne travaille pas soit minimum 1h par jour, et presque tous les soirs pour rentrer chez moi.
Désolée pour ce post fleuve. Je tâcherai de faire mieux et plus drôle la prochaine fois !
Belles découvertes LC et bonne continuation à toutes,
Prenez soin de vous et tout le meilleur !
La révélation, pour moi, ça a été aussi une réponse du docteur Apfeldorfer à quelqu'un, dans un chat, où il parlait de la princesse au petit pois. Là, tout d'un coup, j'ai compris l'histoire de la tolérance émotionnelle basse.
Pour moi, LA révélation LC, c'est une phrase du Docteur Apfeldorfer dans un chat du 15 janvier 2014, en réponse à Libelllule38 vers la fin du chat (19:16) : Ce que vous jetez ne manque à personne. Ce qui est mis à la poubelle évite que ce soit vous la poubelle.
J'ai mis un temps fou à retrouver cette phrase, que j'ai citée dans plusieurs fils, alors voici le lien :
//www.linecoaching.com/chat-histo/chat-du-15-janvier-2014-avec-gerard-apfeldorfer
[quote=Mariemarie0000]
"Manger représente alors le seul moment où vous ressentez des sensations intenses et plaisantes"
C'est fou ça ! C'est le ressenti que j'ai eu en pendant des années.
"Mon seul plaisir, c'est de manger" me disais-je dans mon for intérieur.
[/quote]
Ce sera ma révélation du jour, merci Marie!
Je crois que je le savais, je crois que je m'en étais déjà fait la réflexion intérieurement mais de le voir écrit et de voir que je ne suis pas la seule....ça me fait quelque chose...je crois que ça va me faire encore avancer...
Et me faire regarder un peu différemment les repas, les moments de prise alimentaire sans faim, le dépassement de la satiété...
Je ne sais pas si il y a une solution ou des solutions...mais rien que de le savoir, déjà c'est un grand pas!
Je suis en vacances depuis hier.Enfin un peu de temps pour moi.Mais j'ai un peu peur de l'ennui.Car pour moi ennui égal manger(eh oui cela passe le temps...)J'ai bien envie d'essayer les legos,ça doit etre pas mal.Sinon,je me suis acheté un cahier dcoloriages(les mandalas).C'est pas mal,on peut suivre son inspiration,c'est ludique et créatif.Et en plus ça me détend.Et puis c'est un bon moyen de s'occuper les mains et l'esprit...
Ha les coloriages mandalas, j'ai envie de m'y mettre. C'est un bon exercice méditatif.
Pour en svoir plus sur les Mandalas :
moi je fais des lego "enfant" sans arrêt dans mon travail !!!!!
Encore une révélation :
Certains de mes aliments tabous ne sont pas caloriques, et je ne comprenais pas pourquoi.
Et puis j'ai réfléchi et j'ai compris. Certains sont les aliments qui coûtaient cher quand j'étais petite et il ne fallait pas les gâcher, mes parents étaient assez pauvres. Par exemple, je suis quasiment incapable de jeter tout ce qui est à base de viande, même si c'est de la viande maigre. Ces aliments-là étaient considérés comme précieux à la maison. Donc on se forçait à finir pour ne pas en jeter une miette et puis parce qu'on n'était pas sûr d'en revoir aussi souvent que nous le désirions.
En fait, une partie de mes tabous porte sur ce qui était rare et cher quand j'étais petite. L'autre partie porte sur les aliments que je me suis interdits depuis l'adolescence, et ceux-là sont caloriques. Mais les deux types de tabous me font le même effet, même si la cause de la restriction n'est pas la même.