Partage autour de la journée thérapie du 28 Juin avec J-P. Zermati
Bonjour,
Comme vous le savez, J-P. Zermati, notre expert psychothérapeute, a animé le samedi 28 juin une journée thérapie.
Vous avez participé à cette journée? Venez partager ici vos impressions et vos avis. Votre opinion nous sera très utile pour rendre ces journées thérapie toujours plus efficaces et plus adaptées à vos besoins.
De plus, n'hésitez pas à échanger ici avec les autres participants et à discuter de votre expérience de la journée thérapie.
Bonne discussion!
Anne-Lyse, coach
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Pour moi, à mon petit niveau, ça veut dire relever les sensations physiques qu'elle me procure (crispations, agitations, froncement de sourcil, coeur qui bat), et me centrer dessus, les vivre, en prendre conscience. Parfois, quand c'est une toute petite émotion, je me dis "Ah, mais c'est tout, ça n'est que ça ?" et ça me la rend vivable les fois prochaines. Pour d'autres, c'est un peu plus compliqué.
Maintenant, après un peu (pas des tonnes non plus) de pratique, quand une émotion se présente, soit je la reconnais et elle ne m'impressionne plus, je me centre sur les sensations quelques secondes, et je suis le cours de ma vie. Soit je ne la connais pas et je suis bien disposée, donc j'explore. Soit je ne la connais pas et je suis mal disposée, je me rétracte comme une tortue, laissant la pleine conscience de cette émotion à un autre moment.
Le plus difficile pour moi, c'est quand elles sont plusieurs, un méli-mélo, va reconnaître un truc dans la foule ! Mais je crois (sans encore l'avoir expérimenté) qu'un méli-mélo a pour origine une seule émotion récurrente, ancrée, peut-être une de celles que je crois connaître, mais dont je n'ai en réalité qu'une vue partielle.
et plus sérieusement :) je suis preneuse des mêmes éclaircissements que Lavienrose :)
et aussi merci pour ce post. C'est chouette pour ceux qui passent par là. J'avais aussi participé à une journée, l'année dernière, et ça m'avait pas mal apporté aussi :)
Ouais, le docteur Z, il est trop sexy!!! :) (ben quoi, c'est vrai ^^)
MDR!
Super Mega genial! Grand Merci a vous deux!
Peux-tu nous dire un peu plus sur l'emotion desagreable. Faut-elle la mettre dehors en premier?:
Celui qui m'a le plus parlé est celui au cours duquel nous avons du tenter de ressentir une émotion désagréable, de la mettre dehors..pour ensuite l'accueillir et lui faire de la place.Très riche cet exercice
Merci!
@ soleluna : ah bon, t'étais pas sérieuse ?? :)) ...Ben il va etre déçu notre monsieur-docteur-sexy ^^...
J'ai mis mes notes sur mon blog, si ça vous interesse ( c'est peut'etre un peu mieux expliqué
@Pascaline : c'était juste un exercice .
L'idée était d'expérimenter une émotion négative ; il nous a demandé de lutter, dans un 1er temps, pour la chasser. Apres il nous a fait stopper la lutte, en nous demandant d'accueillir l'émotion.
Bilan : faut rien mettre dehors, mais il fallait le tester pour s'apercevoir que c'est épuisant de lutter , et que ça intensifie encore l'émotion désagréable ( en tous cas, moi c'est ce que ça m'a fait )
L'idée n'est donc non pas de mettre l'émotion désagréable dehors mais d'en prendre connaissance, de lui faire de la place
Une fois qu'on lui a fait de la place, elle s'amoindrit ( pour certaines elle est même partie à la fin de l'exercice je crois ) ; pour moi, elle a juste diminué, franchement diminué ...et elle a aussi fini par partir un peu plus tard
C'est désagréable, voire tres désagréable mais on n'en meurt pas : on est capable de supporter ça , c'est ce que je retiens...
Merci beaucoup Chléa pour ton compte-rendu !!!
Kaylee, accueillir une émotion, c'est juste la laisser exister sans chercher à la faire disparaitre
donc simplement ne pas lutter contre elle, accepter de faire l'expérience de cette émotion quelle qu'elle soit, sans s'en formaliser outre mesure, sans chercher à changer son expérience intérieure, sans y accorder une importance démesurée non plus
ce n'est pas forcément naturel pour les émotions désagréables
je pense qu'on utilise le verbe "accueillir" parce que cela sous-entend de ne pas lutter contre elle
[quote=Chléa]
L'idée était d'expérimenter une émotion négative ; il nous a demandé de lutter, dans un 1er temps, pour la chasser. Apres il nous a fait stopper la lutte, en nous demandant d'accueillir l'émotion.
L'idée n'est donc non pas de mettre l'émotion désagréable dehors mais d'en prendre connaissance, de lui faire de la place
[/quote]
Merci Chléa pour ce super compte-rendu moi aussi, j'ai fait un copier-coller de certains de ses passages pour mettre de côté et y revenir.
Tu parles "d'accueillir" l'émotion... c'est ça qui me pose un gros problème, notamment qui me bloque pour la RPC et l'EME-ZEN : lorsque j'entends "accueillir gentiment l'émotion".
Mais comment "accueille"-t-on une émotion, concrètement ? On fait comment ? On se dit quoi dans sa tête ???
Je suis peut-être très terre à terre, mais je ne sais pas du tout comment faire pour "accueillir" une émotion : par exemple, lorsque je suis en colère, c'est me dire "bon je suis en colère, c'est comme ça et pas autrement et il faut que je fasse avec ?" Est-ce que c'est ça, "accueillir" ?
Je n'arrive pas à employer ce verbe avec autre chose qu'une personne
@Kaylee : pour moi accueillir l'émotion n'est pas cérébral, c'est pas dans ma tete que ça se passe
Avec ma tete, j'arrive juste à mettre un nom dessus, à l' identifier ( et pas toujours d'ailleurs...mais si, au moins sur les ' 4 emotions fondamentales )
Accueillir l'émotion c'est vraiment au niveau du corps , c'est , apres en avoir pris conscience, fermer les yeux , la localiser ( voir/sentir où elle se magnifeste le mieux ) et vraiment lui faire de la place dans le corps, lui laisser le droit de t'envahir totalement si il faut
Quand j'arrive à faire ça, c'est tres clair au niveau de la sensation physique : elle finit par aller partout , par se répandre partout dans mon corps...comme si elle allait me submerger, comme une grosse vague qui arrive quand tu ouvres les digues
Mais en se répandant, elle perd de sa force : elle se répand, y'en a partout, mais c'est moins fort
Et au final, elle s'évapore, elle "sèche "...
Ca peut durer tres peu de temps ; et même si elle s'attarde un peu, après , là tu peux " faire avec" parce qu'elle a tellement perdu en intensité qu'elle n'est plus trop génante.
Au moment ou elle est tres forte, c'est compliqué de "faire avec" ,quelque part c'est encore de la lutte.
Moi, dans ce cas là, je préfère ne rien faire du tout, la laisser faire, elle, et quand je constate que ça s'estompe, je peux " faire " de nouveau
J'suis pas sure que ce soit tres clair mon affaire, mais j'arrive pas à faire beaucoup mieux avec des mots ...
Et puis c'est assez nouveau pour moi, ça fait juste 1 mois que je "m'entraine" ;)
@ Kaylee
Parfois on se laisse aussi " déborder" par les émotions positives ( moi ça m'arrive ) : envie d'intensifier le plaisir d'un repas par exemple, en continuant à manger malgré l'absence de faim , pasenvie que ça s'arrete ..
J'ignore à quel rythme ont lieu ces journées : j'imagine qu'il y en aura courant Septembre