Repas de fête en pleine conscience
J'ai envie d'ouvrir un fil pour que l'on puisse échanger sur les repas de fête.....
Je sais que certains les redoutent, ce n'est pas mon cas puisque j'ai pris le large depuis longtemps de cette effervescence et je fais la fête à ma façon
ceci dit, j'aurais quand même au moins un repas ou deux de famille (un calme, un agité)
Donc j'ai envie d'ouvrir un fil, pour qu'on puisse partager nos expériences sur la pleine conscience pendant les repas de fête
- si on a réussit à vivre le moment présent
- si on a réussit à déguster
- si on a réussit à accueillir les sentiments qui s'invitent en nous.... peur, excitation, rejet, jugement ou autre........
Pouvoir vivre au présent dans un moment de fête est quelque chose que j'ai rarement vécu pour ma part, à cause de la sur-stimulation sur tous les plans, et l'excitation
cette année, j'ai envie de relever le défi, à petite dose bien sûr.....
et le vivre en pleine conscience
je me suis dit que ça pourrait être motivant de tenter cette pleine conscience des repas de fête ensemble
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et bien, Marie al, c'est un peu ce que j'ai fait en novembre, ou j'ai eu chez moi des chocolats que je pensais offrir , et que j'ai gardés au final
et le fait de savoir que ces chocolats etaient a ma disposition, la chez moi, et que je pouvais les manger sans contrainte, me permet en ce moment de Noel de vivre tranquilement la presence autour de moi de chocolats et bonbons divers
et c'est cette tranquilité que j'apprécie!
Quant à moi j'ai craqué pour les chocolats de Noël! Ce qui est difficile c'est d'attendre la faim car je continue à ne pas la ressentir où si peux. Je pourrais attendre très longtemps la faim et cela m'angoisse! J'espère que les exercices vont bien m'aider, je pratique bien les respirations car je pratique le yoga. Bravo à toi Noelle pour cette tranquillité d'esprit face aux chocolats et bonbons!
Bonjour praline,
ce que tu écris me concerne aussi ,toujours du mal à ressentir la faim ,pas facile , je fais des séances de RPC
je ne désespère^pas d'y arriver d'après ce que j'ai pu lire sur les forums cela peux prendre plus temps à certaine personne
il faud être patiente et y croire !!!
bon courage à toi , bonne journée!!!
Bonjour Annie, je vois que nous sommes au même stade! je lis moi aussi beaucoup le forum. C'est vrai que d'avoir fait un régime où on attendait pas la faim pour manger, plus mes horaires de travail m'ont bien fait perdre la sensation d'avoir faim. J'espère y arriver maintenant mais j'avoue que cette "non faim" me fait très bizzare! Continuons notre parcours le plus tranquillement possible, sans trop nous prendre la tête! Passe de bonnes fêtes et à bientôt.
pour expérience, j'ai eu des chocolats praliné chez moi pendant au moins un mois avant les fêtes.... aucun souci....
par contre une fois que j'étais chez ma belle-mère et qu'à la fois je mourrais d'ennui et à la fois je voyais aussi trop de monde, j'ai commence à boulotter des chocolats le plus naturellement du monde.....
pour finir par m'engloutir des viennoiseries toute seule dès que je pouvais.....
bref : première partie des fêtes : chez moi ou chez mes parents..... tout va bien dégustation, miam miam, aucune EME
deuxième partie des fêtes : à Paris chez ma belle-mère, un peu de famille, beaucoup d'ennui, beaucoup de "facilité", des moments très sympas.... au bout de deux jours je suis droguée de la nourriture à nouveau....
aujourd'hui retour chez moi....... aucune EME, j'écoute mon appétit sans aucun problème
ça me fait exactement la même chose quand je reçois, d'ailleurs, Violette tu parles "d'envahissement", je crois que pour moi c'est pareil....
c'est tout simplement l'hypersensibilité...
quand je suis seule chez moi, en tête à tête avec les montagnes, les pralinés ne me sont d'aucun attrait
dès que je commence à être "entourée", bien que j'adore ça, je commence à me déconnecter de moi-même pour prendre un visage social tout à fait adapté, tout se passe bien, sauf que je suis loin de moi-même et que je mange presque sans arrêt..... et de plus en plus
le premier jour c'était un chocolat par ci par là et le troisième c'était des croissans en veux-tu en voilà.....
dernier "round" des fêtes chez moi
demain soir je reçois mes parents et une amie
et mercredi je cuisine pour trente personnes.......
je m'aperçois que j'ai beaucoup de mal à faire de la pleine conscience quand je suis avec les autres, à cause de ce "'masque" que je prends et qui m'éloigne de moi-même
comme si je n'osais pas être moi-même, qu'il fallait me protéger.....
[quote=izabelle]
dès que je commence à être "entourée", bien que j'adore ça, je commence à me déconnecter de moi-même pour prendre un visage social tout à fait adapté, tout se passe bien, sauf que je suis loin de moi-même et que je mange presque sans arrêt..... et de plus en plus
...je m'aperçois que j'ai beaucoup de mal à faire de la pleine conscience quand je suis avec les autres, à cause de ce "'masque" que je prends et qui m'éloigne de moi-même
comme si je n'osais pas être moi-même, qu'il fallait me protéger.....
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Complètement d'accord avec toi, Izabelle.
J'ai essayé de m'observer pour comprendre ce qui se passait: j'étais pourtant entourée de ma propre famille, que j'aime et apprécie... Je n'avais pourtant pas l'impression d'être loin de moi-même, mais je ressentais un besoin impérieux de m'isoler....
Ma réflexion va encore plus loin sur la vie que j'ai choisie: ça confirme pourquoi j'ai choisi mon conjoint, celui-là précisément, cet homme hyper indépendant, qui me laisse du coup, de façon involontaire de sa part, de nombreux moments à moi me permettant de me "ressourcer". Evidemment, le côté négatif de l'homme hyper indépendant, c'est qu'il y a aussi de nombreux moments de solitude non choisis.... Mais j'ai encore beaucoup de mal à accepter avoir besoin de ces moments de solitude....
Une fois de plus se confrontent l'idéal familial que j'avais espéré et mes réels besoins....
[quote=izabelle]
... au bout de deux jours je suis droguée de la nourriture à nouveau...
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C'est aussi une réflexion que je me suis faite il n'y a pas très longtemps: si je ne suis pas attentive, je redeviens très vite droguée à la nourriture.
Je suis une mangeuse émotionnelle. Parfois j'aurais moins d'EME, parfois j'en aurais qu'il faudra contenter avec de la nourriture, et parfois, j'arriverais à vivre avec et à les laisser filer au fil de l'eau.
Toujours est-il que je resterai, je pense, à vie, une mangeuse émotionnelle, et que les EME font partie de ma vie. Ce n'est pas un constat d'échec, ni quelque chose que je vois de façon négative. Je pense qu'on peux vivre avec, une fois qu'on sait qui on est, comment on fonctionne, comment y répondre, et une fois qu'on accepte ce fait comme faisant partie de soi.
[quote=Violette28]
Mais j'ai encore beaucoup de mal à accepter avoir besoin de ces moments de solitude....
Une fois de plus se confrontent l'idéal familial que j'avais espéré et mes réels besoins....
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moi aussi je n'ai pris conscience que très récemment de mes besoins de solitude
car j'adore voir du monde, échanger, partager, mais j'ai beau être très heureuse de voir du monde, je suis sur-stimulée et très vite la nourriture apparait comme un calmant bien pratique
maintenant que j'ai mieux conscience de mes besoins de solitude et que je les accepte, j'ai beaucoup moins besoin de me calmer
c'est vrai que je n'aimerais pas vivre seule non plus, mais dans la journée, je n'apprécie rien autant que le calme, la solitude
[quote=Mariemarie0000]
Mais le point positif, c'est que je me suis considérée avec bienveillance, je n'ai pas culpabilisé. Je suis humaine, c'est normal et pas grave de sur-manger quand on est chez ses parents pour les fêtes, que sa mère a cuisiné pour 25 et qu'on a eu cette éducation qui ne prend pas du tout en compte ni la faim, ni la satiété. Je n'ai pas dîné le soir parce que j'étais encore en train de digérer le repas de midi (ballonnements, douleurs, gaz... la grande classe). Avant LC, j'aurais été capable de remanger le soir dans ce contexte. Le lendemain matin, j'en ai profité pour faire l'expérience de la grande faim (activité: Je découvre la bonne faim) , c'était le l'idéal pour voir jusqu'à quand mon repas pantagruellique me tiendrait au corps !
Ca s'est très bien passé, j'ai tenu jusqu'à 16h, avec une vraie grande faim (tête qui tourne, difficultés de concentration, froid...Etc...). Du coup, toujours pas de culpabilité. Qu'est-ce que c'est appréciable !
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Bravo Marie ! c'est super, tu as vécu l'instant présent, et avec bienveillance, du coup tu as été en mesure d'avancer considérablement dans tes prises de conscience, je te félicite
[quote=muriel24]
Et grace à linecoaching, j'ai pu respecté ma faim, avoir de la distance par rapport la nourriture et sa qualité. Et ce que les autres appréciaient, j'ai pu le trouver "bof" et en manger en pleine conscience, donc en petite quantité. 1er Noël où ça m'arrive, et où j'ai pu refusé du vin que je n'aimais pas en m'attirant une reflexion mais j'ai vu que c'était mesquin, donc je ne lui ai donné moins d'importance que par le passé (encore beaucoup de travail à faire sur ce point !!). Eux aussi ont le double discour de présenter beaucoup de nourriture et de dire "on mange trop blabla bla..
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bravo Muriel, pour la conscience de tout ceci : tes sensations, l'affirmation de toi et surtout l'importance moindre accordée aux remarques !!! c'est excellent !!! je crois que c'est un point sensible pour beaucoup d'entre nous!
pour moi, je suis en train de faire un diner pour 6 pour ce soir, et un déjeuner pour 35 pour demain...... de fête s'il vous plait...
j'ai l'impression de faire un marathon de cuisine
comme j'ai un calme "relatif" (j'adorerais être seule, mais j'ai besoin que mon chéri m'aide pour m'y arriver), ça se passe bien, j'ai l'impression de faire un marathon de la cuisine, mais pas d'envie de picorer.....
j'ai vraiment envie de me garder de l'appétit pour ce soir....
Ce fil est vraiment intéressant.
Ca me fait du bien de lire des expériences qui ressemblent aux miennes.
Pour le 25, on a dîné à deux parce que la famille de mon mari est problématique et que la mienne est loin et que nous avions prévu d'y aller le 28. Pas de fête le 24 ni le 25, repas habituels, donc pas d'excès.
Par contre, le 28...
Chez mes parents avec mes frères et leurs familles, ma mère avait cuisiné pour 25 (nous étions 11). J'avais petit-déjeuné tôt car la route est longue, du coup je suis arrivée avec une bonne faim. Mais qui était déjà rassasiée après les entrées ! Comme c'était chez mes parents, et que mes problèmes de respects de faim et de satiété sont dûs pour une grande partie à leur éducation, je n'ai pas réussi à faire autrement que de suivre leurs précepts. J'ai mangé de TOUT. En me forçant, évidemment.
Mais le point positif, c'est que je me suis considérée avec bienveillance, je n'ai pas culpabilisé. Je suis humaine, c'est normal et pas grave de sur-manger quand on est chez ses parents pour les fêtes, que sa mère a cuisiné pour 25 et qu'on a eu cette éducation qui ne prend pas du tout en compte ni la faim, ni la satiété. Je n'ai pas dîné le soir parce que j'étais encore en train de digérer le repas de midi (ballonnements, douleurs, gaz... la grande classe). Avant LC, j'aurais été capable de remanger le soir dans ce contexte. Le lendemain matin, j'en ai profité pour faire l'expérience de la grande faim (activité: Je découvre la bonne faim) , c'était le l'idéal pour voir jusqu'à quand mon repas pantagruellique me tiendrait au corps !
Ca s'est très bien passé, j'ai tenu jusqu'à 16h, avec une vraie grande faim (tête qui tourne, difficultés de concentration, froid...Etc...). Du coup, toujours pas de culpabilité. Qu'est-ce que c'est appréciable !
Une autre chose qui m'a plu dans ce fil de discussion, c'est quand vous évoquez vos "journées sans faim", ces journées où l'on passe sa journée à manger sans jamais ressentir la moindre faim, mais avec la pulsion de remanger dès que la sentation de "trop mangé" a disparu. Il y a souvent beaucoup d'ennui dans ces journées, avec en arrière plan des pensées négatives qu'on ne veut pas voir et qu'on chasse à coup de porte de réfrigérateur. J'en ai tellement honte que je pensais être la seule (naïve que je suis) à vivre ça. C'est la première fois que je le lis sur le forum et ça me fait du bien. Je vais faire une recherche dans le forum pour voir où ça a déjà pu être évoqué.
Sinon, ben ce soir rebelotte. J'appréhende un peu, j'ai peur de me "sur-gaver" comme je dis. Mais en même temps, j'ai envie de me faire confiance. Vaille que vaille, advienne que pourra !
Comme MarieMarie, je vous remercie de vos posts, de comprendre que nous ressentons toutes ces choses, que nous ne sommes pas isolées. L'effet "masque" c'est 100% moi quand je suis chez mes beaux parents. Ce qui s'est passé pendant 5 jours à Noêl. Heureusement j'avais trouvé plein d'activités pour partir de chez eux dans la journée.
Et grace à linecoaching, j'ai pu respecté ma faim, avoir de la distance par rapport la nourriture et sa qualité. Et ce que les autres appréciaient, j'ai pu le trouver "bof" et en manger en pleine conscience, donc en petite quantité. 1er Noël où ça m'arrive, et où j'ai pu refusé du vin que je n'aimais pas en m'attirant une reflexion mais j'ai vu que c'était mesquin, donc je ne lui ai donné moins d'importance que par le passé (encore beaucoup de travail à faire sur ce point !!). Eux aussi ont le double discour de présenter beaucoup de nourriture et de dire "on mange trop blabla bla..
L'important c'est que j'étais partie chez eux sereine en ce qui s'agissait de la prise de poid car les princeps de linecoaching m'avaient donné confiance. Et en fait j'ai pris 500g (une misère, par rapport les 2 kg habituels à cette période). Et les docteurs nous disent bien que la régulation se fait sur 10 jours, donc je n'ai plus peur. C'est une sensation de delivrance.
Merci, merci à toutes.
Merci aux docteurs
Bonne année
perso, plus que les repas de fête, que je ne gère pas trop mal cette année, surtout en ne culpabilisant pas et en attendant que la faim revienne si j'ai trop mangé,
c'est le boulot qui m'angoisse, car à cette période, il y a des sucreries qui trainent partout, et je n'arrive pas à ne pas en manger sans m'arrêter quand je les vois..une orangette par ci , un praliné par là, et je reviens me servir à peine le premier avalé, c'est compulsif, la plupart du temps j'ai pas le temps d'y penser que c'est déjà dans ma bouche et quand j'y pense je m'autorise "encore un, puis encore un, celui ci c'est le dernier, ce coup ci "etc....c'est d'autant plus bête, que du chocolat j'en ai dans mes placards, à la maison... je me demande si il ne faudrait pas que je m'achète des pralinés et autres chocolats fourrés pour la maison pour ne pas être tentée de me gaver au boulot quand j'en vois....desacraliser le praliné, en en ayant plein ses placards, en voilà une solution!
bon après faudrait que je fasse pareil avec les galettes des rois, les fraises tagadas, les macarons, les dragibus, les nounours...je vais finir par pouvoir ouvrir un magasin de sucreries!