Mon vécu du programme
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Bonjour à tous,
Je viens de terminer une première série d'exercice pour expérimenter petite/moyenne et grande faims. Je croyais savoir parce que j'étais parfaitement capable de reconnaitre quand je mangeais avec ou sans faim, et quand j'allais au délà de la satiété.
Mais je n'avais jamais fait attention à tous ces petits signaux d'alerte, en dehors des gargouillis et du creux dans le ventre. J'ai même eu froid, moi qui n'ai pratiquement jamais froid.
Je suis soufflée de réaliser que j'ai pu ignorer toutes ces réactions physqiues et émotionnelles liées à la faim. L'irritablité, par exemple. Cela me faisait rire et même m'agaçait quand ma belle-soeur devenait soudain acariatre parce que le repas tardait. Cela me semblait disproportionné. Je me suis rendue compte que mon humeur changeait si j'attendais la "grande faim" avant de manger et que plein de petites chose commençaient à m'énerver et qu'effectivement je devais doubler d'effort pour rester concentrée sur mon travail. Pourtant, il a pu m'arriver dans ma vie de passer des heures, une bonne partie de la journée, sans manger parce que j'avais plus important à faire.
Je n'ai pas eu de difficultés, donc, à attendre d'avoir faim. Même à attendre d'avoir très faim. Mais la question que je me pose c'est si, au contraire, je ne me torture pas depuis des années à attendre d'avoir tellement faim que je ne contrôle plus rien ensuite. Si, en fait, je ne mangeais pas par fatigue émotionnelle, comme je le croyais, mais bien parce que mon corps n'en pouvait plus et si, du coup, je ne me remplissais pas ensuite parce que j'avais en quelque sorte eu "trop peur", que j'avais dépassé mes limites de résistance.
Je crois que cela m'a effrayée de constater comme la faim peut influer sur mon comportement sans que j'en ai eu conscience jusque là.
Je serais curieuse de savoir comme vous l'avez vécu de votre côté.
Merci d'avance de vos expériences.
Bonjour,
C'est une chose qui me turlupine depuis quelque tps.
Je me décide à demander votre avis après avoir participé au sujet que nos goûts changent avec la dégustation.
Je me rend compte qu'il y a plusieurs choses que j'aimais avant et maitenant je n'aime plus.
Ca me dérange bcp de devoir abandonner des choses que j'aimais, même si elle ne me font plus envie.
C'est bizard en quelque sorte ça me frustre et ça me bloque pour continuer.
Et je culpabilise, je me sens idiote d'apporter autant d'importance à des aliments qui ne me font même plus envie !
Peut être êtes vous passé par là et pouvez vous me conseillez.
oui mais aussi il y a des aliments que tu redécouvres
par exemple moi je me suis découvert un amour du kiwi !!!! du coup je viens d'en planter, d'ailleurs....
ce n'est peut-être pas tant tes goûts qui changent que le fait que tu commences à vraiment prêter attention à tes goûts
c'est une phase importante, car parfois on consomme des aliments gras et sucrés dans le seul but d'éviter nos émotions, et pas vraiment pour leur goût en tant que tel
ils nous procurent de fortes émotions par leur force énergétique + le coté tabou qu'ils peuvent avoir parfois + parfois un souvenir associé fort (pour moi la brioche que l'on mangeait dans ma famille, à la campagne, le dimanche)
quand tu commences à faire le travail sur LC, tu as de moins en moins besoin de cette béquille émotionnelle et tu commences à aimer les aliments pour ce qu'ils sont vraiment : en général on est fan des aliments dont notre corps à besoin....
c'est tout à fait différent, et le réconfort vient surtout du fait que l'on répond véritablement à ses besoins, au lieu de masquer ses émotions par des nourritures "sur-stimulantes"
la transition se fait en douceur, tu prends soin de toi et ça fait bizarre de changer, c'est normal
bravo à toi en tous cas
Bonjour tout le monde !!
J'ai commencé aujourd'hui mon exercice "rassasiement avec un aliment calorique salé" que j'appréhendais un peu, d'autant que ma "meilleure" possiblité de le faire en jouant le jeu, c'était à la cantine (et donc, pas seule).
J'étais, j'avoue, déjà un peu mise en condition parce que j'avais fait ma pesée de début d'exercice ce matin et constaté que j'avais renoué avec mon "plus bas poids depuis le début du programme", après quelques semaines un peu décourageantes, ça fait du bien !
Par ailleurs, j'avais commencé à discuter avec mes collègues de l'exercice, en les prévenant, en leur disant que j'étais OK pour discuter avec eux s'ils avaient des questions, sur la méthode, le pourquoi de l'exercice, mais que j'attendais d'eux en retour qu'ils soient bienveillants parce que ça n'était pas simple pour moi.
Et bien ils sont chouettes, ils ont vraiment été intéressés par le fonctionnement du programme en général, "amusés" par l'exercice mais plein de réactions positives, et du coup, j'ai pu faire ma première dégustation dans les meilleures conditions possibles.
Ma conclusion, c'est que 100g de frites, ça appelle une part de flan pour le goûter, et vous savez quoi ? Entre la dalle et le pas envie de salé (moi qui suis plutôt salé !), c'était la meilleure de ma vie !
(Vivement ce soir, des LEGUMES :D)
Bon, je ne vous promets pas de garder le sourire pour les 3 jours qui suivent, hein, d'autant qu'elles ne sont pas au top, nos frites, ici !
Courage à ceux et celles qui abordent l'exo avec un peu de craintes :)
Anne
Salut Flowerbomb,
merci pour ton message, je comprends bien ce que tu veux dire, aujourd'hui, je n'en ai mangé que 40g... et encore, j'ai retenté 1 ou deux bouts de gruyère pour bien vérifier que le goût avait changé (et aussi sûrement pour être bien sûre que c'était ce que je ressentais et pas juste parce que c'est "mieux" de moins en manger).
Bon, maintenant, j'attends avec impatience de pouvoir prendre ma collation (des restes d'hier soir je pense), parce que j'ai bien faim (j'avais très faim en commençant mon gruyère, c'est aussi pour ça que j'étais surprise de sentir mon envie d'en manger aussi vite).
Ce qui me rassure, c'est qu'en effet, si je suis moins attirée par cet aliment après en avoir mangé quelques bouts, je l'ai toujours trouvé aussi bon en commençant. Par contre, moi qui ai un palais plutôt salé, j'ai vraiment envie de sucré là !
D’ici peu, j’arriverai au terme du parcours LC, inscrite depuis janvier dernier, pas à pas, parfois en « bégayant » les étapes.
Les compulsions dont je souffrais depuis longtemps sont maintenant quasi absentes, après que j’ai pu tout ce temps les observer avec attention, (les décrypter en quelque sorte), et que de ce point de vue, le programme m’a apporté au-delà de que je pensais en retirer à l’inscription. Quand il vient une émotion, je veux bien la vivre. Heureusement qu’il y a des émotions, à quoi servirait de vivre sans ?
Au cours de ces mois, semaines, j’ai souvent réfléchi sur ces fameuses EME qui mettent tout le monde en vrac (il n’est que de lire les blogs, et voir comment elles font souffrir).
Chacun(e) vient ici avec son histoire. Il n’y a aucune échelle de comparaison sur les émotions, ce qui fait souffrir Pierre n’est pas ce qui fait dégonder Paul, et qui ne ferait rien à Marie.
Ce qui compte in fine, c’est seulement le malaise, la douleur, que ces émotions mal digérées génèrent, et les comportements qu’elles nous font adopter, générant au passage encore plus de mal être etc. Bon, tout le monde sera d’accord, je pense.
Voilà pour les choses qui nous sont personnelles, intimes. Le côté jardin pourrait-on dire ?
Côté cour, que se passe-t-il dans le même temps ? Nous sommes abreuvés, que dis-je abreuvés, il n’y a même pas de mots pour décrire le flot dégoulinant d’émotionnel que nous recevons de tous côtés, que ce soit l’exploitation de tel ou tel fait divers (qui à raison suscite de l’émotion tant il est sordide ou exaltant), tel évènement hors norme (la gamme est large des catastrophes multiples), les conflits en tous genres dont aucun détail surtout les plus sordides ne nous sont épargnés. Je ne sais pas vous, mais les récentes photos des enfants syriens possiblement asphyxiés à Damas, ça me retourne.
Des émotions ça ? Oui, mais stériles, sauf à y être confrontés en direct, bien sûr.
Au fil du temps, pourrait-on en être (au choix) blasés, gavés, écœurés sans même le réaliser?
Au contraire, pourrait-on y placer toutes les réserves émotionnelles dont nous disposons, épuisant ainsi la force qui nous reste pour accepter de regarder les nôtres (d’émotions) pour les vivre ? Se disant, « au regard de tout ça, moi, c’est rien. Donc, je me tais et je m’ignore. » Ou encore, on verse à fond dans ce qui nous est proposé là, et on se retrouve avec le cœur brisé pour des choses qui à bien y regarder nous sont passablement étrangères.
Oui, il y a quelque chose de malsain dans la surexploitation de nos sentiments, un quasi hold up de nos capacités émotionnelles et d’empathie.
Voilà les réflexions qui me sont venues au cours des mois écoulés.
Ne pas être aveugle au monde, mais ne pas vivre les émotions par procuration...Voilà ce que je me souhaite.
Et la perte de poids dans tout cela me direz-vous ?
Ah, oui, bien sûr, elle existe, pas si spectaculaire que cela, en terme de kg, (pourtant, je sais que j’ai bougé les lignes, à tel point que ma posture physique en est changée, et que c’est avant tout ce que les autres remarquent, enfin, ceux qui savent regarder).
Il est possible que je sois en fait à mon poids d’équilibre, compte tenu de l’âge etc.
Il est possible que non, et que les mois à venir amèneront un allégement supplémentaire.
Mais ce sera demain, où un autre jour.
moi qui aimait me tenir informé de ce qui se passe ds nôtre pays et ds le monde,j'évite également de plus en plus les infos.pour éviter d'avoir envie "de me jeter par la fenêtre" après!!
trop démoralisant!!comment voulez-vous vous sentir bien après!!
que ce soit en France ou ailleuirs,le monde va de mal en pis!!
oui,on a assez de nos tracas quotidien (sans être pour autant égoiste)!
par exemple:essayons de rester concentré sur notre programme L.C. ce qui demande déjà pas mal de travail sur soi!
evitons les émotions trop fortes au maximum!! et adieu les EME.
Bonjour,
Voilà je vais essayer de parler de moi sans gêne (sans honte sujet de mon dernier post). je suis obèse et je mange beaucoup trop, je mange sans faim et je fais plein de EME. Je n’en suis pas courageuse car je laisse tomber dès le premier pb rencontré. Je suis en train de chercher les causes de ces kg que j'accumule tous les mois tous les ans...J'ai du travail et je découvre déjà pas mal de choses avec la RPC.
Je sais aussi que j'ai peur, honte une très basse opinion de moi, j'ai fait plein de régimes j'ai beaucoup perdu et j'ai beaucoup repris. Dans l'exercice de la lettre j'ai écrit celle où je devais me voir dans el futur et je le raconte à mon amie. He bien je me vois comme avant mince jeune et belle...Pourtant quand j'étais mince et belle je n'étais pas tjs heureuse.
Pour être honnête je ne m'aime pas en tant que grosse, on me l'a tjs fait remarqué, j'ai subi des brimades de la part des camarades à l'école de mes frères et sœurs et même de mes parents. Je sais que nous devons manger quand on faim et s'arrêter à satiété et faire confiance à notre organisme corps qui lui trouvera son rythme de croisière, parle aussi de set point (poids). Aujourd'hui j'ai peur que le set point soit mon poids actuel et que je ne maigrisse jamais... Je sais vous allez me dire que ce n'est pas un régime mais une méthode OK. Mais imaginons que je reste comme ça alors qu'au fond de moi je ne serai mieux que quand j’aurai maigri...
Quelqu'un s'est-il interrogé comme moi ? Pensez vous que je suis à côté de la plaque, je me suis trompée de méthode ?... je suis perdue j'ai peur et je sais que rester comme ça ce n’est pas ce qu'il me faut. Je veux bien m'accepter mais pas comme ça (je ne veux pas être filiforme mais plus mince c'est déjà ça).
Merci de m'avoir lu
marie
C'est la première fois que j'ecris que je suis devenue obèse... c'est dur.
C' est courageux !et puis c'est un mot.. tu n'es pas un mot... peut-être souffres-tu d'obésité ,mais tu es aussi une femme, qui réfléchit qui ressent, peut-être une fille , une soeur,une épouse ,une amie, etc c'est comme lorsque l'on tombe malade ... on est pas que malade.. mais on a souvent tendance à se réduire à un mot....
Et puis tu as écrit que tu voulais être comme avant... mmmmmhhh plutôt comme après.. riche de toutes les expériences que tu feras avec LC ... on se pose toutes des questions .. il me semble que c'est la condition humaine qui veut ça ... et puis les questions sont souvent tellement plus riches que les ... réponses...
Vas y donc!
bonjour
je suis inscrite ici depuis presque 2 mois et je me pose plein de questions.
avant j'étais en restriction cognitive: est ce que je peux manger ça, en quelle quantité, par quoi je vais le compenser, combien de calories...
maintenant je passe a table et je me demande est ce que j'ai faim, ou envie de manger, à quoi est du cette eme, quelle émotion, est ce que je déguste, quelles sont les sentations. je culpabilise quand je cède aux eme, quand je fais pas la rpc et je me pose toujours pleins de questions.
alors biensur ce n'est plus les mêmes questions mais j'ai l'impression de ne pas être plus avancée, d'être toujours en train de controler pourquoi je mange et comment.
je n'ai pas perdu de poids
j'ai l'impression d'être dans une impasse et de me prendre la tête toujours autant qu'avant (pas avec les même critères mais quand même)
j ai envie de tout lacher, de manger ce que j'ai envie, quand j'ai envie, dans la quantité dont j'ai envie. j'ai conscience que c'est le but de la méthode sauf que j'en suis encore au stade ou je mange sans faim et je fais des compulsions.
je ne sais pas si je suis très claire. ça ne l'est d'ailleurs pas tellement dans ma tête.
j'ai juste envie de ne plus me prendre la tête! mais je ne sais pas comment faire.
est ce qu'on est condamné a toute sa vie passer a table en se posant des questions sur sa faim, sa satiété, ses émotions, sa dégustation.... est ce qu'un jour ça devient naturel et on le fait sans y penser?
est ce que si je lache tout pendant 2 ou 3 semaines en mangeant quand et comme je veux, même si j'ai pas faim, même si c'est une eme, ça me permettra de relacher un peu la pression? ou est ce que ce sera juste le début de l'échec?
merci noelle
je viens de lire le post "défusion" et en effet ça me parle. je vais essayer de pratiquer!
à suivre...
Y'en a-t-il qui ont eu ce même problème ?
La semaine dernière, dîner avec mon chéri, je pousse mon assiette vers lui car je n'ai plus faim, et d'habitude monsieur me sert un peu de "poubelle de table" (je suis désolée si ça ne fait pas très chic dit comme ça mais j'ai un peu l'impression de lui infliger ça...)
Mais là il restait trois nouilles et un peu de salade pleine de sauce, je savais que la sauce allait cuire la salade donc pas possible de mettre dans un tup (ce que je fais quand mon chéri n'a plus faim non plus). Donc j'ai jeté le reste et là énorme culpabilité, je n'arrivais pas à assumer ce gaspillage. J'avais envie d'aller dans la poubelle récupérer la nourriture et l'avaler (ce que je n'ai pas fait heureusement! ). J'étais un peu fière quand même d'avoir réussi ce geste, mais trop envahie par ma culpabilité pour en profiter pleinement...
Aujourd'hui je voulais faire l'étape dégustation d'un aliment puis jeter, j'y ai à peine pensé que j'ai dévoré 2 gaufres, 2 pots individuels et demi de glace à la crème et une énorme part de lasagnes. Et je n'ai ni dégusté ni jeté, j'étais complètement guidée par mes pulsions de remplissage... résultat gros mal de ventre, envie de vomir, un énorme retour en arrière.
Bref, si quelqu'un peut m'aider, ça serait vraiment super, je vous remercie d'avance.
Bravo pointvirgule, ce n'est pas si simple de s'affirmer de cette façon...
Les petites portions au restau, j'ai vu ça aux US pour les seniors : bon, ça reste des 1/2 portions de portions gigantesques au départ, donc à l'arrivée ça fait une taille de plat français "normal" !
Mais j'ai trouvé l'idée géniale !
Et une brasserie en France aussi, 0 lyon, qui fait tous ses plats en version S, M, L, XL.
On peut donc imaginer que ça se développe tout doucement ?
Bonjour,
Je ne sais pas ou poster ce sujet, vous le déplacerez si je me suis trompée.
Après 15 ans de régimes entrecoupés de (re) prises de poids, et après un dukan assez pénible, j'en arrive à un poids que je n'ai pas pesé depuis 10 ans!!
Je suis assez désesperée en fait d'être grosse.
Et il y a une chose qui me perturbe et me donne le blue, c'est que mon compagnon ne croit pas en cette méthode.Il pense qu'il faut faire un régime même peu restrictif, tel que ww pour perdre comme d'ailleurs j'ai perdu plusieurs fois.
Il m'a énervée et angoissée hier soir au resto, en me disant qu'il ne coyait pas que seulement en écoutant son corps et les émotions on arrivait à maigrir!
J'ai essayé de lui expliquer, ais cela me déstabilise tellement de devoir me justifier, et en même temps je le comprends, car je lui ai régulierement dit " cette fois ci j'y arriverai..." et 5 mois après je reprends tout.Il est aussi destabilisé et me vois souffrir.
Mais ce regard là me rends encore plus honteuse de mon apparence, et plus que mon apparence, c'est le fait de ne pas controler mon poids.
Je précise qu'il n'est pas exigent, et que nous sommes très amoureux,mais je crois que je le déçois quand même.
Bon je ne sais pas si j'ai bien expliqué mais beaucoup d'émotions en écrivant ce billet.
J'aimerai échanger avec vous, sur ce sujet, pour l'instant je suis au début de cette méthode, même moi je doute...
en fait c'est un help...
nouvellement inscrite... j'ai eu une contrariété dans le courant de la semaine... ce qui m'a fait lacher totalement la méthode...
je suis desespérée; j'ai pris 3 kilos....
Alors que je me suis inscrite car mon poids qui était stabilisé (à la hausse) depuis 4 ans avait recommencé lentement un grimper depuis le début de l'année... j'ai pris dans la semaine passée 3 kilos...
je suis à bout... je n'ai meme plus envie de sortir de chez moi.
j'ai mal à la tete et je suis fatiguée...
coucou illanna
au moins tu affrontes tout de suite ce qui probablement est ta difficulté : ne plus répondre à la contrariété par de la prise alimentaire hors-faim
qu'est-ce que c'était que cette contrariété? est-ce qu'elle a réveillé des ressentis pas super agréables? est-ce que tu as voulu lutté contre ces ressentis
important de ne pas trop vouloir "bien faire", mais surtout s'observer, gentiment, avec patience, même si des pensées terribles se forment dans notre tête, en prendre note mais ne pas "les suivre" ou les croire, juste les laisser être et tacher de se recentrer sur le moment présent
as-tu commencé à pratiquer la respiration en pleine conscience?
Bonjour à toutes et à tous
En ce moment je suis bien éloignée du forum pour cause de déménagement qui m'a privée d'internet. Du coup éloignée du site, éloignée de mes objectifs, éloignée de ce que je suis sensée faire pour............. En fait pour moi une sorte de délivrance, la pression a lâché, j'avais une bonne excuse pour ne rien faire.
Mais au fond de moi je n'ai pas cessé d'y penser malgré tout, pas cesser de me corriger gentiment et d'accepter mes dérapages en fait; C'est l'été, je suis ultra fan des glaces et même si je mange par ailleurs plutôt modérément je suis incapable de résister à une glace caramel beurre salé ou une vanille noix de pécan et ce, en quantité, donc forcément sur ma ligne ca a joué
Mais qu'importe !! je m'en fiche ! j'aime la glace alors "'merde"' je ne vais pas me flageller.
Je vais m'inscrire sur un site pour apprendre à cuisiner végétarien, ça pour moi c'est un vrai progrès, c'est quelque chose que je n'aurai jamais osé avant, osé pour moi en me disant que je ferai de la viande pour ma famille mais pour moi je pense que c'est fini. Donc 7 mois de formation pour apprendre à me nourrir correctement en utilisant de façon inventive tout ce qui est dans mon placard
Mon poids ? et bien oui, il n'est pas idéal........... selon moi.......... mais je n'ai plus 20 ans et en me bougeant un peu plus et en mangeant des choses qui me feront très plaisir je mangerai moins. Mon besoin est là, plus c'est joli et appétissant et moins je mange. Pourquoi ? Par respect pour mon assiette et mon corps. J'associe les deux, je me dis que me goinfrer devant de si belles choses n'est pas digne de moi
En fait je pense sincèrement que changer son alimentation ne se règle pas comme ça, en un claquement de doigt. Je suis formée au yoga, j'ai pratiqué pendant 4 ans avant de recevoir 4 années d'enseignement et bien il faut au moins tout ce temps pour commencer à toucher le coeur de cet enseignement. Alors pour la nourriture c'est pareil, il faut du temps,il faut cesser de ne regarder que l'objectif sans regarder le chemin, on sait toutes et tous que l'important c'est le chemin
Qu'est ce qui est essentiel à nos vies ? Notre ligne ou notre bonheur intérieur ? L'amour dans le regard de l'autre ou la robe moulante qui flatte notre égo ?
Oui pour notre santé, pour que notre corps vieilisse bien et nous emmène loin ilfaut faire attention après on est aussi sur terre pour s'éclater et profiter de cette chance que nous avons d'être là, même si parfois c'est dur
Allez ! on sourit, on s'aime, on aime la vie, on aime nos rondeurs, on ferme les yeux et on se relie à cette petite lumière intérieure qui brille quoiqu'il arrive à l'extérieur
Bon, mon message est peut être inutile mais merci aux Docteurs pour m'aider à ma façon à trouver mon chemin
Merci Mavou Mylou Isabelle et Monia (bises à toi). Merci pour vos partages. J'espère que ma sérénité intérieure aura touché quelques personnes qui reprendront leur route avec paix et respect
En fait, la découverte pour moi c'est que ce soit de la faim. Quelque part, ça me rassure. Si devenir désagréable, perdre sa concentration, avoir des frissons, avoir la sensation de ne plus pouvoir mettre un pied devant l'autre et que surtout surtout on ne me demande pas un geste de plus... peut se résoudre en mangeant quelque chose un peu plus tôt... ça me rassure. Ca veut dire que ce n'est pas une fatigue chronique inexpliquée, que ce n'est pas mon travail qui est inadapté ou les gesn qui m'entourent qui poussent trop le bouchon... non, c'est juste que je ne fais pas assez attention aux besoins de mon corps. Ben, je vais être plus attentive alors :) Et peut-être même que j'arriverai du coup à manger moins parce que de manière plus régulière sur la journée. Bon, on verra.
Ce que ça questionne aussi, c'est cette histoire de pousser les limites : se prouver qu'on peut, qu'on maitrise, que tout nous obéit... quelle blague ! Ce que ça fait surtout c'est le besoin de compenser ensuite, qu'on ne contrôle pas, du coup. L'image que j'ai en tête c'est celle du type qui tombe d'un immeuble et, à chaque étage, les habitants de l'immeuble l'entendent répéter "jusqu'ici tout va bien". A un moment donné, quand même, on finit par s'écraser sur le trottoir.
Alors je me demande pourquoi j'ai tellement besoin de repousser ces limites... et peut-être aussi pourquoi je ne suis pas allée plutôt au sommet de l'Everest ou en apnée à -40 m sous la mer. Ce serait peut-être plus sain ? En tous cas, je serais moins lourde :)