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23 Juil 2013 à 22h
Bonjour à tous, Après 6 mois de linecoaching, en mode super-bonne-élève, puis à faire des pauses (in)volontaires dans le programme, puis à me raccrocher aux branches, mais surtout surtout...à lire et relire vos posts, je me lance: déguster, c'est galère!!! Je sens bien que c'est super important pour que je réussisse à manger en plus petite quantité, et à vraiment savourer les aliments, mais...j'ai...

Bonjour à tous,

Après 6 mois de linecoaching, en mode super-bonne-élève, puis à faire des pauses (in)volontaires dans le programme, puis à me raccrocher aux branches, mais surtout surtout...à lire et relire vos posts, je me lance: déguster, c'est galère!!!

Je sens bien que c'est super important pour que je réussisse à manger en plus petite quantité, et à vraiment savourer les aliments, mais...j'ai un mal fou à être concentrée. Parce qu'il n'y a rien à faire, je mange très rarement seule (bureau ou maison), et si je mange seule c'est en général devant mon ordi parce que je suis à la bourre...et donc, je ne suis jamais vraiment concentrée sur ce qui se passe dans mon assiette et au niveau de mes papilles. J'ai des petits éclairs de lucidité pour me dire attention, cette bouchée là, savoure, analyse les goûts etc...paf, quand je me réveille j'en ai déjà pris 3 autres, des bouchéessad

Pareil au niveau de la satiété, j'y réfléchis au début du plat, et paf, une conversation plus loin, j'ai presque fini mon assiette alors que si j'avais mangé plus lentement (et savouré), j'aurais pu m'arrêter plus tôt.

Bref, je trouve ça super dur...je sais, il ne tient qu'à moi de décider de déjeuner seule, mais je trouve ça très lourd socialement. D'ailleurs, ça touche probablement à un truc significatif pour moi, la crainte de ne pas être "avec les autres", et quelque part "comme les autres". Voilà, en vous écrivant, je trouve de quoi méditer:-)

Sinon...il faut reconnaître que j'ai un mode de vie assez stressant, principalement à cause du boulot. Et que dans mes heures de liberté, je prends peu de temps pour moi toute seule. Autant vous dire que la rpc n'a jusqu'ici pas trouvé sa place hors des exercices du début...

Bon, j'arrête là la liste de ce que je n'arrive pas à faire, ou pas comme je voudrais, c'est sans fin;-) Réjouissons nous plutôt des progrès depuis le début du programme: identifier clairement les EME, et identifier la faim et l'attendre la plupart du temps...C'est pas si mal!

Ceci dit, si vous avez des astuces pour réussir à déguster en société, je prends volontiers! Et juste des petits encouragements tout simples aussi, ce n'est jamais de trop...

Merci merci, 

Lil

3

Merci à toutes les deux pour vos réponses, je me sens moins seule!

Bonne idée, le "lâche ta fourchette", il y a clairement un truc à tester pour moi...et je me reconnais tout à fait dans ce que tu dis Ariane, inimaginable d'être seule face à mon plateau, pour je ne sais quelle raison j'imagine (à tort, en plus) ce que peuvent penser les autres: "la pauvre fille toute seule, c'est triste..." => gros complexe auto-alimenté;-)

En fait il n'y a que moi qui pense ça, et c'est ballot que ça me freine pour des choses aussi simples!  Donc je vais essayer de travailler là dessus et me libérer un peu du regard des autres. On y croit!

Et donc Izabelle, évidemment tu vises juste, j'évite d'être seule pour tout un tas de raisons...pour autant, je ne suis pas non plus dans un tourbillon de vie sociale, je ne pourrais pas suivre le rythme! Mais bon, tu me donnes matière à réflexion, je vais essayer d'identifier tout ça...à coup de RPC, soyons fous!!

En tout cas merci encore pour vos conseils, je suis au 2e jour de mon carnet dégustation, je vous tiendrai au courant à la fin de l'activité! 

Père d'espace de discussion
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24 juin 2013 à 19h
ca vous tenterait qu'on s'organise une journée entiere pour deguster, faire une rpc en groupe, mettre en application tous ensemble ce qu'on apprend ici? qui serait partant? L
9

Je n'avais pas vu le bon fil, j'avais répondu à ton autre message !!

D'abord, merci et bravo pour l'idée, super idée

J'ai un rdv le 13/07 de 14 à 16h sur paris, mais le reste du temps, possible pour moi.

A bientôt j'espère !

V.

Père d'espace de discussion
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21 juin 2013 à 15h
Je suis à l'exercice attendre la faim augmente le plaisir et il faut choisir un aliment que l'on aime en double mais je n'ai pas d'idée pour lequel choisir. Car je sais que je dois choisir un aliment qui me fait plaisir mais qui ne soit pas choquant apprendre après un repas complet car mon mari ne comprendra pas et risque de me faire une réflexion et de gacher l'expérience. Toutes vos idées d...

Je suis à l'exercice attendre la faim augmente le plaisir et il faut choisir un aliment que l'on aime en double mais je n'ai pas d'idée pour lequel choisir. Car je sais que je dois choisir un aliment qui me fait plaisir mais qui ne soit pas choquant apprendre  après un repas complet car mon mari ne comprendra pas et risque de me faire une réflexion et de gacher l'expérience.

Toutes vos idées d'aliments sont les bienvenues car perdu.

solenn

4

Merci les filles pour vos réponses. J'ai donc décidé de prendre le cheesecake de chez picard.

J'ai commencé ce midi en mangeant mon cheesecake et je l'ai trouvé aussi bon que d'habitude sans plus, peut être parce j'étais avec mes enfants donc dans le bruit . J'espère que l'expérience de ce soir va mieux réussir.

Père d'espace de discussion
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14 juin 2013 à 23h
Bonsoir, drôle de découverte qui me déconcerte : les aliments sur lesques je compulsais ("tabous") n'ont en vérité pas du tout un goût qui me plaît! Je trouve ça mauvais et très souvent écoeurant ! Vous est-il arrivé ce genre de sensation et comment y faire face ? Je vous avoue que je ne sais plus quoi manger !!!
13

je te comprends moi ma fille a longtemps été source d'EME carabinées

pourtant elle est sage comme une image  ;-)

mais bon,  il a fallu que j'accepte des ressentis dont j'avais honte, que je n'assumais pas

par exemple  celui de se sentir envahie, ou tout simplement qu'elle me gonfle parfois

on a du mal, nous les mamans, quand on a beaucoup investi ce rôle, ce qui est mon cas,  à ressentir ça.....

et quand on évite de ressentir, l'EME est déjà en route....

 

ce que je fais maintenant pour éviter dans ce cercle vicieux, c'est simplement de me dire intérieurement  "elle me gonfle, là, j'en ai marre"

ça permet de rester conscient de son ressenti  et donc ne plus partir en pilote automatique, soit à s'énerver de façon improductive, soit à manger

cela permet de dédramatiser,   quand ça me "gonfle" trop  je m'imagine même  que je suis arrêtée à une station de gonflage et qu'elle est en train de me gonfler les pneus....  je sais j'suis bizarre, mais moi ça m'aide à dédramatiser

oui c'est normal d'être gonflée ou de vouloir du calme

on existe, nous aussi!   (comme disait ma fille quand elle était petite)

 

le fait simplement d'accepter de ressentir cela permet d'être beaucoup plus libre dans son comportement, plus créatif aussi... mais surtout............   ne pas manger pour ça......

 

je suis bien contente que mes messages t'aient aidée.....  suis tes envies, ton corps sait ce qu'il lui faut...

Père d'espace de discussion
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07 juin 2013 à 10h
Bonjour a tous ! je viens ici partager mon experience depuis 2 mois et tacher de me remotiver pour continuer mon parcourt alimentaire. J'en suis a la troisieme étape specifiée pour moi: la dégustation après être passé par l'étape 1 d'observation de mon comportement alimentaire et l'étape 2: la découverte de la faim. Trés motivée au départ et suivant à la lettre les experiences, j'ai perdu en 6...

Bonjour a tous !

je viens ici partager mon experience depuis 2 mois et tacher de me remotiver pour continuer mon parcourt alimentaire. J'en suis a la troisieme étape specifiée pour moi: la dégustation après être passé par l'étape 1 d'observation de mon comportement alimentaire et l'étape 2: la découverte de la faim.

Trés motivée au départ et suivant à la lettre les experiences, j'ai perdu en 6 semaines 4 kgs même en partant 15 jours en vacances en espagne, ce qui m'avait vraiment épaté et surtout sans me priver, en respectant ma faim.. J'ai cru que c'était bon que j'avais tout compris, hélas ce n'est pas le cas.

Me voici depuis environ 3 semaines complétement à l'abandon. J'ai arrêté de fréquenter le site, juste avant de commencer les 3 dégustations. De plus mes beaux parents, que j'apprécient beaucoup (et que l'on ne voient que 2 fois par an car ils vivent au portugal) étaient dix jours à la maison et ma belle mère a cuisiné tant de bonnes choses que j'ai repris 2 kilos en dix jours! 

Moi qui croyais que j'avais acquis les preceptes : manger que lorsqu'on a faim et s'arrêter lorsqu'on est rassasié et bien je me suis bien trompée. Autant j'avais tenu bon en espagne, autant là, avec belle maman, j'ai repris mes anciennes habitudes de céder à la tentation et de manger plus que raisonnable (jamais de griognotages entre les repas pour moi. Je ne mange pas a cause d'émotions mais plutôt car je suis très très très gourmande) 
C'est surtout au repas que lorsque c'est trop bon, je n'ai pas pu m'empecher de me reservir. Et puis apéros avec saucisson pistaches et vin blanc, plat principal, fromage, vin rouge et dessert, ça ne pardonne pas!!! j'ai eu beau sauter le petit déjeuner tous les matins, je n'arrivais pas à être raisonnable, ni le midi ni le soir. Bref.

La respiration ne m'est d'aucun secours, je n'y arrive tout simplement pas. A vrai dire ça me gonfle plutôt qu'autre chose. Je me sens un peu seule parfois avec cette methode. j'ai baclé la première degustation (du café) ce matin car j'ai envie de passer à une autre étape, je sais pas pourquoi, je bloque sur celle là. Impression de perte de temps.

Je suis déçue de moi même car je n'ai pas reussi a continuer à appliquer la méthode face à la grande tentation des apéros en famille et de la cuisine de belle maman.

Il y a quand même une bonne nouvelle c'est que je me suis re pesé ce matin et que 48 h après leur départ, j'ai reperdu 1 kg. (je devais faire un peu de retention d'eau lorsque je me suis pesée il y a 3 jours) j'ai a nouveau mangé a ma faim. et le résultat est là. Par contre je n'ai plus trop la confiance face aux multiples tentations qui vont se présenter, comme ce we avec une grosse fête d'anniv avec son buffet géant rempli de bonnes choses..
Je ne sais pas comment me remotiver face au parcourt alimentaire, parfois j'ai l'impression que ce n'est pas trop fait pour moi qui suis très gourmande et bonne vivante  mais de cede jamais à des pulsions du a des émotions.

En esperant retrouver la super motivation du début, voici mon expérience. Si vous avez des conseils, je prend!!! :o)))

 

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Bonjour Anna,

il me semble que dans les émotions qui font manger il y a la "peur de manquer". Peur de ne jamais retrouver la satisfaction immense de cette cuisine si savoureuse et si pleine d'amour de belle-maman ?

Question (un truc qui marche pour moi), si au lieu de te resservir tu prends une part que tu congèles pour plus tard, tu penses que ça peut te permettre d'être plus sereine ? savoir que ce moment a une fin, maintenant, mais que tu pourras le recommencer plus tard ?

(en plus dans mon cas, mettre les aliments dans un sac congélation, puis dans le congélateur, ça prend du temps et ça me permet de mettre de la distance entre moi et l'action de manger).

Bon évidemment ça fonctionne pour ce qui se congèle, mais par ex. j'arrive à remettre la salade au frigo quand je m'en suis préparé trop,  ou remettre au frigo pour le dîner ce qui reste de sushis - mon péché mignon ... en prenant mon temps pour tout transvaser dans un tupperware ou à mettre du film plastique, c'est important pour moi ce "sas temporel" pour arrêter l'action automatique de porter la nourriture à ma bouche. Et en y réfléchissant, aussi pour me recentrer sur moi-même, quand je suis projetée dans la vie sociale (dans la conversation ou dans l'assistance aux mouflettes qui sont encore petites, je m'écoute peu dans ces moments).

Et sinon, eh bien on passe toutes par des périodes où on mange plus et je crois que ça fait partie de ce parcours un peu initiatique, vers l'équilibre du comportement, que de lâcher prise aussi sur ce sujet. On se bâffre avec les potes ? avec la famille ? on s'en met plein la panse à Noël ? Spagrave, on régulera le mois suivant.

Mes copines très minces prennent souvent deux kilos l'hiver, qu'elles reperdent l'été naturellement, sans réfléchir à ce qu'elles mangent (mais elles mangent plus léger l'été je suppose). Enfin, ça marche les années où l'hiver ne dure pas 10 mois, soupir ...

Bon courage, tu tiens le bon bout, ne te décourage pas, ne te juge pas - au contraire c'était une très bonne mise en situation et tu as plein de choses à en apprendre.

Nounette

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27 mai 2013 à 14h
Hello Voici mon « journal de bord » complémentaire du carnet en ligne de l’étape « Je découvre la faim », avec un jour pour la petite faim, un pour la moyenne, un pour la grande faim. En effet, en naviguant sur les forums, j’ai trouvé des journaux écrits par des LCoachés sur différentes étapes du programme, et cela m’a été utile pour éclairer des passages que je ne comprenais sans doute pas bien...

Hello

Voici mon « journal de bord » complémentaire du carnet en ligne de l’étape « Je découvre la faim », avec un jour pour la petite faim, un pour la moyenne, un pour la grande faim. En effet, en naviguant sur les forums, j’ai trouvé des journaux écrits par des LCoachés sur différentes étapes du programme, et cela m’a été utile pour éclairer des passages que je ne comprenais sans doute pas bien. Il y en a même que j’ai recopiés sur un fichier perso à part, qui concerne des étapes que je n’ai pas encore faites (par exemple, la fameuse étape sur la dégustation qui a l’air de faire flipper pas mal de personnes !!). Du coup, je contribue aussi.

Ayant expérimenté les 3 faims, finalement, je tente de créer un sujet sur le site avec mon journal, mais comme je suis un peu novice en technique, aucune idée de  si cela va marcher.

Banzaï, c’est parti pour Soazigou et les 3 faims.

23 mai premier jour. J’attends une « moyenne faim » (celle qui serait la bonne !!).

14H45 : bien que n’ayant pas « petit-déjeuné » (pas faim du tout)  ce matin, je n’ai pas plus faim que lors de l’étape ou j’ai pratiqué la « faim retardée » avec espace de respiration. Je m’en étais tenue à chaque fois avec un ressenti de faim assez modeste, ( ?)

C’est extrêmement déroutant. En fait, je suis à jeun depuis  plus de 18 heures, ayant diné léger hier au soir vers 20h.

Deux découvertes cependant : je ressens un serrement de gorge très différent de celui que je ressens lors d’un moment d’anxiété (eh oui, je suis sujette aux angoisses, nobody is perfect), et itou, une crispation intéressante au niveau de l’estomac. Ce qui me permet au passage de localiser très précisément ou se trouve mon estomac.

Sans rire, je suis une habituée du plexus cartonné (voir angoisse déjà évoquée), et je suis incapable de différencier les manifestations liées à l’anxiété, (vu que le plexus se situe plus ou moins au- dessus de l’estomac) de celles induites par la faim. Ouh là là, je sens que je vais en apprendre des choses, moi.

Ah, l’estomac émet des bruits plus longs (en plus, il parlerait ???).

Finalement, j’ai plus faim sans doute que lors de la faim retardée.

Un peu plus tard : ça se précise ... salivation plus nette, très léger mal de tête, et encore plus de bruits divers de l’estomac. Il crie « j’ai faim » sans doute.

Effets psychologiques : pas d’effets.

15h15 : je décide de manger. A la vue de ce que je vais manger, (légumes cuisinés maison, un peu de viande et un yaourt que je vais assaisonner de ciboulette), je me mets presque à baver. Le doute n’est plus permis : j’ai faim !!

15h45 repas fini : j’ai mangé tranquillement, ce n’était pas de grosses portions, en faisant attention à ce que je mangeais, il m’a semblé que j’aurai pu prendre 10mn de plus, ça n’aurait pas nui, et moins que ce que j’ai préparé. Impossible de dire pourquoi je ne mange pas plus, il me semble qu’après 18 heures sans manger j’aurais dû ( !!!!)  manger plus, mais  je ne sais pas dire à ce niveau si je respecte ou pas la satiété, allez, on va dire OUI !!

 

24 mai 2013 2ième jour    Allez ho, n’ayons peur de rien, et découvrons une grande faim.

Pas de petit déjeuner, pas faim, juste un café au lait.

La journée ressemble assez à celle d’hier :

Vers 13h premiers signes de vide à l’estomac, sans plus.

Moment un peu difficile vers 14h, nous sommes en déplacement, et mon mari mange à 3 m de moi un des –excellents- sandwiches thon mayo câpres que j’ai préparés, l’odeur me transporte !! Je me concentre à fond sur mon sujet, et illico, je fais en douce une séance de RPC : je suis curieuse d’aller au bout de cette expérience, et vais tenter avec la RPC de pousser au plus loin. La plus grande curiosité m’anime.

Entre 15h et 16h, les signaux se précisent : gorge serrée, estomac vide mais silencieux. RPC. J’ai très soif, plus qu’habituellement. Nous sommes arrivés à destination, et je pars avec une amie magasiner.

Le GAG : elle veut acheter un bouquin de cuisine pour un cadeau, je me retrouve à la FNAC sollicitée pour donner mon avis sur le livre à choisir. Elle aurait pu choisir un livre sur le macramé, ç’aurait été plus cool. (Mon amie ignore complètement ce que je fais, et je n’ai pas l’intention d’aborder le sujet).

Bref, est-ce de voir toutes ces photos alléchantes, les signaux passent la surmultipliée : mal de tête, salivation, estomac, gorge serrée, et je sens poindre une légère irritabilité : vais-je commencer par manger les bouquins ou les étagères ?

Revenons aux choses sérieuses :

17h30 : Seule à l’hôtel, je décide de manger. Je pourrais prolonger sans doute, sauf à devenir un peu plus nerveuse. Le mal de tête est le plus gênant, et je crois que je pourrai vite virer à la nervosité nerveuse.

Pour autant, je prends mon temps pour me laver les dents avant de manger mon sandwich (en prenant le temps d’enlever le cello de protection, ben oui, j’ai quand même faim pour de bon maintenant).

Premières bouchées un peu speed quand même, je réduis la voilure en me concentrant au mieux sur ce que je fais. D’autre part, je sens confusément que si je mange trop vite, ça ne va pas bien se passer.

J’ai aussi une banane, et pendant que je la mange, je réalise que je suis soudainement capable de continuer à manger plus encore, et  pour le coup, sans faim.

En milieu de banane, je fais une RPC et je constate que je n’ai plus faim (mal de tête quasi disparu comme par magie, estomac : RAS, gorge : RAS), donc que tout ce qui serait à venir serait en trop.

En outre, je n’ai rien d’autre avec moi, mais en d’autre temps pas si éloignés et en ces mêmes circonstances, j’aurais cherché et trouvé, ce n’aurait pas été le problème.

Je cherche à me souvenir d’une occasion ou j’ai eu des sensations de grande faim, je n’en trouve pas. Donc, je vais dire que c’était pour moi une grande faim, mais je crois  que je peux supporter un peu plus, et les inconvénients qui vont avec, pour voir. Je referai cela en solo à mon retour.

Il me semble avoir PENSE la satiété plutôt que l’avoir RESSENTIE.

Je finis tranquillement ma banane, et voilà.

 

Lundi 27 mai Reste à expérimenter la petite faim, finalement la plus aisée, je suppose.

Pas de PDJ. Suite à une contrariété contrariante ( !!), j’ai à peine diné hier au soir. Vers 10 heures, je détecte un léger creux à l’estomac, mais pour le coup, comme je suis un peu stressée, cela pourrait aussi bien être le plexus en carton qui fait son retour. Et aussi un peu la gorge serrée.

Pour passer ma contrariété, et surtout les effets qu’elle induit, je vais faire un grand tour en vélo et à pied dans les parcs voisins. En prime, il fait beau, du soleil.

Je laisse filer ma contrariété, (je l'observe même se désagréger, alors ça c'est une première) mais je ressens toujours le creux à l’estomac. Je me représente à l'esprit la bonne baguette achetée ce matin, et me dis que j’en mangerai avec plaisir un morceau.  Ce que je fais en rentrant (vaguement pensé à manger des viennoiseries chez le boulanger AVANT de rentrer à la maison, mais j’y pense à peine 10 secondes, et ne le fais pas). Vade retro, croissantinum et cholatinas...

11H30 : je coupe ma baguette, j’y mets du beurre, le tout sur une assiette, et je mange cela tranquillement dans le jardin. ARGHHHHHHHHHHHHHH, c’est trop bon !!

Ce que je retiens :

Jusqu’ici, il me semble ne JAMAIS  dépasser la petite faim pour manger, (en période hors EME), encore moins de connaître la bonne ou grande faim, sinon exceptionnellement et en tout cas, JAMAIS en conscience. Je mange  donc (hors EME) par habitude, et par convention. La grande faim, (enfin, ce que j’en ai vu) est une expérience désagréable, mais largement supportable, elle ne me fait peur EN AUCUN CAS.  Dans cette étape de « grande faim », j’ai fait attention à manger lentement, mais je vois bien que la tentation est alors de manger vite et le plus possible, quitte à en ressentir un grand inconfort. La moyenne faim est sans conteste plus intéressante à attendre, Je retiens de cette étape que pour moi, 3 repas quotidiens ne sont sans doute pas nécessaires, sinon, beaucoup plus légers que ce que je consomme actuellement.

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on toutes là pour s'entraider, j'utilise beaucoup les huiles essentielles, mon podologue m'en avait donnés, les pieds c'est importants car c'est ce qui nous stabilise surtout lorsque l'on du poids en trop. J'ai recommencé le sport en balnéothérapie depuis octobre 2012 et je suis beaucoup plus active et dynamique.

bon courage

a bientôt

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23 Mar 2013 à 09h
Bonjour à toutes, ce post n'a rien à voir avec l'alimentation, mais je vois, dans beaucoup de présentation que certaines d'entre vous ont des enfants uniques d'une dizaine d'année.... J'ai bientot 38 ans, et une fille de bientot 3 ans. je me pose beaucoup la question du 2e enfant, avec beaucoup de pression sociales ou familiales sur mon âge qui avance, sur la fratrie dont je pourrais priver ma...

Bonjour à toutes,

ce post n'a rien à voir avec l'alimentation, mais je vois, dans beaucoup de présentation que certaines d'entre vous ont des enfants uniques d'une dizaine d'année....

J'ai bientot 38 ans, et une fille de bientot 3 ans. je me pose beaucoup la question du 2e enfant, avec beaucoup de pression sociales ou familiales sur mon âge qui avance, sur la fratrie dont je pourrais priver ma fille si je ne me décide pas, etc....

Pouvez vous m'apporter vos témoignages sur les raisons d'avoir eu un enfant unique: choix, ou décision de la nature?

Je suis actuellement épuisée par mon boulot et les temps de trajet (2h30 par jour en voiture), et je ne me vois pas accueillir de 2e enfant dans de telles circonstances... Alors, peut-etre vais-je devoir renoncer à ce projet qui me tenait pourtant tellement à coeur, moi qui voulait 4 enfant étant plus jeune....

Je vais peut-etre avoir une seule enfant unique, et il faudra que je l'accepte, accepter cette culpabilité de ne pas être la mère que j'aurais aimé être (plus dynamique, moins fatiguée, moins déprimée, qui se pose moins de questions, qui est moins angoissée à chaque petit problème de santé, à tel point que je ne sais pas si je suis capable de supporter cette angoisse en double).

Je sais que c'est un sujet très perso, que vous n'avez peut-etre pas envie d'aborder ici, mais vous me semblez épanouies par vos enfants uniques, et moi qui vient d'une famille de 4 enfants, j'ai tellement peur que ma fille s'ennuie, que je sois trop envahissante dans sa vie future, que je la prive de quelque chose d'essentiel...

Pouvez-vous partager votre expérience pour me rassurer?

Merci d'avance.

Violette

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Je fais partie des mères à forte tendance culpabilisatrice et une des mes angoisses (bon, ce n'est pas la pire,car plus je réfléchis à la question et j'observe ce qui se passe ailleurs,plus je trouve qu'il n'y a pas vraiment lieu d'angoisser,que la vie est ce qu'elle est et chacun fait ce qu'il peut) est d'avoir un enfant unique,que j'élève seule par ailleurs, et je dois dire que ça me fait beaucoup de bien de lire vos témoignages !

C'est drôle de tomber sur ce post aujourd'hui,où j'ai eu une discussion avec une collègue, qui m'a dit que tout compte fait, deux enfants c'était complètement épuisant et qu'elle aurait préféré n'en avoir qu'un...j'étais très étonnée par ce discours et je me suis rendue à quel point nous étions conditionnés par des modèle de famille autour desquels se construit une pression sociale mais qui ne nous correspondent peut-être pas,soit à cause de nos parcours de vie,soit qu'ils ne suscitent aucun écho en nous.

Pour moi, il a toujours été clair que si j'avais un deuxième enfant, ce serait d'abord pour mon fils, pour qu'il ait un frère ou une soeur avec qui partager,échanger; en ce qui me concernait, cela m'était un peu égal,car je trouve qu'un enfant (surtout si on travaille et que de surcroît on doit l'élever seule...) remplit suffisamment une vie.

Alors c'est vrai que je ne peux pas témoigner à la place de mon fils au sujet de son destin d'enfant unique, mais je le connais quand même un peu et je n'ai pas l'impression d'avoir quelqu'un de profondément malheureux à mes côtés; d'ailleurs, je le trouve plus sociable et ouvert que je ne l'étais à son âge, moi qui avais un père, une mère et une soeur.Il s'occupe très bien tout seul; comme je suis assez stricte avec l'utilisation d'internet, il lit ,il dessine...il lui arrive même de cuisiner (bon, assez rarement, mais c'est pas mal pour un ado, je trouve!)

Et pour conclure, je dirais que la "famille normale", c'est comme le poids idéal, ça n'existe pas !

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30 mai 2013 à 10h
Un petit bilan en quelques points sur cette période de 6 mois (que je vais poursuivre, bien sûr, encore un moment !). - j'ai perdu du poids. Autour de 6 kilos. Les premiers très rapidement, maintenant il y a une sorte d'effet de palier. J'atteins une sorte de "record bas", puis ça remonte et ça prend un mois pour redescendre, avant d'aller au prochain kilo. - j'espère que ça continuera ! - je suis...

Un petit bilan en quelques points sur cette période de 6 mois (que je vais poursuivre, bien sûr, encore un moment !).

 

- j'ai perdu du poids. Autour de 6 kilos. Les premiers très rapidement, maintenant il y a une sorte d'effet de palier. J'atteins une sorte de "record bas", puis ça remonte et ça prend un mois pour redescendre, avant d'aller au prochain kilo.

- j'espère que ça continuera !

- je suis plus au clair sur les sensations et les émotions

- avec la RPC, la conscientisation de ce que je fais / ressens, aussi bien via le programme que par les bonnes impulsions sur le forum (et on ne remerciera jamais assez Izabelle à ce titre), bien que la période soit dans les grands événements terribles d'une vie, j'arrive à ne pas me laisser embarquer par les émotions, à les considérer, à m'en servir comme indicateur, mais à les accepter et leur trouver une place qui n'est pas TOUTE MA PLACE. C'est plus que précieux.

- et je pense que cette prise de conscience, au delà de "perdre du bide", me rend plus efficace pour moi, pour me préserver, mais aussi pour épauler mon compagnon, ma fille, mon beau-fils.

 

Alors je dois dire que le bilan est plus que positif. Bien sûr, j'aurais adoré dire que j'avais franchi un "cap" à deux chiffres, en commençant. BIen sûr j'espère encore maigrir.

Mais j'ai de l'espoir : je peux encore travailler sur les sensations, le fractionnement, je sais que je ne suis pas encore calée à 100% dessus.

 

Et surtout, j'ai du détachement. Une meilleure façon de fonctionner unifiée.

 

J'espère que ça donnera de l'espoir à ceux/celles qui doutent.

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Oui hein ?

 

Profite. Profitons !

 

(Et merci !)

 

Anne

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29 avr 2013 à 08h
Bonjour à toutes et à tous Je démarre ce jour cette expérience de la découverte des 3 faims. Je me lance donc doucement en supprimant mon petit déjeuner et je vais attendre le déjeuner pour observer la moyenne faim. Je pense que ça va être surmontable et que je pourrai sans doute vivre cette expérience d'autres fois Mais et comme toujours je me fais un film face à ma rencontre avec la très grande...

Bonjour à toutes et à tous

Je démarre ce jour cette expérience de la découverte des 3 faims. Je me lance donc doucement en supprimant mon petit déjeuner et je vais attendre le déjeuner pour observer la moyenne faim. Je pense que ça va être surmontable et que je pourrai sans doute vivre cette expérience d'autres fois

Mais et comme toujours je me fais un film face à ma rencontre avec la très grande faim qui consiste à supprimer deux repas consécutifs de la journée. Ca va y aller la RPC et le chant et tout ce qui va me sortir de cette envie de manger qui certainement sera marquée par un très violent mal de tête. Alors encore une fois j'anticipe et je pense que etc etc

Comment avez vous vécu cette expérience ?

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Haaa ! Ca y est je me souviens, j'avais lu ça sur un super fil de discussion mais je ne me rappelle plus lequel ni même la personne que je vais citer approximativement : "la bonne faim c'est quand on a une envie de manger joyeuse". 

Et ça c'est hyper important, quand j'ai l'estomac vide le matin et que j'imagine cette tartine, si je m'imagine croquer dedans avec un plaisir intense et une grande joie, ou si je m'imagine me mettre à table avec cette grande joie, alors je sais que j'ai une bonne faim. Tant que l'idée de manger ne me procure pas ce sentiment, je sais que c'est une petite faim, ou alors que j'ai loupé la moyenne faim et que c'est une grande.

Si je n'ai pas une bonne faim l'idée peut me faire envie mais c'est vraiment pas pareil. En tout cas le fait de lire les messages du forum m'a apporté pas mal de choses smiley

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22 avr 2012 à 15h
Combien de sorties avez vous refusé pour des EME? Personnellement, beaucoup beaucoup. J'ai même refusé des voyages en famille pour une semaine dans mon canapé à bouloter. J'ai annuler des rdv à la dernière minute parce que la nourriture ne me lâchais pas. Sans compter les sorties qu'on me propose alors que je suis en pleine EME complètement décomposée. La nourriture m'obsède, me fait grossir, me...

Combien de sorties avez vous refusé pour des EME?

Personnellement, beaucoup beaucoup.

J'ai même refusé des voyages en famille pour une semaine dans mon canapé à bouloter. J'ai annuler des rdv à la dernière minute parce que la nourriture ne me lâchais pas. Sans compter les sorties qu'on me propose alors que je suis en pleine EME complètement décomposée. La nourriture m'obsède, me fait grossir, me fait culpabiliser à mort, et me prive de vie sociale. alors j'ai envie de dire stop! Surtout que la plus part de mes EME sont à cause de "solitude", belle ironie! Un vrai cercle vicieux. La nourriture est devenue ma meilleure amie et ma pire ennemie. Sauf que, comme on m l'a fait remarquer récemment je suis ma propre meilleur amie, et ce manège infernal doit cesser! Dorénavant, j'essaye d'accepter les sorties entre amis ou en famille, je m'en porterais mieux.

J'ai commencé ce matin, en allant voter, on m'a proposer de dépouiller ce soir. En un éclair je me sui vue chez moi tranquille au chaud avec mes gâteaux mais je n'ai pas cédé à ce mirage, et j'ai accepté. C'est un long chemin, mais c'est tellement mieux d'être entourée!

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Bonjour à tous,

Je me retrouve complétement dans ce comportement. Combien de fois ai-je refusé des sorties par peur d'avoir peur ? Je ne suis pas bavarde alors en groupe je parle peu et je mange pour ne pas avoir à parler. Si en plus je suis un peu fatiguée, je commence à imaginer ce que les autres en pensent, je me mets à ruminer et je parle encore moins (et je me ferme sur mon assiette ou sur le buffet encore plus). J'imagine alors que mes ruminations doivent me rendre encore moins abordable et je broie de plus en plus de noir au point que je dois parfois m'isoler pour pleurer. Alors, l'idée d'être tranquille chez moi derrière la TV à 2 pas de mon frigo est souvent plus alléchante.

Ce genre de cercle vicieux m'arrive de moins en moins souvent. D'une part parce que j'ai appris à m'isoler rapidement pour l'arrêter et surtout parce que je sors peu, n'accepte les sorties en grand groupe que si j'ai une journée de repos avant et après et n'organise des sorties qu'avec 1 ou 2 amis très proches. Ces techniques d'évitement m'ont fait passer le mois de mars dernier sans voir personne en dehors du boulot: bien au chaud, dans ma caverne...

Je ne sais pas si c'est l'idée l'association "mois de mai et juin = soleil" (ca ne peut être que l'idée, car les pluies des derniers jours ne le rappellent pas) , mais je remplis de nouveau mon agenda de sorties. Certes, plutôt en petit comité mais déjà je me remet à sortir.

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