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"J’ai perdu 12kg en 6mois en mangeant avec plaisir"

Mon comportement alimentaire a été transformé, chaque jour je comprenais un peu plus l’esprit de la méthode et le fait que tous les aliments étaient autorisés et ne me feraient pas grossir si je mangeais des quantités normales pour mon corps quand j’avais faim. Toutes mes habitudes alimentaires ont changé : Je mange quand j’ai faim, je ne me ressers plus et je me sers des quantités raisonnables. Je ne grignote plus entre les repas. Je me sens mieux dans mon corps. Je ne culpabilise plus quand je mange des aliments un peu « gras ». Je m’autorise des « écarts » lorsque je mange au restaurant avec des amis par exemple et je mange un peu plus qu’il ne faudrait mais je compense en ne mangeant que quand j’ai faim. Je suis beaucoup plus sereine dans ma vie.

Le parcours alimentaire m'a permis de réapprendre à manger mais surtout, à respecter mes sensations de faim et de satiété. Je n'ai pas utilisé le parcours forme car j'ai toujours fait du sport.

J’avoue humblement ne pas avoir avancé beaucoup dans le parcours forme, mais je l’ai aussi trouvé agréable et bien fait, facile à adapter à son niveau. Je peux vous parler du parcours alimentaire, par contre. Il s’agit essentiellement de faire des exercices pour analyser son comportement vis-à-vis de la nourriture, de remplir des comptes-rendus et de recevoir des bilans. Le rythme en agacera certain(e)s, pressé(e)s de maigrir ; ne le soyez pas, c’est la bonne vitesse. Vous n’êtes pas là pour une perte de poids qui durera 6 mois, vous êtes là pour changer définitivement votre façon de faire – et incidemment, maigrir.
J’ai appris que je mangeais trop, et que je pouvais diminuer drastiquement les quantités en me concentrant sur le goût des choses. J'ai appris que je mangeais pour toutes sortes de mauvaises raisons (ennui, agacement, bien-être). C’est là qu’intervient l’aspect émotionnel du programme, qui ne doit pas être laissé de côté car il permet vraiment de le pérenniser. On mange très souvent, à cette époque d’abondance qui est la nôtre, pour des raisons émotionnelles ou sociales – et non par faim. Il faut apprendre à distinguer ces raisons mentales de la faim physique (moins simple que ça en a l’air), et à les mettre à distance.