Exigence gustative : effet secondaire de LC ?
Depuis que je fais réellement attention aux aliments que je mange (les 5 sens + satiété), j'ai l'impression de ne jamais (re)trouver le bon goût de l'aliment - l'idée/le souvenir que j'en ai.
J'ai toujours bien aimé manger. Et manger de bonnes choses : qualité et goût. Bref, je n'ai jamais pu faire de régimes avec de la nourriture en sachets. Mais là j'ai l'impression de n'être que partiellement satisfaite par la saveur de ce que je mange (pas assez ceci, pas assez comme ça, trop de ceci, trop de cela pour les platst cuisinés, que je cuisine). Même les aliments bruts (pomme, fraise et cie) ne sont pas toujours de "bon goût" .
Devient-on encore plus exigeant avec LC ?
Est-ce juste au début (car on focalise dessus à l'extrême) ?
Est-ce une autre manifestation de notre perfectionnite aigüe ?
Merci de vos réponses et retours d'expériences.
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oui, j'ai également fait l'experience de l'exigence, notamment avec les aliments que je m'etais interdits , et qui , une fois autorisés, perdent une bonne partie de leur charme
le fait de porter attention a mes sensations aiguise ma perception, comme un entrainement, au final! nous devenons plus perceptives aux saveurs
mais j'ai également remarqué que lorsque j'ai bien faim, tout me parait bien meilleur..
Bonjour charlotte57,
Je viens te faire part ici d'un retour de ma propre expérience.
Depuis que je suis plus attentive à mes ressentis alimentaires, de nombreux aliments que j'appréciais auparavant me paraissent fades, trop sucrés, d'autres me semblent trop gras, comme si la propriété que je leur attribuais -m'apporter un plaisir immédiat et fugace en me remplissant- était remplacée peu à peu par une vraie recherche de la qualité gustative.
Il est question pour moi aujourd'hui d'un vrai plaisir de me nourrir, dans un acte conscient, grâce à la ré-éducation qu'apporte ce programme, tant sur un plan alimentaire que sur un plan plus global d'acceptation des émotions.
Même si le chemin n'est pas linéaire, qu'il y a des jours avec et des jours sans, que je n'ai pas encore abordé à ce stade du programme la satiété que je ne sais reconnaître, c'est chouette de se sentir à nouveau actrice, sans culpabilité, de l'acte de manger.
Pour ce qui est de la qualité des aliments du commerce, des fruits et légumes notamment, il faut reconnaître que le goût n'y est souvent pas.
A nous de devenir des consom'acteurs/trices, de faire nos courses et de cuisiner en conscience, ce qui n'empêche pas, puisque nous sommes imparfait(e)s, de céder aux sirènes des aliments réconfortants.
Merci pour ce fil et bonne journée !