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Fractionnement et sentiment d'être au régime

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
29 Mar 2014 à 21h

Je viens de terminer l'étape "Je découvre la satiété".
J'attendais beaucoup de cette étape, comme pour celle où on apprivoise la faim. Et bien au final, je n'en ai pas vu du tout l'intérêt. Lors de la semaine de l'activité "je teste ma satiété", où l'on fractionne les repas, j'ai ressenti un manque et une frustration après quasiment chaque repas où j'ai réduit les quantités. J'avais le sentiment d'être au régime et de me restreindre !
J'ai eu faim toute la semaine et j'ai fait des collations beaucoup plus qu'à l'habitude. C'était désagréable, ça ne m'a pas appris grand-chose sur ma satiété, si ce n'est que quand je sors de table en ayant encore faim, et bien il me faut une collation 2 heures après. Pas franchement une découverte.
Est-ce parce que je mangeais déjà habituellement les bonnes quantités pendant mes repas que j'ai eu le sentiment d'être au régime toute la semaine, en cherchant quoi supprimer de mon repas et en sortant de table en ayant encore faim ?
Dans mon bilan, il est dit :
"Il se peut aussi que vous ayez tellement l'habitude du sentiment de trop-plein après le repas que vous le confondez avec le sentiment de satiété que nous recherchons. Il serait peut-être intéressant de refaire cette activité pour explorer plus loin cette sensation de satiété."
Le sentiment de trop-plein, je ne l'ai pas au quotidien, je ne l'ai d'ailleurs quasiment plus jamais, sauf aux repas de fêtes, au cours desquels je ne sais pas encore m'arrêter à satiété.
Je n'ai nullement l'envie de refaire cette expérience qui fut très désagréable. Cet exercice de privation me fait le même effet que si on me demandait de refumer pendant une semaine, alors que ça fait 5 ans que je ne fume plus. C'est désagérable et stressant, on a peur de "replonger" dans la restriction et de voir anéantis tous les efforts pour remanger de tout et arrêter de calculer ses repas.
Je suis donc très mitigée sur l'intérêt de cette étape.
J'ai parcouru un peu le forum, il semblerait qu'elle soit profitable aux coachées qui mangent encore systématiquement bien au-delà de leur satiété à chaque repas. Certaines redécouvrent ce que c'est que d'avoir faim avant l'heure habituelle du repas suivant, parce qu'elles ont suffisament supprimé d'unités alimentaires pour avoir à nouveau faim 5 heures après.
Bon, au final, c'est une bonne nouvelle, ça veut dire que je ne dépasse plus tellement ma satiété.
Mais j'aimerais tellement pouvoir la percevoir clairement et être sûre de moi à chaque fin de repas.
Ma mère disait "Sainte Patience, priez pour nous !"...
 

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42 commentaires

et oui .....la frustration de réduire ....il s agit d essayer de voir ca que ça fait juste de manger moins au repas et puis de faire une collation si besoin ensuite...pas si facile d accepter de faire différement meme pour qqs jours et pourtant je suis en train de vraiment essayer de faire cette étape sans tricher ;il faut que je me mette dans la tete que c'est un nouveau challenge qui peut m apporter une nouvelle vision des choses.je veux réussir ,je veux avoir un déclic;je veux lacher prise et me regarder en face...j en ai besoin ,je sens que tant que je n arriverai pas à faire cette étape je n arriverai pas à modifier mon comportement

allez,allez ,je vais reussir....allez allez courage

J'ai terminé aujourd'hui, après une fort désagréable semaine, cette étape de la satiété.

Non, je n'ai absolument pas atteint la satiété pendant ces 7 jours, au contraire, je suis sortie de table en ayant faim, parfois même assez faim.

Ouf ! Je redeviens moi-même, j'arrête de me prendre la tête en me demandant ce que je vais bien pouvoir enlever comme UA, ou comment je vais bien pouvoir fractionner/rationner le contenu de mon repas.

Je redeviens la nana légère et apaisée (légère dans ma tête, hein, ne vous méprenez pas, cette étape ne m'a pas fait dégonfler par enchantement) qui prépare son repas normalement, qui se demande juste si elle a encore faim ou non, et qui s'arrête parce que son estomac lui indique qu'elle n'a plus faim. Et qui attend tranquillement d'avoir faim à nouveau pour faire un nouveau repas.

Je redeviens celle qui apprécie son repas en Pleine Conscience, lentement, en dégustant.

Heureusement que j'étais seule pendant les 7 jours de cette étape, parce que je me suis sentie frustrée et hyper agressive. Donc personne pour supporter ma mauvaise humeur.

Contrairement à certaines qui ont maigri pendant cette étape, je n'ai pas perdu de poids pendant ces 7 jours, malgré ce que j'ai vécu comme un rationnement. J'ai même pris... 200 gr.

Pardon pour ces détails un peu trash, mais pendant cette période j'ai même été assez constipée, une constipation de rétention, contraction, comme si mon organisme ne voulait pas "lâcher" le peu que je lui donnais...frown

Ce qui ressort d'un bilan informatique passe-partout, c'est que si j'avais faim en sortant de table alors que j'avais fractionné/rationné, c'est que j'avais sans doute attendu d'avoir une trop grande faim, j'aurais dû moins attendre et j'aurais été rassasiée avec les mêmes quantités. Ce n'est pas exactement ce qui est dit (j'ai la flemme d'aller faire un copier-coller) mais c'est comme ça que je l'ai compris.

Bonsoir Kaylee,

Le but des exercices n'est jamais de nous mettre en difficulté mais de nous permettre de faire le point sur nos sensations alimentaires (faim, rassasiement, satiété), mais aussi sur nos émotions, nos inconforts émotionnels, enfin tout ce qui nous a amené à prendre du poids. Il y a ce que l'on croit, ce dont on est persuadé, et ce qui est réellement et dont nous n'avons qu'une perception aproximative.. Le but de ses exercices est de nous permettre de faire nos propres expériences.et d'en observer les résultats, d'en tirer des conclusions mais ausside prendre conscience des émotions qu'elles réveillent en nous.

Tu as constaté que cette expérience provoquait chez toi de la frustration et de la colère. Est-ce que cela a eu un impact sur ta manière de manger par la suite, as-tu su faire une place à cette colère, à cette frustration ? Est-ce que cela t'a fait compulser ou bien t'es-tu mise en mode lutte ?  La manière dont nous réagissons à ces expériences sont aussi riches d'informations sur notre façon de réagir dans des circonstances identiques dans notre vie  quotidienne. Est-ce que tu te sens frustrée également lorsque tu ne peux pas manger "à ta faim" au quotidien ? La faim est-elle une sensation difficile pour toi ?

Dans le programme quelquefois notre notre manière de réagir face aux expériences qu'on nous demande nous renseigne plus sur notre comportement alimentaire que les expériences elles-m^me.

Alors sii à la fin de cette expérience tu as pû te rendre compte que tu es capable d'adapter les quantités d'aliments à tes besoins, et bien c'est super et ça sera pour toi au moins un domaine dans lequel tu n'auras pas à retravailler.

[quote=capuccino]

...Tu as constaté que cette expérience provoquait chez toi de la frustration et de la colère. Est-ce que cela a eu un impact sur ta manière de manger par la suite, as-tu su faire une place à cette colère, à cette frustration ?[/quote]

Cette étape terminée, ma colère et ma frustration se sont envolés avec soulagement comme par enchantement, je me sentais délivrée d'avoir terminé cette étape.

Dans les heures qui ont suivi la fin de cette étape, j'ai vraiment mangé paisiblement, plus en Pleine Conscience que jamais, consciente que j'avais "la chance" de manger sans me poser de questions, sereine, et j'ai vite atteint ma satiété parce que je me sentais bien. J'ai respecté ma faim. Sans efforts. En plénitude. J'insiste sur cette sensation d'apaisement, elle est importante pour moi.

[quote=capuccino]Est-ce que cela t'a fait compulser ou bien t'es-tu mise en mode lutte ? [/quote]

Ni l'un ni l'autre, je subissais, j'étais résignée, j'attendais que les 7 jours de cette étape se terminent sad

[quote=capuccino]La manière dont nous réagissons à ces expériences sont aussi riches d'informations sur notre façon de réagir dans des circonstances identiques dans notre vie  quotidienne. Est-ce que tu te sens frustrée également lorsque tu ne peux pas manger "à ta faim" au quotidien ? La faim est-elle une sensation difficile pour toi ?[/quote]

Oui, c'est vrai qu'il est important de réfléchir sur notre façon de réagir à certaines expériences, merci de ton post. La faim est une sensation difficile parce qu'au cours des nombreux régimes qui ont jalonné ma vie, je l'ai ressentie plusieurs fois. Douloureusement, péniblement, difficilement. Par exemple lorsque les quantités étaient dirigistes, restrictives et très limitées, style "10 gr de ceci et 20 gr de cela" ou avec des aliments plus ou moins imposés, par exemple "les laitages" que je n'aime pas du tout, qui me donnent une nausée que j'ai du mal à retenir, j'ai toujours avalé un yaourt comme un médicament, comme la cuillère d'huile de foie de morue que ma mère me faisait avaler lorsque j'étais petite, avec l'argument que "c'est pour ton bien".

[quote=capuccino]Dans le programme quelquefois notre notre manière de réagir face aux expériences qu'on nous demande nous renseigne plus sur notre comportement alimentaire que les expériences elles-m^me.

Alors sii à la fin de cette expérience tu as pû te rendre compte que tu es capable d'adapter les quantités d'aliments à tes besoins, et bien c'est super et ça sera pour toi au moins un domaine dans lequel tu n'auras pas à retravailler.

[/quote]

Je pense savoir reconnaître la sensation de satiété, sentir que je n'ai plus faim. J'arrive à jeter le reste de mon assiette si je n'ai plus faim (grâce aux propos du Dr Apfeldorfer concernant la poubelle wink).

Mais... il y a bien sûr des fois où je ressens le besoin de continuer à manger, de manger au-delà de ma satiété et de ma faim, et je sens, je sais, je ressens que c'est alors une EME qui prend le relai de ma faim, et c'est là-dessus qu'il faut que je me penche.

Arriver à accepter les EME, les accueillir, ne pas les considérer d'une manière autodestructrice comme j'ai souvent tendance à le faire, avec la petite voix du diable noir sur mon épaule gauche, style : "allez, il t'arrive ceci ou cela de pas très agréable, de triste, donc continue à manger, ça va te consoler, te faire oublier tes soucis", et ce même diable noir, me voyant continuer à manger sans faim, renchérit ensuite avec : "tu es nulle, tu vois, tu n'as plus faim mais tu continues à bouffer, tu es une grosse vache sans volonté".

Bonjour Kaylee,

Tous les régimes amaigrissants que nous avons pû faire et qui nous ont mises en restriction cognitive ont laissé des traces et même des cicatrices en nous tellement ils ont été chargés de souffrances. La faim fait partie de celles-ci. Elle peut entrainer la peur d'avoir à nouveau faim, la peur de manquer, une intolérance viscérale à la faim. Cela peut  nous amener a avoir des comportements complètement dingues et irrationnels comme par exemple ne jamais partir où que ce soit sans avoir à manger dans son sac, faire des stocks de nourriture ou d'autres produits, se transformer en furie ou en loque humaine si par exemple la personne devant nous au self prend la dernière portion d'un aliment qu'on voulait prendre, ou si notre conjoint au mac Do nous pique une frite...Tout à coup ça réveille en nous des émotions qui nous submergent. Le danger est là, alors on sort les griffes...

C'est super que tu aies pû en prendre conscience et la sérénité que tu as déjà pû acquérir ne fera que se renforcer et bientôt cette intolérance à la faim ou à l'idée de la faim disparaitra. La frustration de ne pouvoir manger ce que tu veux dans les quantités que tu souhaites, diminuera tellement que cela n'aura plus le même impact sur toi.

En ce qui concerne les EME qui prennent le relai de ta faim, elle peuvent être en relation avec ce que tu es en train de manger (reste-t-il encore un soupçon de restriction cognitive ? Par exemple, je mange tranquillement et avec plaisir et puis tout à coup, je commence à avoir des pensées négatives de ce que je suis en train de manger, de la méthode qui est si permissive alors que pour maigrir, "normalment il faut se restreindre", ou de l'aliment que j'aime tant et qui va surement me faire grossir si j'en mange tous les jours... enfin ce genre de pensées et là ça part en vrille... et les pensées automatiques arrivent pour en rajouter une couche

Ou alors cela peut-être liées à des émotions extra-alimentaires qui viennent te visiter pendant le repas et qui engendrent des émotions négatives que tu vas chercher à calmer en te réconfortant avec la nourriture et tu n'y arrives pas. Il n'est pas anormal de vouloir se calmer avec la nourriture, ça fait partie aussi de ses fonctions, ce qui est anormal c'est ne pas arriver à se reconforter.

J'ai cru comprendre que tu pratiquais la pleine conscience et je crois que cela pourra t'aider fortement lorsque tu commences à manger au-delà de ta saitété. Poses-toi et fais un scanner corporel, que ressens-tu dans ton corps à ce moment-là, quelles sont les sensations physiques que tu ressens, à quelle émotion peux-tu rattacher ses sensations physiques, ensuite tu peux essayer de nommer cette émotion et peut-être pratiquer l'EME-zen (si tu connais). Pour ce qui est des pensées automatiques et de la défusion (prendre de la distance vis à vis de ces pensées, pouvoir ne plus les considérer comme la vérités mais uniquement comme des pensées qui viennent me visiter), as-tu lu le livre de Russ Harris "le piège du bonheur" ?  Il est parfois barbant à lire mais ce qui est important c'est de faire les exercices proposés à son rythme et les refaire inlassablement si nécessaire.

Je te souhaite bonne route et dis-toi bien qu'on peut y arriver. Avec cettte méthode on sait d'où l'on part, on ne sait pas où l'on va arriver mais je peux t'assurer que là où on arrive, la vie est plus douce que de celle que tu aurais pû vivre avec des régimes.

 

 

[quote=capuccino]

J'ai cru comprendre que tu pratiquais la pleine conscience et je crois que cela pourra t'aider fortement lorsque tu commences à manger au-delà de ta saitété. Poses-toi et fais un scanner corporel[/quote]

Je n'ai pas encore accès à l'outil bodyscan, mais je reviens souvent à la sophrologie, je ne sais si c'est la même chose

 

[quote=capuccino]

... pratiquer l'EME-zen (si tu connais). [/quote]

Oui, je l'ai même dans mes favoris sur LC, sur mon iPod et mon smartphone

 

[quote=capuccino]...as-tu lu le livre de Russ Harris "le piège du bonheur" ?  Il est parfois barbant à lire mais ce qui est important c'est de faire les exercices proposés à son rythme et les refaire inlassablement si nécessaire.[/quote]

Je ne connais pas, mais j'ai entamé "Etre heureux ce n'est pas nécessairement confortable", de Thomas d'Ansembourg, qui me convient bien.

 

[quote=capuccino]Je te souhaite bonne route et dis-toi bien qu'on peut y arriver. Avec cettte méthode on sait d'où l'on part, on ne sait pas où l'on va arriver mais je peux t'assurer que là où on arrive, la vie est plus douce que de celle que tu aurais pû vivre avec des régimes.[/quote]

De toutes façons, les régimes, pour moi c'est définitivement terminé. Je les ai pratiquement tous essayés, en vain, ou plutôt en pire. Avant de m'inscrire sur LC, je me résignais à mon inconfortable surpoids.

Je sais... Merci capuccino. Je dois arriver à passer outre au comportement pervers (grave) et aux réflexions assassines de ma mère, qui ont pourri ma vie ; maintenant qu'elle est décédée (depuis 2 ans) je devrais pouvoir doucement y arriver. Plusieurs thérapies ont été infructueuses.

Et aussi accepter d'être partiellement rejetée dans ma vie sentimentale.

J'arrive à cette étape ..et j'avoue que je suis un peu flippée

J'ai déjà pas mal réduit mes portions depuis que j'ai commencé LC, même si je suis bien consciente que souvent je dépasse- un peu - ma satiété.

Je suis gourmande, j'adore manger, j'adore le plaisir que celà me procure car j'ai réappris, ici , à l'apprécier.

C'est pas tant la peur d'avoir faim qui me pose problème , mais celle de devoir m'abstenir de manger tel ou tel aliment : j'aime bien multiplier les UA au cours d'un même repas( 3 ou 4 en général ) et penser qu'il va falloir que j'en retire certaines me frustre d'avance...

Même si ,  intellectuellement, je sais bien que je peux les manger " après" 

C'est cette frustration là qui me fait peur : j'ai pu constater chez moi que la frustration engendrait des EME et cette perspective là n'est pas réjouissante du tout ..

Pas bien sure que je vais passer une bonne semaine moi ...:(

je comprends que tu flippes Chléa, mais il n'y a vraiment pas de quoi, en réalité

c'est sûr que cet exercice va te confronter à l'expérience de la frustration de façon un peu plus marquée, mais comme le dit Capuccino, à toi de doser, le but n'étant pas de t'imposer une frustration telle qu'elle finisse par monopoliser ton attention

se confronter à la frustration, se mettre en situation d'incertitude sont des expériences difficiles à vivre pour les mangeurs émotionnels, mais plus on a conscience de ces ressentis qui s'activent, de la façon dont on les vit,  et qu'on arrête de vouloir lutter, le faire disparaitre,  eh bien tout ceci prend beaucoup  moins d'importance et on peut faire son exercice sereinement

tu peux continuer à multiplier les UA, mais en réduisant leur quantité

si cela te frustre à nouveau, c'est le signe que la frustration se pose là, sur ton chemin, au moment où tu dois remettre en cause les quantités que tu manges

quelque part, quoi de plus normal?

je te conseille de faire ami-ami avec elle, c'est ce qui fonctionne le mieux

 

viens ma frustration, installe-toi, sois-là, j'accepte de te vivre.....

c'est la meilleure façon de vivre cette phase sans convoquer les EME d'office

 

et bien sûr tout le doigté est de ne pas se mettre dans une "grande" frustration, d'où l'importance de ne pas trop réduire je trouve si on a déjà plus ou moins réduit dans notre parcours, naturellement en s'écoutant.....

 

observer sa frustration, l'apprivoiser, mais ne pas la laisser envahir tout l'espace 

Dans chaque exercice, il est important de ne pas se mettre dans un telle difficulté qu'on ne puisse pas s'en sortir.

Peut-être pourrais-tu fare un peu de pleine conscience avant tes repas et respirer "avec" tes émotions. En prendre connaissance et leur faire une place en toi. Cela t'apportera peut-être un éclairage nouveau sur cette frustration, ce qu'elle génère en toi, ce qu'elle réveille,  qui sait ?

Si le fait de supprimer une UA te semble impossible pourquoi ne pas commencer plus doucement en essayant de "laisser" dans ton assiette 2 à 3 bouchées de chaque plat ?

Je pense vraiment que la pleine conscience avant et même pendant le repas peut t'aider. Etre dans le moment présent et non pas dans l'idée que l'on se fait du moment, cela fait vraiment une grosse différence. Notre souffrance vient souvent de l'idée que l'on se fait des choses et pas forcément de ce qu'elles sont réellement.

Bon courage.

Merci beaucoup à toutes les deux , nos marraines de choc  ;)

[quote=capuccino]

 Etre dans le moment présent et non pas dans l'idée que l'on se fait du moment, cela fait vraiment une grosse différence. Notre souffrance vient souvent de l'idée que l'on se fait des choses et pas forcément de ce qu'elles sont réellement.

[/quote]

Oui, c'est exactement ça ..du coup c'est ce que j'ai fait : pleine conscience AVANT les repas ..et ma foi, pour le moment, ça va : cette grosse frustration que j'attendais, à laquelle je me préparais ..n'est pas venue. J'ai essayé de lui faire de la place( merci Izabelle ) , mais non, elle a décliné l'invitation ..

Bon, ben, tant mieux ..on verra demain comment ça se gère tout ça

Et j'ai bien aimé réduire mes portions et mes UA  aujourd'hui, ( bon un peu contrainte certes ..) , consciente que je mangeais en fait un peu trop depuis quelques jours.

Et au final, aujourd'hui ça m'a fait du bien ...sauf que j'ai mangé en une journée ce que je mange d'habitude en un seul repas !

Bon, je sors de table satisfaite, c'est l'essentiel :)