Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
Sujets de discussion du moment
pas facile pour moi le vendredi midi mais cette fois les étoiles étaient alignées et j'ai pu assister, et déguster en même temps que l'atelier mon déjeuner
très chouette cet atelier en ligne avec une coach, pour ressentir le plaisir de la dégustation
c'est un bon accompagnement je trouve
pour ceux qui y ont assisté, cela vous a t il aidé?
moi oui j'ai mieux porté attention aux goûts et aux textures
Bonjour,
je me suis inscrite sur line coaching pour retrouver des sensations alimentaires perdues depuis maintenant 4 ans. Après chacun de mes repas peu importe ce que je mange, je ne suis jamais rassasiée (après un repas du quotidien avec légumes viandes féculents ou même un repas plus copieux comme pizza, menu dans un restaurant). Cela est de plus en plus difficile pour moi, car je ne comprends pas pourquoi s'est arrivé et n'arrive pas à retrouver ce rassasiement, que dois-je faire? du coup plus de plaisir à manger, de la frustration etc...
il peut y avoir plusieurs raisons le rassasiement est lié à la question du plaisir que l'on ressent...
il peut y avoir plusieurs raisons
le rassasiement est lié à la question du plaisir que l'on ressent en mangeant
est-ce que tu ressens bien les saveurs?
est-ce que tu as faim avant de commencer à manger?
car on ne peut ressentir le rassasiement si on ne commence à manger avec faim
Bonjour,
Je suis au point de commencer l'activité « Je réduis mes portions pour reconnaître mes sensations de rassasiement ». Après avoir lu les instructions, je me rends compte que je ne distingue vraiment pas entre « ventre plein » et « rassasiement ». Normalement, j'arrête de manger quand j'ai le sentiment de ventre plein, je pensais que c'est ça le rassasiement. Est-ce que quelqu'un pourrait m'éclairer à ce sujet ?
Lydie_ Abonné lun 12/07/2021 - 13:22 premier réflexe, "si tu t'arrêtes là tu auras faim dans l'après...
Lydie_ Abonné lun 12/07/2021 - 13:22
premier réflexe, "si tu t'arrêtes là tu auras faim dans l'après-midi", je continue un peu et deuxième pensée "maintenant que tu as commencé tu vas finir et pas le jeter à la poubelle", "si tu le remets au frigo il sera moins bon".... j'ai fini mon bout.
Bah oui moi je suis comme toi Lydie... :(
Bon là rn même temps ça fait deux jours que j'ai des brulures d'oesophage que je n'arrive pas à m'expliquer (peut-être les séquelles d'une crise compulsive... mais qui commence à dater)
je sais que si je mange ça calmerait la douleur.... mais peut-être pour reprendre de plus belle, et saurais-je m'arréter ?
Du coup la raison me mène à ne pas pousser le bouchon et je suis restée très sage ces deux jours. J'attends la faim... rien mangé depuis ce matin... le moindre verre d'eau emphase la douleur, alors pas de café non plus, rien... ventre vide ! pour répondre au titre du fil
Bonjour,
Je viens de débuter l'étape "je fais la découverte du rassasiement gustatif". Je pensais me lancer avec joie et détachement dans cette étape et je me suis rendu compte que cela créait en moi, des angoisses et des indécisions. Tout d'abord, indécisions sur le choix de l'aliment par perfectionnisme, peur de me tromper. Et si ce n'était pas l'aliment calorique dont j'avais réellement envie? Que choisir entre les snickers, les mille-feuilles, le gâteau sans cuisson aux fraises, la tarte au fromage blanc, les tartelettes aux noix caramélisées... Tout un horizon de choix s'ouvrait à moi.
Bref, mon choix était-il suffisamment calorique? Est-ce vraiment ce que j'aime? Le gâteau à la fraise n'est-il pas faussement calorique par la présence des fruits et donc l'expérience serait ratée? Ce matin, j'ai voulu choisir les snickers, mais ce sont les étalages qui en ont décidé autrement: rupture de stock. Ce sera le gâteau aux fraises fait maison. Je me suis donc fait un gâteau aux fraises sans cuisson avec une base de palets bretons mixés, surmontée d'une chantilly vanille mascarpone et dessus des fraises. Bref une bombe calorique. Quoique, les fraises compensent-elles cela?
Le programme indique, que l'on doit remplacer notre déjeuner habituel par cet aliment calorique choisi et reprendre le même à la collation si l'on en prend une. Cela pendant quatre jours.
Ce midi, j'en ai mangé 300g, puis à la collation 240g. À la fin de la collation lorsque j'ai pris conscience du total ingéré avec ce midi, j'ai été prise d'angoisse, des pensées de toutes sortes ont fusé dans mon esprit: cela fait 540g au total, soit 100g de palets bretons, 125g de mascarpone, 75ml de crème fraîche, 25g de beurre, soit près de 2000 calories si je ne me trompe pas. Je trouve cela énorme.
Je me calme. Je poursuis l'aventure. Nous verrons bien.
Je remarque aussi depuis quelques temps, alors que j'en mangeais énormément et très peu d'aliments caloriques, que j'ai moins d'appétence pour les légumes.
Je prends cela comme une expérience, traversée par moments, de doutes et d'angoisse quant aux futurs résultats.
D'autres témoignages?
Bonjour, Moi aussi, j'ai trouvé cette activité pénible, malgré le fait que je vivais un rêve d...
Bonjour,
Moi aussi, j'ai trouvé cette activité pénible, malgré le fait que je vivais un rêve d'enfance de déjeuner aux chocolats tous les jours !
Mais je me tenais et j'ai passé l'étape. Je reconnais son utilité parce que :
- je n'ai pas gagné du poids, alors je suis convaincu que ce n'est pas « manger gras » qui fait grossir, c'est manger au-delà de sa faim quiqui fait grossir.
- Je maîtrise beaucoup mieux manger mon chocolat préféré aux quantités adaptées à ma faim sans devoir tout manger.
- Je peux garder mes délices de tentation à côté sans sentir obliger de le manger sans avoir faim.
Alors, pour moi, il valait bien la peine. Pourtant, je suis content de ne pas devoir le reconduire !
oui c'est ça 100g par repas, mais en s'arrêtant quand on le sent et bien sûr avec plaisir attention...
oui c'est ça 100g par repas, mais en s'arrêtant quand on le sent
et bien sûr avec plaisir attention et sécurité (les 100g servent à ça à mon avis, à donner une sensation de sécurité
profite bien de tes brownies!
Alors je reprends ici ces deux conditions que le Dr Zermati a mis en exergue dans son dernier livre pour que le "système hédoniste" fonctionne bien
enfin je ne me souviens plus des termes exacts, mais le principe, et je trouve ça extrêmement juste, c'est que le rassasiement ne peut intervenir que si on a mangé avec plaisir ET sécurité
Alors veiller à l'un et l'autre est important
pour moi ça fait toute la différence, et le plaisir que je prends n'est finalement pas dans la valeur calorique des choses, mais dans leur capacité à m'exciter les papilles...
quand j'étais petite, ma mère faisait une cuisine assez insipide (c'était pour elle une corvée), et nous mangions de grandes quantités, voilà des habitudes qui ne m'aide pas
et quand la nourriture m'excite les papilles, alors j'observe en effet que le RASSASIEMENT EST UN JEU D'ENFANT ;-)
ce midi j'ai pris du temps pour cuisiner des paupiettes de chou
je me suis donnée :
- de l'attention
- du plaisir
puis j'ai dégusté une barre de chocolat
j'ai fait fondre doucement, mordillé, croqué, j'ai pris mon pied....
à partir de ce moment là c'est vrai s'arrêter sans être "full" est un jeu d'enfant, et on n'y pense même pas, on passe simplement à autre chose
pour la sécurité, ça consiste essentiellement à faire que mon ex ne m'observe pas manger (je vis encore avec lui pour l'instant), bien que depuis que nous ne sommes plus ensemble, il m'a lâché la grappe sur le poids, c'est quand même un regard jugeant
Voilà une prolongation du défi n°1, qui s'est amélioré avec le temps : non seulement se confronter, mais également aimer ce tout petit creux, cette toute petite place qui fait qu'on reprendrait bien un peu de dessert.....
depuis le temps j'ai compris : la satiété c'est ça !!!
ce n'est pas être "full" mais avoir encore un peu d'envie
c'est une mini-envie, d'un petit truc en plus
avant c'était insupportable pour moi, il me fallait la satisfaction parfaite pour m'arrêter......
mais pourtant à chaque fois que j'accueille en conscience cette petite "place" (drôle de nom mais je n'en ai pas trouvé de plus illustrant), je vois bien que c'est la façon parfaite de trouver la satiété sans se prendre la tête
pour moi c'est une sensation simple à ressentir
bien évidemment, je ne la ressens que lorsque je prends mon repas avec une très bonne faim
en fait, je m'aperçois que je me mets à l'aimer comme j'aime ma "bonne faim"
c'est une tension certes (minime), mais c'est aussi un merveilleux panneau indicateur
c'est comme le bonheur de trouver un panneau indicateur qui te donne la direction de l'autoroute alors que tu te perdais dans le dédale d'un lotissement
chérir ce panneau indicateur, voilà l'objet de ce défi
Bonjour Isabelle, je viens juste de découvrir l'histoire de la petite place, qu'elle excellente idée...
Bonjour Isabelle, je viens juste de découvrir l'histoire de la petite place, qu'elle excellente idée, c'est bête je sors de table, je vais expérimenter ce truc, dès la prochaine bonne faim. En plus il me semble que je l'avais ce midi à table, mais bêtement je l'ai rempli.
oui c'est important de se poser DANS son corps pour SENTIR s'il a encore envie de manger je mets ma...
oui c'est important de se poser DANS son corps pour SENTIR s'il a encore envie de manger
je mets ma conscience dans mon corps, et j'essaie de sentir ses besoins, sans réfléchir, juste sentir
c'est là où c'est incroyablement incroyable tant pour la satisfaction que pour la perte de poids
personne que lui ne sait mieux ce dont il a besoin : encore faut-il l'entendre dans le tumulte extérieur et pour cela être posé, au calme, en rendez-vous avec ses sensations
Je me suis aperçue que ces derniers jours je me confrontais à ça....
la petite frustration de fin de repas quand on a fini mais qu'on reprendrait bien du dessert parce que c'est agréable mais qu'en fait on n'a plus faim....
à savoir que le midi j'avais apprivoisé cette frustration il y a quelques mois, à l'aide du défi de Noelle (la petite place)
mais là j'ai voulu en créer un autre, car je n'ai pas vraiment de petite place, je ne le ressens plus comme ça, je suis à satiété, mais frustrée de m'arrêter
maintenant c'est le soir, j'ai bien faim, donc je sens parfaitement bien ma satiété (j'ai réussi récememnt à diminuer mes portions car je mange trop le soir depuis toujours)
mais.... j'avais tendance à me "doubler" le dessert
souvent je prends trois dattes et une barre chocolatée protéinée en dessert (je sais c'est bizarre mais c'est bien mon dessert préféré, je ne m'en lasse pas)
et j'avais cette tendance à me rajouter des dattes et parfois même une deuxième barre chocolaté (en mode : oh ça fait que 100 calories après tout....)
donc depuis qqe jours je me CONFRONTE
je ne reprends pas du dessert (je n'ai plus faim)
et clairement ce que je rencontre, c'est une petite frustration
frustration de s'arrêter, simplement
donc je relève le défi, et je me suis dit que certains ont envie de me rejoindre, voilà en quoi ça consiste
une fois par jour, s'arrêter à satiété et RESSENTIR la difficulté, la frustration d'arreter de manger, que nous appellerons familièrement, afin de l'apprivoiser "la petite frustration de fin de repas"
je l'ai ressenti dimanche soir et lundi soir
je continue ce soir