problème pour aimer son corps
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[quote=sagattine]
j'y arrive de temps en temps mais c'est loin d'être facile tous les jours.
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Tout à fait! L'écrire, c'est 4 petits mots dans une phrase, mais le faire, ça demande du temps... et de la bienveillance.
J'ai passé plusieurs années dans le déni d'ailleurs, à refuser de voir que c'était devenu impossible d'avoir ce corps (pour peu que ça l'ait déjà été loll)
Merci pour vos commentaires, je suis contente si j'ai pu "rejoindre" quelques personnes.
Pour moi, aimer son corps se fait par étape...
Je n'ai pas su me lever un matin et dire "ça y est, j'aime mon corps" malgré toutes mes lectures de belles phrases et de beaux concepts.
Ma première étape à moi ce fut de faire un deuil... Faire le deuil du corps que j'aurais voulu avoir, d'une beauté stéréotypée galvaudée par les médias et qui fait rêver toutes les jeunes filles nord-américaines (sans doute le même genre du coté européen...).
Ce deuil, je ne suis arrivé à le faire que récemment en fait. J'ai réalisé que peu importe le nombre de kilo que je verrais disparaitre, je n'aurai plus jamais un "beau" corps selon ces critères esthétiques. J'ai eu 4 enfants, j'ai 45 ans, et j'ai porté toute ma vie d'adulte une surcharge pondérale importante... qu'on le veuille ou non, mon corps en portera les stigmates.
Donc, à partir du moment ou mon fantasme de jeunes femmes devient caduc, il ne me restait plus qu'à ajuster mes perceptions, mes attentes.
J'ai fait un deuil et ensuite j'ai pu travailler sur l'acceptation.
J'ai redéfini, pour moi, ce qu'était la beauté tant extérieure qu'intérieure. J'ai reconsidéré ma relation avec mon corps afin de le traiter en allié.
J'en suis là... Et comme tu vois, je n'en suis pas encore à l'aimer. Je me dirige vers cela, tranquilement, mais je ne veux plus en faire un but à tout prix comme si c'était là la libération de tous mes tourments. Je prends davantage le soin d'apprécier la route qui m'y conduit et les évolutions que je fais en ce sens.
De cette façon, je ne me fustige plus parce que je n'en suis pas encore à aimer mon corps comme il "faudrait" le faire pour être super zen. Je tente de m'accueillir le plus possible là où j'en suis et me félicité de ce que j'ai de fait plutôt que trop m'attarder sur ce qu'il me reste à faire.
Je te souhaite de trouver la voie qui te convienne.
Oh comme ta réponse résonne en moi. K'essaye moi aussi de faire le deuil d'un corps que je n'auarsi pas et qui est véhiculé par les médias (je voulais ressembler à Kate Moss étant jeune ! lol). Et après 2 grossesse, mon ventre ne peut être celui d'une jeune fille de 16 ans.
C'est vvrai qu'il est important d'en prendre soin. Personellement, j'ai du mal à le faire (en tout cas, vernis, joli vêtements etc.) Je crois qu'ici le chemin est long pour tout : la nourriture, le corps, les obsesssions, le regard sur la vie en général.
Comme dit si bien Alessandra Sublet : prends soin de toi ! ;)
Sagattine j'aime ta façon sereine de parler du corps. Pour en arriver là, quel chemin.
Oui, tu as raison, passé un certain âge, les rêves ne sont plus que des rêves dont il faudrait arriver à faire le deuil. Un corps qui n'est pas selon les canons en vigeur, un coprs qui viellit, s'abime. Et dont on on a tout intérêt à prendre soin si on veut qu'il nous porte loin dans le temps.
Je réalise régulièrement que j'ai de la peine à me voir comme les autres me voient. Ils me renvoient une image de moi plaisante. Et pourtant, j'aurais tendance à zapper ces remarques positives parce qu'elles ne parlent pas de beauté corporelle. Elles me disent tout le bien que les autres pensent de moi, qu'ils m'apprécient, que je leur manque, que je les fais rire, que j'ai un certain pouvoir de séduction et de persuasion, que je compte dans leurs vies, etc...
Tout ramener au corps, quand même quelle vanité.
LC n'en est qu'à ses début, mais quelle bouffée d'oxygène dans cet enfer tout-régime où le culte du corps parfait, du contrôle à tout pris, tient le haut du pavé.
J'ai commencé par aimer ma peau: une belle peau, de belle couleur, rebondie, resplendissante: je l'ai entretenue, je lui ai offert une épilation lazer (elle devient alors encore plus parfaite) et de bonnes crêmes, pas pour mincir, juste hydrater, rayonner.
J'ai franchi le cap de me faire masser, et là j'ai découvert que je l'aimais "de l'intérieur".
Ensuite mes cheveux, j'ai décidé de les relaisser pousser, j'ai essayé la coloration ton sur ton pour encore plus d'éclat.
Et puis les ongles, avec un vrai délice de se faire les ongles, pieds compris été comme hivers et d'être soignée jusqu'au bout. c'est aussi ce qu'on voit de soi plus facilement;
J'ai aussi appris à aimer le fait que je ne ride pas ou très très peu ...privilège de ronde et de bien nourrie!
et c'est seulement lorsqu'on aime son corps, qu'il peut commencer à nous le rendre. et qu'on peut prendre soin de la suite....
J'aime mon coprs aprceq ue je lui susi très reconnaissante de tout ce qu'il me permet de vivre. J'ai lu un jour un bouquin avec le témoignage d'une fille qui avait une sclérose en plaque (un truc sur "l'antigymnastique"). Elle s'était apercue suite à son diagnostique qu'elle haissait et blamait son corps depuis toujours . Elle s'était mise chaque jour nue devant son miroir à remercier.
J'ai fait un peu pareil. je remercie mes 2 jambes de me porter aprtout, de me permettre de danser, d'avroi des chevilles fines et des genoux marqués. j'aime mes yeux, leur couleur, je trouve qu'ils sont très vivants, le fond de l'eoil bien blanc, et pas besoin de lunettes.......tu continues comme ca, sur le positif. Tu cherches vraiment du fond de ton coeur, marce ma poitrine pour tous les jolis décolletés dans ma vie, merci mes bras qui portent tout sans broncher, pardon mon dos pour toutes les fois ou je me plie n'importe comment, etc etc,,,,,,,
Et vraiment sur le temps tu te "sens " différemmment.
J'ai entendu récemment "un coeur reconnaissant est un coeur non violent" et bine notre corps répondra très favorablement à un pue de douceur;)
J'ai fait un exercice surper dur suite à une formation sur l'estime de soi: pendant 60 jours demander chaque jour à une personne différente une qualité intellectuelle ou sentimentale ou autre que je possède et une qualité physique!!!!!!!!!!!! essayes pendant quelques jours, demande autour de toi ce que les gens te trouvent comme qualités. tu vas être complètement bouleversée.
Tiens je vais me refaire ce genre d'exercice......
Personne ne peut s'aimer ou se détester autant que tu peux le faire toi même.
C'est ton corps. Tu n'es pas au "supermarché des corps" ou tu vas en choisir un autre. Alors accepte toi avec bienveillance : ce corps te tient en vie, il te permet de marcher, peut-être même de courir ou de danser.
S'accepter n'est pas s'aimer. Mais se détester et se faire des auto-commentaires aussi cinglant ne te ferons jamais sortir de ta honte, pour ne pas dire de ta torpeur.
Un beau défi, une belle aventure, et bonne chance.
Bonjour yalfig,
pour tenter de donner une piste et répondre à ta question, je dirais qu'un début serait de trouver une partie de ton corps que tu trouves belle. ça peut être la main, la base du cou, le décolté, la cambrure des reins, les cheveux, les yeux, la forme de l'oreille, le timbre de la voix, etc... Peu importe, mais quelque part en toi quelque chose que tu aimes. Le reste suivra en son temps, à mesure que tu apprécieras les divers exercices de respiration proposés ici. Bonne recherche.
Chatoyante, ta pensée sur le deuil du corps idéal résonne (douloureusement) en moi. J'aimerai arriver à faire comme toi, j'y arrive de temps en temps mais c'est loin d'être facile tous les jours.