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Assumer son image, son corps

Notre rapport au corps Mon corps et moi!
26 avr 2012 à 10h

Bonjour,

Bon, je suis en pleine révolution moi : apprendre à assumer mon image, mon corps. Etre dans l'affirmation de soi, l'estime de soi

Allé zou !

Sans doute certaines connaissent déjà, mais juste pour se faire du bien, pour dire que se sentir bien dans sa peau ou pas ne dépend pas forcément d'un poids chiffre !

//www.leblogdebigbeauty.com/

 

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5 commentaires
 
Je viens de voir les photographies du week-end de folie de la semaine dernière,
je suis grosse, je suis moche !!! je ne m'aime plus en photo.  angry
 
Bon, je dois réagir et maigrir.
Je ne me décourage pas, moins manger avec LC et la reprise du sport vont m'aider.
Je n'assume pas mon image et j'ai envie de me cacher, MAIS ça va changer !!!

L'exemple des vêtements est je trouve excellent. J'y ajouterai le sport. Avoir honte de ne pas être au niveau pour ses amies lorque l'on bouge ensemble. Cela m'embête au quotidien, j'aime bouger et faire du sport mais je le fait avec des personne de ma condition ou seul. Jamais avec des amies, notament gracon, qui on de bonne condition phisique. Pour les vêtement j'ai aussi beaucoup de mal a être féminine et lorque je le suis je me sens ridicule, et mal a laise. Je me suis dis que c'était tout simplement pas dans mon code vestimentaire d'être féminine. Ai-je tort de renoncer ?

Dis JolieRonde, ça veut dire quoi au juste "assumer son image" ?

C'est un concept pas très clair pour moi...

Est-ce que s'assumer veut dire accepter aussi?

Je pose ces question, car j'essai de me situer dans tout ça... Je pensais m'accepter, mais je suis frustrée de ne pas lâchée les kilos un brin plus vite, alors je dois me tromper, j'accepte peut-être pas tant que ça...

Alors comme je pense m'assumer à tout le moins, je me demande maintenant si je me trompe là-dessus aussi.

Je pense m'assumer parce que je "fais avec" et essaie tout de même d'en tirer le meilleur parti. Je tente de me faire jolie en choisissant de beaux vêtements, quelques bijoux, un peu de maquillage. Aussi, je respecte les limites de mon physique.

Par contre, je suis gênée de certains des aspects de mon corps. Alors est-ce que je m'assume vraiment?

Ensuite, je me demande, est-ce vraiment important de tirer une ligne entre un ou l'autre, la ligne peut être poitillée je suppose... Bref, je suis pas mal perdue dans ces concepts abstraits et comme présentement je tourne en rond, il me semble que ça me consolerait de savoir que je peux me situer quelque part :)

Bonjour Chatoyante :)

Je ne sais pas si je saurais t'éclairer afin que tu te situes mais je vais au moins tenter de développer ce que j'ai écris.

Quand je parle d'assumer ce n'est pas forcément accepter.

Ce qui est certain c'est de ne plus éprouver la honte d'être grosse.

Je me suis aperçue que j'avais honte de mon corps depuis tant d'années. Je me suis toujours habillée, certes avec gout et une certaine féminité mais toujours en cachant. Par exemple, je ne mettais pas de robe ou de jupe car j'avais peur qu'on voit mes chevilles. Une peur qui m'assaillait véritablement. J'avais tellement honte de me montrer.

S'assumer ce n'est pas forcément se plaire, mais c'est faire avec ou sans.

J'ai pris une décision, c'est de ne plus avoir honte. Donc concrètement, c'est m'habiller encore + féminine, selon mes gouts et me balader dans la rue sans me sentir terriblement gênée, c'est marcher la tête droite sans que les regards éventuels des passants puissent être reçus comme des coups de couteau qui me blesseraient.

J'ai pris l'exemple de l'habillement car c'est un exemple très concret qui est présent quotidiennement. Mais cela peut se manifester aussi dans ma façon d'être, de dire, de répondre, de faire. D'ailleurs, je m'aperçois que je n'ai quasiment pas d'agressivité même sur des sujets sensibles comme le poids, le régime, par contre, je me positionne de plus en plus fermement et souhaite utiliser ma colère en énergie positive et constructive pour casser cette image du "gros" comme quoi, par exemple, il ne serait pas volontaire, casser le dictat des régimes, le dictat de la minceur. Pour finir, s'assumer passe, pour moi en tout cas, par une réparation indispensable de "mon enfant intérieur". Il y a une partie en moi, dans mon intérieur, qui est extrêmement blessée et je me dois de la consoler, de la soigner, de la prendre en considération. Tu vas me dire que je suis encore abstraite hahaha mdr ! Bon comment te dire ça. Par exemple, quand j'éprouve de la colère et que j'arrive à identifier que c'est de la colère, je me mets à respirer avec elle, doucement, vraiment doucement. Tu sais, c'est un peu lorsque ton enfant a mal, lorsque, si tu as un bébé et qu'il a mal, tu le prends dans tes bras, tu l'examines pour savoir s'il y a qqchose qui ne va pas et ton réflexe de maman va faire que tu vas vouloir le consoler à tout prix, tout en douceur, en chaleur, en tendresse. Et bien j'essaie (je dis bien "j'essaie" hein !) d'appliquer ça pour moi, lorsque mon "enfant intérieur" est en souffrance.

Voilà ^_^ Modestement, lentement mais surement :)

Merci beaucoup JolieRonde,

À partir de tes explications, je pense pouvoir dire que j'assume relativement bien mon poids, mon corps. Je dis relativement, car ce n'est pas à 100 %... Par exemple la partie basse et molle de mon ventre que jepréfère cachée. Sinon, je fais avec et je me promène depuis un bon moment la tête haute. Je ne veux plus me cacher de tout à cause de mon poids, de ma forme. Je veux faire les mêmes activités que tout le monde, avec fierté et amusement.

Par exemple, je n'ai aucun problème avec certains exercices comme manger seule au resto, aller essayer des vêtements. J'ai même déjà fait un spectacle en groupe de baladi.

Lumen, si tu n'en as pas envie, je ne pense pas que tu ais tord. Ce n'est pas une obligation que de se vêtir avec féminité (ou en tout cas ce qui est considéré comme tel, car la définition peut être large tant qu'à moi).

Par contre, si au fond de toi tu en as envie, alors je pense que oui, tu as tord. Pour moi, l'important c'est d'aller vers ce que l'on sent être au fond de nous, car la réponse y est vraie d'habitude.