Blessures d'abandon
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Coucou,
très intéressant Julia2... Il y a peut-être un peu de ça... Moi il paraît que je veux tout contrôler, tout le temps (pourquoi j'ai mis "il paraît?"...) et donc, au final je voudrais contrôler : la mort... Rien que ça...
Bliss : oh là là alors moi mon mari me fait ça, je me tire... Attention je ne dis pas que ton mari fait quelque chose de mal ni que tu es trop cool hein, chacun son mode de fonctionnement... Mais, tout comme Izabelle, je ne vis pas du tout comme ça et mon mari n'accepterait pas non plus que je m'absente avec un autre... Izabelle a raison : je pense qu'il faut que tu travailles sur le sentiment de jalousie, qui est aussi naturel. Et il me semble important d'en parler avec ton mari.
Par contre, pourquoi cette femme là en particulier ? Qu'est ce qu'elle représente pour toi ? Ce que tu aimerais être ? Une femme pour laquelle tu aurais pu "craquer" (attention, pas de mésentente je ne parle pas de sexe ici mais d'affection ou d'une attirance quelconque) ?
Bon courage à toi et bonne journée à toutes !
OK BLISS, tu as donné la réponse merci A
[quote=Bliss]Comment m'aimer telle que je suis m'accepter avec tous mes ressentis?[/quote]
Avec la pleine conscience, tu sais que ces ressentis viennent en toi, mais qu'ils ne sont pas toi, ce sont des ressentis très répandus chez les humains en général, chez toi cela s'active particulièrement dans certains cas précis, à cause de ton histoire
pour ma part, ce que je n'aimais pas en moi c'était lié aussi à ces mauvais souvenris de mon adolescence, ce que je rejettais, ce n'était pas seulement "ressentir cela", mais bien " pourquoi moi, j'ai dû ressentir cela" (genre : c'est pas juste....)
je pense que c'est en ce sens que la pleine conscience m'a aidée, à voir que simplement j'ai vécu cela, et qu'il n'y a pas de honte à ça, notamment la honte
pas sûr que mon message soit très clair, mais c'est dur d'exprimer des choses de ce genre
à bientôt
ben oui, quand on a honte d'un truc comme ça, en fait on le combat, genre on essaie de se prouver à soi-même que l'on n'a pas de raisons de se sentir abandonnée, que ce n'est pas bien, etc....
et ça renforce ce sentiment, alors que.....
si tu arrives à le sentir sans le combattre, à le laisser être là sans TE juger, il part beaucoup plus vite et il arrête de s'incruster sans arrêt....
moi je l'ai fait non pas avec l'abandon, ce n'est pas trop mon "trip" ;-), mais le sentiment de rejet ça c'est mon trip.... enfin façon de parler.....
je remarque que depuis que j'arrête de me culpabiliser de me sentir mal et rejetée quand je suis avec les autres (même si je n'ai aucune raison objective de le ressentir), eh bien cela devient anecdotique, la souffrance est de moins en moins forte, je commence à intégrer que quand c'est là, ce n'est pas là pour toujours, je ne suis plus bloquée dedans, c'est juste un truc qui se réveille, la blessure de guerre.....
mais ce qui fait la grosse différence, c'est que je ne m'autorise plus à me juger sur mes ressentis, ce que je ressens n'est ni bien ni mal, ni vrai, ni faux, c'est juste là pour l'instant.....
Vous avez quand même pensé qu'il y a peut-être de quoi s'alerter ? Personnellement, l'amitié entre femme et homme je n'y crois pas. Il peut y avoir des relations amicales qui ont des barrières, oui, du style vous êtes dans le même club de sport et les gars biens vont pas piquer la femme de l'autre. Il y a aussi quand on a déjà couché ensemble donc là, c'est fait. Il y a aussi quand la personne ne vous attire pas du tout et là bizarement l'amité n'est pas vraiment là non plus.
Je vous vois déjà répondre que je ne suis pas moderne et tout, réac, anti féministe, en fait c'est tout l'inverse. Bref, un homme qui mange avec une femme des heures, seuls, à deux, moi je suis désolée mais y a de quoi s'alerter et c'est juste normal d'avoir le boules. Désolée, Bliss...la tolérance ça va 5 minutes.
Et d'ailleurs, juste, demandez-vous si le mari en question aurait les mêmes attitudes avec un homme. S'éterniser, se mettre en retard, rire de conivence etc...
Bonjour,
parfois, à ce qu'il paraît, l'angoisse que nous ressentons quand nos proches s'absentent, même pendant très peu de temps, peut en réalité être une peur inconsciente de sa propre agressivité envers les autres, que l'inconscient renverserait simplement en peur qu'il arrive quelque chose aux autres, par le biais d'un facteur extérieur à nous-mêmes. Ce mécanisme peut remonter à l'enfance, quand on craint que nos pensées, parfois très violentes envers ceux qu'on aime, soient des "pensées magiques" et aient une influence réelle sur le cours des choses. C'est en tout cas ce que m'a dit ma psy.
Mais c'est peut-être une fausse piste ici.