Comment s'arrêter de manger
Bonjour à tous,
J'arrive à sentir quand il faut que j'arrête de manger...mais je ne le fait pas. J'arrive à sentir les changements de goûts mais une fois le constat fait, je fini quand mm mon assiette. Je n'ai pas de soucis en général pour jetter la nouriture restante donc ça ne vient pas d'une obligation à finir mon assiette. C'est comme si j'étais déjà très satisfaite de sentir ces changements, puis je continue.
Ya t-il des personnes comme moi? Avez-vous des conseils?
Bonne journée,
Barbara
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Je vois que le fil de la conversation est ancien... Mais en lisant tous vos messages je me suis sentie tellement concernée !
Déjà parceque je suis dans l'exercice de la faim mais je trouve ça très difficile, non pas d'attendre d'avoir faim mais de ne pas "déborder" ensuite...
Le fait d'attendre me crée un manque que je me sens obligée de comblée en mangeant plus ensuite, trop en tout cas par rapport à ma faim...
Lors de mon dernier passage LC j'avais super bien geré la faim pourtant, voir même trop bien, en attendant la bonne faime presque toujours et en m'arrêtant dés la satieté arrivait.
Mais là c'est très difficile d'arriver au bon déclic, à ce petit truc qui me permet de me dire "c'est bon tout va bien, tu as faim et c'est cool tu vas pouvoir manger qqch que tu aimes sans culpabiliser!" j'ai juste une grosse peur de manquer...
Ce qui n'aide pas c'est de gérer ma fille de 3 mois... Elle est prioritaire, et dés fois je sais que si je ne mange pas maintenant, elle ne pas va tarder à se reveiller et entre le change + le bib + le rot etc je ne mangerai pas avant 1h au moins et ça me parait insurmontable... (ce qui est faux je le sais, mais c'est plus fort que moi! )
Des trucs pour gérer cette peur de manquer ?
Pink
merci Aby
tu as raison pour la respiration, je n'en fais pas, je vais essayer. je suis tellement dans la précipitation et l'envie de tout avaler que je n'ai pas le temsp d'y penser tellement ça va vite quand je fais ça..
et je me gronde beaucoup, je me donne des "fessées" mentales :-)
Par contre, j'ai mangé le chocolat par petits bouts en le laissant fondre et en le croquant car il y a du maïs en pétales dedans et de la noix de coco. Il est trop bon :-)
je digère mal mon goûter et j'essaie d'être bienveillante avec moi mais mon ventre tire et ça me rappelle que je suis fâchée sur moi.
Comment sortir de cette colère sur moi? peut-être une respi?
sûrement que c'est ça le truc, je vais essayer avec bienveillance.
bonne fin d'aprem
Chou
Merci Clara
ça a marché super pour le chocolat pas eu besoin de collation chocolatée après. je suis contente d emoi.... toujours mes jugements de valeur....
Mais pour mon goûter....j'ai mangé trois viennoiseries sans avoit faim après la première grrr c'était trop bon pas eu envie d'écouter la non faim et le rassasiement.
Maintenant j'ai le ventre qui tire et je digère mal..et je suis fâchée sur moi.
bon je vais attendre ma bonne faim pour remanger.
Est-ce que le fait de me juger (contente de moi/ fâchée sur moi) c'est encore de la restriction cognitive?.
Qu'ne pensez-vous?
Choucathou, l'exercice avec le chocolat c'est surtout pour apprendre à sentir "en bouche" le point de rassasiement pour les aliments riches sucrés
le fait que le chocolat soit pour toi un aliment encore un peu tabou et compulsif rend l'exercice un chouilla plus difficile
parce que ça te provoque des EME en plein exercice, du au rapport que tu as avec cet aliment
le fait de te juger n'est pas de la restriction cognitive, mais c'est un peu relié d'une certaine façon, car cela relève de "règles" que tu t'imposes
essaie de prendre les exercices comme des expériences, des observations, plutôt que comme des façons d'arriver à te contrôler
essaie de te centrer sur ce que tu ressens, sans trop réfléchir sur la performance
[quote=Faustine.C]Moi aussi j'éprouve d'énormes difficultés à m'arrêter alors que je ressens la satiété. J'ai peur de manquer, d'avoir faim aprés, où qu'il n'y en ait plus alors que c'est un aliment que j'affectionne particulièrement donc je préfère en manger jusqu'à me sentir "pleine" et jeter est impensable pour moi. Par contre je culpabilise pas aprés. J'ai essayé la technique de l'assiette et de la petite fourchette mais c'est compliqué quand les personnes autour de vous ne le font pas. Je ne trouve pas de réelle solution à ce problème :/[/quote]
la première chose à travailler, c'est cette peur de la faim
car c'est sûr que tant que tu restes avec ça, je ne vois pas comment tu vas pouvoir apprendre à t'écouter
dans le programme, l'étape de la faim, qui est longue, est vraiment très efficace par rapport à ça
de mon côté j'avais effectivmeent peur de la faim et d'ailleurs je ne m'en rendais pas forcément compte
après cette étape et toutes les activités, notamment la pleine conscience sur la faim, je suis sortie de cette peur
la faim est une amie, c'est un signal, ce n'est pas quelque chose de dangereux
[quote=Faustine.C]Moi aussi j'éprouve d'énormes difficultés à m'arrêter alors que je ressens la satiété. J'ai peur de manquer, d'avoir faim aprés, où qu'il n'y en ait plus alors que c'est un aliment que j'affectionne particulièrement donc je préfère en manger jusqu'à me sentir "pleine" et jeter est impensable pour moi. [/quote]
Bonjour Faustine,
Il m'a fallu 5 mois pour retrouver mes sensations de faim et maintenant depuis un bon mois je travaille la satiété.
Pour le moment, la décision de s'arrêter de manger lorsque je suis à satiété, est encore une décision volontaire. Elle devriendra un comportement naturel à force d'accepter de prendre le risque de m'arrêter.
Je peux maintenant dire si oui on non je suis à sasiété à moins que j'ai trop dépassé le stade de la bonne faim.
Il est vrai qu'il est difficile d'accepter de s'arrêter de manger en pleine conscience.
On sait qu'on a plus faim de cet aliment même si on l'aime beaucoup. Tout dans notre corps dit : non je n'ai plus faim.
Peur de manquer, oui et non... ce n'est pas rationnel. A moins d'être en rase campagne, on trouve assez facilement de quoi manger. On peut prévoir une collation, un en-cas pour plus tard au cas où. Donc en fait on ne peut pas manquer.
Et ce qu'on laisse, on peut toujours le mettre de côté (le congeler)...
Cela te procurera un plaisir encore plus grand. Plaisir aujourd'hui, maintenant, tout de suite, en dégustant ton aliment préféré... Plaisir dans quelques heures ou des quelques jours, lorsque tu mangeras le reste.
J'essaie de vivre la satiété comme une expérience. Lorsque je la ressens, je décide volontairement de laisser ce qu'il reste même si je l'apprécie énormément. Ce midi j'ai laissé de côté le dessert : une belle grappe de raisin muscat.
Peut-être que je mangerai à quatre heures ou ce soir au dîner ou dans la soirée... Mais je sais qu'elle est là. Que je peux la prendre quand je veux.
Cela commence à porter ces fruits.
[quote=Faustine.C]...J'ai essayé la technique de l'assiette et de la petite fourchette mais c'est compliqué quand les personnes autour de vous ne le font pas. Je ne trouve pas de réelle solution à ce problème :/[/quote]
Beaucoup ne jure que par cette technique de la petite assiette. J'ai même vu un défi où on nous propose d'utiliser des baguettes pour manger. J'ai essayé par le passé non pas pour moins manger, mais parce qu'on nous servait certains aliments de cette manière. Je n'en ai tiré aucun bénéfice. A l'époque, ça ne m'a jamais donné l'ilusion de manger autant que si j'avais eu une assiette de taille supérieure.
Maintenant il est vrai que mes grandes assiettes sont de taille moyenne.
Et être la seule à table à utiliser une petite assiette, je me sentirai le point de mire.
Maintenant tant mieux pour ceux pour qui ça fonctionne !
J'aurai l'impression de jouer à la dinette.
Si je mange seule, je préfère utiliser une belle assiette, me préparer un beau plateau... Bien présenter mon assiette. Cela va beaucoup plus m'aider dans ma démarche pour moins manger que de m'imposer de nouvelles règles.
en effet tu es en train d'assimiler la faim et peur du manque, ce qui est vraiment construire un mauvais rapport avec elle
c'est bien que tu t'en rendes compte, car si ton rapport avec la faim est mauvais, tout le reste est impraticable
pour moi c'est la base absolue, ça et le rapport aux émotions
je pense que tu es stressée par rapport aux "horaires", et par rapport à ta fille
parce que la faim, le but, ce n'est pas de "l'attendre", ce serait comme si on attendait que le signal de sa voiture s'allume pour dire "chouette je vais pouvoir faire le plein sans culpabilité"
déjà, le "sans-culpabilité" montre qu'elle est vraiment énorme et pèse beaucoup sur la balance
si on rajoute un enfant de trois mois là-dessus, ça devient vraiment difficile d'être serein en ayant faim......
la faim n'est pas un "anti-culpabilité", quelque chose qui te rassure que tu as fait "bien"
c'est juste un signal qui te dit : attention remettre de l'énergie dans la voiture.... et quand ça clignote : urgent, urgent !!!! ça c'est la grande faim
bref "attendre" la faim peut vraiment porter sur le nerfs
je prends la comparaison de la voiture pour montrer que ça n'a pas de sens, il n'y a rien à attendre
quand tu as faim, tu manges, et quand à ce moment là tu ne peux pas manger, eh bien tu pourras en effet très bien attendre une heure de plus, ce qui m'arrive extrêmement souvent, car la faim progresse par vague, mais elle se met en "stand by" a des moments si on doit attendre, ce qui fait qu'on ne "souffre" pas, on a plusieurs heures de marge, le corps est hyper souple pour cela
ce qui n'est pas souple, c'est notre peur, c'est notre peur surtout de ne pas "bien faire" c'est notre cerveau qui veut tout cadrer
or la faim c'est une sensation puissante, liée au corps, il faut juste la "ressentir" et apprendre à l'aimer
par exemple quand tu la ressens et que par exemple tu ne peux pas manger parce que tu dois t'occuper de ta fille, eh bien essaie de la ressentir en pleine conscience, la sentir dans ton corps, les sensations, ce que ça fait, les émotions que ça provoque, mais toujours toujours dans ton corps
fais ceci à chaque fois et progressivement tu intégreras que cette sensation est un signal merveilleux que l'on a pas à attendre car il s'impose de lui-même et tu apprendras à l'aimer
il y a un exercice dans le programme sur le ressenti de la faim en pleine conscience, c'est à peu près cela que je t'ai décrit
de mon côté après avoir fait cet exercice un certain nombre de fois, je n'ai plus jamais eu peur de la faim et ensuite elle est devenue ma meilleure copine