Coup de blues
Coucou tout le monde,
Pour moi c'est petit coup de blues, en ce moment.
Après un démarrage vraiment chouette, et près de 5 kilos perdus dans les 2-3 premiers mois, je stagne. En poids, en perception de mes sensations.
Alors je reprends des carnets, je refais des exercices, je me dis que c'est une question de long terme, tout ça, qu'on ne refait pas une "philosophie de l'alimentation" en trois jours et demi, je tâche d'être bienveillante avec moi, mais je me languis un peu...
Et j'essaie surtout de me dire qu'on vit des trucs pas très faciles à la maison en ce moment, et que c'est normal que ça pèse sur le moral et que les choses me paraissent, en général, moins simple.
Bref. On s'accroche à ses bretelles et hauts les coeurs, quoi.
Mais vivement le prochain palier, pour sa bonne euphorie, notamment.
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Merci beaucoup, Patience.
Votre soutien à toutes, sous toutes ses formes, fait beaucoup de bien, et je crois le fait d'avoir parlé aussi : pesée ce matin pour attaquer les 4 jours d'aliment gras salé à la place du déj, résultat, je suis revenue au poids le plus bas que j'ai fait depuis le début du programme.
Merci encore et courage à toi aussi sur ton chemin :)
Desfois la mer est houleuse et le cap est plus difficile à tenir...(expression grosso modo de G.A, ) .Ainsi va la vie.
Mais on s'en passerait et je pense bien à toi Sacripanne pour ces trucs pas très faciles à vivre.
J'admire ton courage, ta détermination et ton optimisme. Oui, accroche toi et reviens nous raconter si ça t'aide.
Fabienne
Merci fort, les marraines (bonnes fées) et Patience.
Pour raconter en deux mots, on est confrontés à des grosses difficultés parce que la mère de mon beau-fils est très "dépressive" (en fait je ne sais pas si elle FAIT une dépression, ou si elle est surtout dysfonctionnelle depuis son enfance, et elle refuse l'idée de s'occuper d'aller mieux).
En raison de ça, on a récupéré sa garde il y a quelques semaines, ce qui est une bonne chose pour tous, lui qui a maintenant une vie plus équilibrée et normale de petit garçon, ma fille qui a son demi-jumeau à demeure, son père qui est soulagé, et moi qui l'aime beaucoup et qui suis moins inquiète que quand il est avec sa mère et qu'il revient semi halluciné de fatigue, hyper nerveux. Il a 6 ans et demi, hein, le petit d'homme.
Sauf que c'est sa mère, et qu'il est en souffrance de ne pas recevoir d'elle ce qu'il espère, d'être en colère contre elle de se sentir pas aimé comme il le voudrait, et qu'il ne sait pas quoi faire de cette colère.
Et c'est hyper dur à gérer, d'abord parce qu'il a eu, à l'école, des accès de violence contre ma fille (heureusement pas graves et pas forts, mais répétés); qu'elle minimise complètement le truc, qu'elle est en déni complet de la souffrance réelle de son fils...
Son père a déjà du mal à admettre que son ex "ne fait pas le job" comme mère, et elle sait très bien le manipuler pour neutraliser ce qu'il pourrait lui dire, et puis de toute façon, elle n'entend pas ce qu'on lui dit, trop occupée à se mettre la tête dans le sac.
Bref. Si, à la maison, on dialogue énormément, on a monté tout un système de rappel à la loi (on ne tape pas les autres, on ne se tape pas soi), avec sanctions ET récompenses, de renforcement positif, etc, et que ça produit des effets, ça ne suffit, bien sûr, pas à cet enfant. En plus son psy à l'air à l'ouest, il n'a vraiment pas de bol, le môme.
Enfin bref. Je m'inquiète pour lui, pour nous, pour les conséquences de ça sur tout le monde, j'ai passé ma semaine de vacances en pleine crise d'angoisse (et fort heureusement, pas d'EME en masse, merci la RPC !)...
(Heureusement, ma fille va bien :D)
En tout cas merci de vos mots, j'ai essayé de vraiment utiliser les sensations en me disant que ça me ferait du bien qui adoucirait aussi la suite, ces derniers jours, ça a semblé plus convaincant que l'approche "c'est ça que je DOIS faire" !!
Et des bises
tu es adorable de t'être confiée à nous, alors je vais me permettre de donner un conseil, puisque c'est mon métier et que je reçois des enfants tels que lui
il lui faut un psy, mais une femme, pour travailler sa relation avec sa mère
franchement dans ce genre de situation, une relation thérapeutique de bonne qualité est vraiment une planche de salut
tu ne peux pas porter cela sur tes épaules
demande à ton chéri de chercher une nouvelle psy pour son fils, avec qui il pourra créer une relation thérapeutique et se construire malgré les déficiences dans la relation à sa mère
Merci BEAUCOUP izabelle de ce judicieux conseil.
Pour le moment on en était à "on va voir la psy de l'école en complément" pour voir, ce qu'elle dit, ressent, conseille, et effectivement on va lui demander si elle peut nous recommander quelqu'une.
Maintenant que tu le dis, ça fait du sens tout lumineux !
Et moi je sais, que je peux être sa belle-maman à câlins, à plats bien cuisinés, à confidences s'il le veut, je lui ai déjà expliqué qu'en revanche si je comprenais facilement ce qu'il y avait dans sa tête, je n'étais pas à la bonne place pour m'occuper de ce problème là, mais qu'on ne le laisserait pas tomber ;)
Merci encore !
une belle-maman c'est vraiment super!!
et c'est un appui très important
c'est drôle car j'ai reçu une "belle-maman" hier justement, avec sa belle-fille, exactement la même problématique...
avec la psy il pourra travailler cette relation à sa mère
bien sûr il va sans dire qu'il faut une psy avec une très bonne base clinique et très habituée à ces problématiques, la psy scolaire pourra peut-être vous conseiller quelqu'un, sinon n'hésite pas à te renseigner auprès des professionnels de santé, des autres parents, etc....
il faut absolument que l'enfant "accroche" pour une bonne relation thérapeutique, ensuite en cours de thérapie, il peut ressentir des sentiments fluctuants pour la psy c'est très bon signe et il doit lui en parler
bref, je suis sûre que vous allez trouver la personne ressource pour vous aider
Mais quel dommage que tu sois loin (je crois) de nous, géographiquement, je te le confierai les yeux fermés, moi, notre petit Lutin :)
Coucou SacripAnne,
Je comprends bien ton coup de blues.
Et je trouve que tu as bien raison de t'"accrocher" aux carnets, de consolider tes acquis peut-être... le tout avec Patience.
L'essentiel est sans doute aussi de rester bienveillante vis à vis de soi.
C'est en tout cas ce que j'essaye de faire dans ces cas-là... avec plus ou moins de succès ! :-)
Plein de courage pour les trucs pas très faciles, surtout. Ton énergie est probablement surtout centrée sur tout cela ; alors peut-être que ton corps fait une pause car il sait que chaque chose en son temps ?...
Patience, oui, quelle bonne idée de prendre ce pseudo, je crois que nous en avons toutes besoin quand ça bloque, et peut etre sacripanne est un peu de patience et de bienveillance que je te souhaite pour traverser ce coup de blues! tiens bon!!!
Coucou SacripAnne,
Je ne peux pas te donner de conseils de professionnel tel que le fait Izabelle !
Mais je peux au moins t'envoyer plein d'encouragements depuis mon piémont pyrénéen ! :-)
Je me dis que ce petit garçon a une belle-maman pleine d'amour pour lui ; et que tu lui es sans doute bien précieuse...
Difficile dans tout ça de marcher toujours bien droit sur le chemin du poids de forme. Mais tu fais juste du sur-place ; l'essentiel est peut-être de ne pas quitter le chemin, même si ce sur-place donne des fourmis dans les jambes...
Bon courage pour toi et ta tribu !