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Défi acceptation émotionnelle

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Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
21 Mar 2015 à 14h

Depuis qq temps, vu que j'ai eu un petit "rappel" d'EME,   je recommence à pratiquer un peu plus sérieusement l'acceptation émotionnelle

et c'est absolument totalement souverain....

néamoins en ce moment j'ai beaucoup de pratique....

j'ai commencé samedi dernier  (voir mon blog) :  accepter de ressentir l'histoire de la nulle pas à la hauteur

ensuite pendant la semaine (voir mon blog à nouveau)  : accepter de ressentir l'histoire de la pas-intéressante-mise de coté

 

et ce matin, on est samedi (jour de mes "cas" les plus gratinés si j'ose dire), donc j'ai eu droit à une variante de celle de samedi dernier, mais qui revient un peu au même :

"celle qui n'y arrive pas"

ça correspond surtout à des mes patients, avec lequel je râme bien bien bien......

j'ai convoqué le père, lequel rame aussi, et donc ce matin il fallait exprimer ça : le fait qu'en ce moment dans ce suivi je bute, que je n'arrive pas à le faire progresser

imaginez si c'est dur pour une wonder woman de l'impossible (du psychisme.....)  s'il y a bien un domaine où il ne faut pas être wonder woman, c'est bien là....

 

 

donc concrètement, ce matin, me voici prête à ressentir la pillule amère du samedi :

au réveil, j'ai essayé de ressentir le malaise

et en gros c'était ça : dire au parent  "en ce moment je n'y arrive pas, à aider votre fils à changer"

accepter donc d'être celle qui n'y arrive pas, qui n'a pas forcément de solution

 

très dur pour qq'un qui s'est fondamentalement construit avec l'idée que la base de sa vie est d'aider les autres à changer (et là j'y arrive pas)

 

 

finalement je crois que je ne l'ai pas très bien fait, mon acceptation émotionnelle, du moins pas à fond

j'ai accepté de le ressentir, mais je suis restée dans "l'idée" d'accepter  (néanmoins cela a été déjà très efficace, à la fois pour le suivi, mais aussi pour moi, pas d'EME à midi)

 

 

donc j'ai bien envie de lancer un petit défi,  un peu compliqué sans doute pour les débutants, mais ouvert à tous, et surtout aux mangeurs émotionnels, et qui est le suivant :

 

accepter de ressentir un ressenti difficile en pleine conscience

concrètement le défi est le suivant :

- sentir un vague mal-être, vague et diffus  (mauvaise humeur, état de lutte émotionnelle)

- essayer de mettre un mot sur ce mal-être, genre  "la nulle",   "la coupable"   ou  "celle qui n'y arrive pas"  (dans le style)

- se centrer sur son corps et sentir dans le corps ce que "ça" fait

- à chaque fois que des images ou des pensées s'activent, revenir dans son corps  pour sentir ce ressenti-là  dans LE PRESENT

- et continuer ainsi  pendant une minute

 

 

Alors des volontaires????

 

pour ma part, à chaque fois que je le ferai, je viendrais le consigner ici

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381 commentaires

c'est tout à fait normal que tu ressentes de la colère dans cette sitaution delph delph

tu dois utiliser cette colère comme une force pour faire comprendre à cette personne qu'elle dépasse les limites de la bienséance et que cela  "ne se fait pas"

et pour l'envie de pleurer, je pense qu'il a du te "réveiller" une histoire d'incompétente, pas à la hauteur

je crois que tu as assez de distance avec ça puisque tu ne t'es pas laissée submergée  c'est bien !

c'est normal que ces histoires se réveillent avec certaines personnes, mais si on y prête peu d'attention, elles ne sont que peu agissantes sur nous

 

 

Jessica, je comprends tout à fait, cette "peur" des émotions des autres

pendant longtemps (et même encore maintenant j'ai du mal)   j'étais en train de résoudre les émotions des autres, et surtout mon homme quand il était de mauvaise humeur, il fallait que je le "déride"

or je me suis aperçue queça me provoquait des eME à moi  et lui s'en fichait, pour lui c'est normal les fluctuations émotionnelles

du coup maintenant "j'accepte"  que lui ressentes des choses

et les enfants aussi, c'est important par exemple de pouvoir accepter qu'ils puissent faire l'expérience de choses comme la frustration  ou la colère, sinon   ils seront mal embarqués dans la vie

 

bravo d'avoir des mots sur tout ça et l'avoir ressenti dans ton corps yes

Hier mon ami s'est emporté (tout seul devant son PC, parce qu'il perdait un jeu), je n'étais pas du tout visée (et je ne le suis jamais), mais là j'ai senti l'EME arriver en grand.
J'ai réussi à faire un body scan :
*tension violente dans le ventre
*coeur qui s'emballe
*gorge serrée 
*machoire serrée
J'ai peur ? Oui, j'ai peur, je panique, puis je réalise que c'est exactement comme quand untel supporter de foot s'emporte devant l'écran, ou quand tel autre a une dispute avec sa femme. Je ne supporte pas les éclats de voix, les gens qui manifeste leur énervement et  leur colère en haussant le ton ou en tapant du poing sur la table... en fait je me sens menacée, je sais que ça vient de mon enfance, mais je ne trouve pas plus. 
J'ai envie de m'éloigner, de trouver un nid douillé et de me "blotir".

l'EME s'apaise.

Genial, patience!!! Belles prises de conscience, et belle pleine conscience! C'est tres encourageant! Merci de partager.

Merci Izabelle pour tout...

C'est vrai que la contrainte peut annuler l'effet, pourtant faire un espace de respiration m'aide toujours à être en mode pause et si je n'y prends pas garde je me laisse embarquer.

C'est comme le sport, j'aime ça mais il faut que je le programme. Tout comme le body scan m'aide énormément mais l'idée d'aller me poser m'ennuie. C'est précisément parce que j'ai ritualisé ça une fois par semaine que je progresse aussi.

La RPC m'aide dans mon quotidien, parfois je vais le chercher comme une bouée en me disant là j'en ai besoin mais je pense aussi que si je le faisais avant le repas aurait des vertues.

Jadis, les gens disaient leurs grâces, finalement l'espace de respiration c'est prendre le temps de mesurer ce qu'il ya devant nous et être juste là...

Acceptation émotionnelle en cours...

Physiquement :
- coeur serré (ça c'est typique de la tristesse chez moi !) ;
- respiration moins ample ;
- mâchoires crispées (ça c'est typique de la colère !).

Donc colère (contre quelqu'un) et tristesse mêlées.

Sentiment d'être mise de côté, pas considérée ; déception...

Et plein de pensées automatiques du genre : "Je me ferai toujours bouffer par les autres", "Je n'y arriverai pas", "C'est trop difficile pour moi", "Je n'ai pas ma place".

Je suis en train de donner de la place à mes émotions. Je respire amplement pour les accueillir. Du coup elles sont un peu moins douloureuses. Je les prends comme une nourriture : elles me donnent des choses, là. À moi de bien les écouter...
Et au lieu de me poser en "victime incapable de se défendre", j'entrevois même, là maintenant, des pistes d'actions pour reposer le cadre, proposer quelque chose...

Tiens, un coup de peur maintenant !
Physiquement : ma respiration se bloque un peu dans ma trachée, juste au-dessus des seins (dingue comme le corps peut parler !)...

Je respire et je vis les sensations... Après la panique de départ, je me rends compte que j'ai la capacité de les supporter... Et en les écoutant, j'ai trouvé des solutions à ce qui me gêne. Elles seront acceptées ou pas ; mais au moins je les proposerai !

Au plaisir de vous lire
 

bravo Patience, en pleine conscience  tout est tellement moins grave et surtout on reste connecté à la réalité, c'est là où on devient ensuite créatif

c'est chouette

 

tout à fait lily pour les graces, je pense aussi que la confession faisait office de "psy"

bonjour,

j'ai l'impression de passer mes journées à décrypter et ressentir mes émotions !

Ce matin, émotions interressante, je ne me sentais pas bien: culpabilité sans raison apparente ( si ce n'est un sentiment d'échec diffus) ,

je suis allée chercher mon fils à l'école avec une certaine appréhension, nos échanges sont tendus en ce moment.

J'ai trouvé une place de stationnement et j'écoutais la radio, j'ai levé la tête et aperçu "un agent assermenté" comme écrit sur leur uniforme...et j'ai senti la peur! oui oui, la peur du gendarme: j'ai eu l'impression d'être une petite fille prise en train de faire une grosse bêtise car je n'avais pas réglé le stationnement, il m'a regardé et ....passé sa route et pourtant la peur demeurait: elle se déroulait le long de mon corps comme des anneaux.....je l'ai laissé aller à sa guise , les agents restaient dans la rue et j'étais parfaitement consciente du côté totalement décallé, inadapté de cette émotion, puis la migraine est montée.

La veille, j'ai consulté avec beaucoup de surprise une liste d'adjectifs pour identifier les émotions ( " petit cahier d'exercices d'intelligence émotionnelle") et la colonne peur contenait tant de mot qui définissaient des émotions que je ressens tellement souvent : "alarmé,angoissé,choqué,déconcerté,désemparé,destabilisé,inquiet,mal à l'aise, sur le qui-vive,transi"

et j'ai expérimenté, en pleine conscience la peur à deux reprises ces derniers temps pour des évènements insignifiants, je viens de prendre conscience que je vis dans la peur, tout le temps et pourtant , je n'ai pas l'impression d'être une peureuse, dans ma vie , bien au contraire ( peut être que je tentais de "dompter le tigre")

je me rappelle à l'instant que je suis le bébé fusionnel de ma mère , venue au monde avec "toutes ses tares" or ma mère est une véritable peureuse et une championne de l'angoisse ! Si j'ai pu nommer il y a quelques années ses angoisses et choisi de m'en détacher pour ne conserver que les miennes, l'angoisse n'est peut être qu'une manifestation de la peur  et c'est sur la peur qu'il faut que je travaille ......rdv chez ma psy la semaine prochaine!

bons ressentis à vous,

Maryette

eh bien bravo, tu as ressenti la peur en pleine conscience !!!!

l'avantage de la pleine conscience est que justement en vivant dans le moment présent,  tu ne passes pas beaucoup de temps à y penser

avoir peur quand un gendarme passe alors que tu n'as pas reglé le stationnement c'est normal

peur d'être prise en faute

 

peut-être tu as rejeté la peur en bloc pour te différencier de ta mère (et c'était nécessaire)  mais la peur est une émotion normale qui s'active  à chaque fois que l'on se trouve face à un danger   ou un défi  (pour nous)

alors c'est vrai que pour certains les défis se situent dans les moindres petites choses et c'est souvent le cas des personnnes qui ne se sont pas assez "frottées"  à la vie

tu ne vis pas dans la peur, mais elle peut s'activer naturellement lorsque tu as un défi  ou bien sûr un danger

pour le danger de la contrav, c'est pas très grave, mais symboliquement ça en reste un, donc c'est normal

 

ensuite ça réveille des peurs symboliques, celle d'être prise en faute, de n'être pas à la hauteur, tout ç

 

mais justement, en le vivant en pleine conscience, on ne juge plus ses émotions, ce qu'il fait qu'elles sont beaucoup plus "simples"  et pour le coup  plus facile à ressentir

 

chez ta psy, attention à ne pas trop "parler" sur tout ça, mais plutôt expérimenter, ressentir, mettre des mots

bien sûr que l'élaboration psychique par la mise en mots est importante, mais passer trop de temps à essayer de combattre une émotion somme toute naturelle... ça ne fait que la renforcer

il est plus efficace de ressentir ta peur  et surtout d'accepter d'en ressentir

et continuer d'agir selon tes valeurs, la peur ne nous dicte pas notre conduite, mais elle nous indique simplement ce qui constitue pour nous un défi

Echec cuisant de l'acceptation émotionnelle de la fatigue physique.

Dans le corps ça donne un truc comme les yeux qui ont du mal à rester ouvert,qui piquent un peu. Tout est un effort même parler ou lever une main, mes bras et mes jambes sont du chewing gum. Evidemment des tonnes de boulot, pas le temps de me mettre en veilleuse. Ce soir je vais pas faire long feu.

Grosse EME ce midi pour la contrée bien que la conscience ne soit pas venu immédiatement . Il faudrait que je fasse systématiquement un espace de respiration avant de manger. Sur le coup, j'ai cru que j'avais faim mais peut-être aussi que c'était le cas, j'étais en mode pilote automatique et recherche de réconfort dans la nourriture.

J'ai mangé des choses pas habituelles (brioche, nutella, beurre) alors forcément un constat s'impose:

  • EME 1 - Reconfort 0

Quant à la dégustation, j'ai tenté un peu mais c'était évidemment pas bon donc sans plus tardé j'ai tout englouti voyant que je ne trouverai pas ce que j'étais venu cherché.

Pourquoi faut-il toujours que je choisisse des aliments que je n'aime pas particulièrement? Tout simplement parce que ce que j'aime se cuisine et là l'immédiateté primait. Quel dommage! Il n'y a plus qu'à attendre le retour de la faim mais tant mieux, ce soir, je vais directement aller me coucher sans passer par la case repas. Une fois le repas fait pour les autres, morphée et moi on va se faire une "date".

Encore du boulot et si je n'y prends pas garde les vieux shémas reviennent au galop.sad

 

Merci Patience et Jessica,

Votre compréhension me fait du bien.

Cette angoisse, ma psy m'a justement conseillé hier de m'y confronter, de la mettre en mots, d'écrire à son propos.

 

Après mon post, je me suis demandé si l'angoisse était une émotion.