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Défi de satiété n°2 : me confronter à la légèreté

Se réconcilier avec ses sensations alimentaires Satiété, rassasiement gustatif et rassasiement global
Animatrice forum En or (1005) Très actif (30)
18 oct 2014 à 11h

Voilà un nouveau défi pour moi depuis qq jours

 

tout d'abord je n'ai plus aucune difficulté à sentir ma satiété 

bon ensuite je la sentais, mais :  frustration.....

 

maintenant, comme je l'ai expliqué dans le fil  du défi de la frustration,   je n'ai plus aucune frustration à m'arrêter

 

mais j'ai autre chose!!!!   ah ben oui, quand même

 

 

ce que je ressens, c'est une sorte de "peur",  de la légèreté

je me sens toute légère le soir, à satiété, mais légère

et je sens que ça me fait  "bizarre",  une sorte de bizarre qui ressemble à de la peur

peur de s'envoler comme une plume

peur de perdre le sens des réalités

peur de me désincarner peut-être

comme si je n'avais plus l'ancre  de cette pesanteur  du "trop-manger",  à laquelle je suis habituée depuis longtemps car depuis longtemps je mange trop le soir, et c'est bien pour ça que mon poids stagnait

 

depuis deux jours je me confronte donc à cette drôle de sensation

ce n'est pas désagréable, mais ça fait  "bizarre"

je n'ai vraiment plus aucune faim ni même envie de manger, mais je me sens légère et ça me fait bizarre

 

 

mon défi est donc de m'y confronter chaque soir

j'imagine qu'au bout d'un moment, cela passera de "bizarre" à "familier" 

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16 commentaires

alors ce soir à nouveau   confrontation à la légereté....

de moins en moins anxiogène, ça devient presque léger  ah ah  wink

eh ben voilà, ce soir  la légereté ne me pose plus aucune peur !!!

juste légère au niveau de l'estomac (et néanmoins plus faim), et cela n'est pas DU TOUT un problème

il est vrai que comme ça  c'est bien plus confortable !!

et puis ça dégage beaucoup d'énergie pour faire plein de choses le soir 

ok je suis en plein dans les défis de satiété ce soir

tout d'abord la frustration, je viens de m'y confronter en pleine conscience, ok c'est pas bien méchant

 

maintenant je vais toucher une sensation plus compliquée, le mal que j'ai à me sentir légère

ou plutôt la peur que j'ai à ne pas me sentir  "bien calée"

 

je n'ai plus faim, mais oui je suis légère

 

je fais une minute de pleine conscience pour me confronter à cette peur dans le présent

 

alors chose comique, j'ai imaginé spontanément la peur du film "Vice Versa"  (pour ceux qui ne l'ont pas vu, je n'attends qu'une chose c'est de pouvoir le revoir),   et ce qui est ressortit c'est la peur du changement, de l'inconnu, qui a embrayé très vite sur la peur de mourir ( eh oui ça va vite)

donc je suis resté un moment avec cette peur en essayant d'accepter profondément sa présence car oui c'est normal d'avoir peur de ce qu'on ne connait pas

 

 

résultat, je me sens bien moins "dramatique" maintenant, ma peur me semble présente mais peu importante

certainement pas au point de décider de mes actes

 

moi qui ne fait que travailler pour le changement, c'est fou de constater finalement à quel point je peux en avoir peur

me voilà à nouveau en situation de me confronter

j'ai fini de diner, fort bien, en plus dans le calme

je n'ai plus faim, mes papilles ont été satisfaites, je n'ai pas spécialement d'EME  (ce qui en soit est un exploit si j'en crois la journée que je viens de passer, mais merci à la pleine conscience)

 

en revanche je me sens légère et donc je m'y confronte pour le deuxième soir de suite

bonne nouvelle : par rapport à hier : rien à voir !

la légèreté n'est plus anxiogène, ni difficile

c'est juste.... de la légereté

 

la confrontation a ceci de bien que cela permet de progresser très vite

 

comme j'ai tout de même une petite frustration, eh bien je m'en vais remplir l'autre fil

Bonjour,

je suis à

ETAPE: JE DECOUVRE LA SATIETE.
 
Alors moi, cette sensation de légereté me perturbe aussi. Le soir, elle est acceptable et parfois même agréable.
Du coup, je me dis que je n'ai pas assez mangé.
Je remange dans la soirée. Et si je ne mange pas, que je me raisonne, le lendemain matin, j'ai très faim et je mange plus.
 
Par contre l'après midi, j'ai vite envie de remanger.
 
Et donc, je pense que ce n'est pas bon ! il doit y avoir un truc que je ne fais pas correctement.

au lieu de te raisonner, essaie de faire de la pleine conscience

pleine conscience de cette sensation de légereté  et surtout de l'angoisse qu'elle donne

vivre l'angoisse en pleine conscience est une bonne expérience, ça permet vriament de dédraamtiser

tant que tu penses à controler tes apports alimentaires,  cela ne fait que renforcer les envies de manger auxquelles tu succombes tot ou tard

le but n'est pas de manger moins, mais de pouvoir  "sentir" son corps être légé mais nourri,  et que la peur ne vienne pas nous faire tout bousculer, en prenant la main

c normal de ressentir la peur, mais si tu t'exerces à la ressentir en pleine conscience, tu verras qu'elle sera  "juste" une émotion, pas un dictateur qui nous oblige à manger

 

centre-toi sur le coté agréable de cette sensation, simplement, en conscience

et apprends à accueillir cette peur pour l'apprivoiser peu à peu

je reprends ce défi  aujourd'hui

puisque pendant les vacances j'ai du modifier mon régime alimentaire et que tous mes repères sont partis en fumée

je m'aperçois qu'il me faut donc ré-apprivoiser la légereté

 

ce midi, j'ai eu du temps, j'avais bien faim, j'ai mangé ce dont j'avais envie, j'ai fait des petites pauses pour pallier au fait que je mange encore trop vite

après ma note sucrée, je n'avais clairement plus faim,  plus vraiment "envie" de manger

mais je me sentais légère

ce qui bizarrement à tendance à m'angoisser

 

j'adore la légerté, la finesse, mais bizarrement ça m'angoisse également

ambivalence, ambivalence....

 

bref j'ai accepté de ressentir ce leger stress, assorti de qq pensées  (mais si j'ai faim dans l'après-midi ...... genre ça serait la fin du monde...)

bref accepter de ressentir la légerté et l'angoisse qu'elle me procure

qui somme toute n'avait rien d'une angoisse et relevait tout au plus d'une légère appréhension  vite dissipée

C'est marrant parce qu'hier soir je crois qu'une partie de mon EME était due à la difficulté à accepter cette légèreté. Je n'avais pas faim, alors j'ai commencé la soirée sans manger, puis à 21H30, cette sensation de légèreté, m'a fait un peu peur, j'ai eu peur d'aller me coucher sans manger et de me réveiller en pleine nuite en ayant faim. Je note maintenant que c'est un reliquat de mes années de régimes où il m'est arrivé de me réveiller morte de faim en pleine nuit et surtout où les soirs où je ne mangeais pas (en me forçant) je n'arrivais pas à dormir. En fait, c'est la peur des insomnies conséquentes à la faim qui m'ont lancé dans mon EME hier soir. J'ai noté que je suis rassurée d'aller dormir le ventre plein (mais pas trop plein non plus) que ça m'aide à m'endormir "comme une masse". 

Mais ce défi est intéressant, je vais essayer de me confronter à cette sensation de légèreté. Si je regarde la semaine dernière je pense qu'il y a au moins 4 soirs où j'aurai pu sauter le diner et où je ne l'ai pas fait par peur.

ah oui en sautant le diner c'est encore plus dur

 

moi je n'ai jamais eu peur d'avoir faim la nuit

faut dire que je n'ai jamais fait de régime non plus, quel traumatisme dites-moi!!!!

 

depuis qq jours j'ai apprivoisé cette sensation,   elle est toujours présente, mais maintenant familière

je me remets à ce défi car cela fait deux jours qu'il me devient  "difficile" de sentir cette légereté le soir

d'autant que j'ai du changer mon alimentation pour raison médicales, et passer au  "sans-gluten"

les deux premiers semaines, j'avais de tels bénéfices de santé que c'était facile

mais là, je mesure quel changement c'est pour moi, pour mes repères

parfois je me sens vraiment très légère, d'autant que je n'ai plus l'estomac qui me torture,  donc il faut vraiment que je ré-apprivoise cette sensation en pleine conscience

donc je m'y remets dès ce soir....  me confronter à la légereté