Faim ou angoisse?
Bonjour,
Ce sujet a probablement déjà été abordé mais je n'ai pas retrouvé de fil dessus, donc je me décide à lancer cette discussion
Je mélange sensation de faim et angoisse :les sensations physiques sont tres proches ( en tous cas pour moi ) : sensation de creux intense , douloureux , oppréssant en haut de l'estomac,vers le plexus je crois (mais suis pas tres douée en anatomie... )
J'ai beaucoup de mal à savoir si c'est de la faim ou de l'angoisse
Quand j'ai fait le programme une première fois,ma faim se magnifestait de façon tres franche : gargouillis, envie de manger " franche et joyeuse"
Là, pas de gargouillis, pas d'envie de manger réelle mais cette sensation oppressante, tres desagréable
J'ai fini par prendre un yaourt; à la moitiée, je n'en voulais plus;la sensation a un peu disparu, puis est revenue.
J'ai fait 2 seances de RPC dessus,pour voir : la sensation est moins présente, mais reste en toile de fond
J'en conclue que c'est de l'angoisse,....avec peut 'etre un peu de faim derrière?
Ce ne serait pas anormal d'avoir ( un peu ) faim, car hier,je n'ai mangé qu'une tomate ( pas faim du tout car ces derniers temps j'ai vraiment sur mangé )
Mais je suis aussi tres tres angoissée en ce moment
Je suis perdue,c'est pas clair...et je susi bien consciente que mon propos n'est pas tres clair non plus
Ca vous arrive aussi de mélanger faim et angoisse ? Vous gerez comment ?
Merci de vos retours:)
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Répondre
Merci pour ton sourire Elda.
Tu as raison :la gestion de mon angoisse est bien sur prioritaire,puisque c'est elle qui m'a fait reprendre du poids, via des EME à répétition
En revenant ici,je tente justement de mieux gérer mon angoisse : la reconnaitre,l'accepter ...et la vivre du mieux que je peux car les dégats sont énormes ( outre le poids repris )
Je vois un avocat ce soir, j'espère avoir des réponses...ou au moins des débuts de réponse
Quant au psy,ben ...oui, mais c'est long : j'au un rdz le 20 Fevrier ! C'est tres loin
En attendant, il me semble que j'ai besoiin d'un cadre parce que face à cette situation tres anxyogène, la perte de mes repères alimentaires en rajoute une couche dont je n'ai clairement pas besoin
Et comme le disait Izabelle sur un autre fil,le fait d'échanger avec vous toutes sur les forums va probablement m'aider à y voir plus clair, à dédramatiser; à trouver une issue .
Seule,je n'y parviens pas. Je suis bien consciente que j'ai besoin d'aide et je n'ai jamais été tres douée pour en demander car quand je vais mal,je me ferme à tout et à tout le monde
Mais déjà, le fait de m'etre réinscrite et d'avoir posté qques messages, d'avoir eu qques retours m'aide un peu....je crois
tu as bien raison de créer un nouveu fil plutôt que de farfouiller dans les anciens !!!!
il faut créer plus de nouveaux fils, avec nos interrogations du moment, ce n'est grave si cela a été dit ailleurs, les redondances sont ce qui aide le plus à faire accéder les choses à la conscience
je te comprends parfaitement Chléa, car en effet dans mon cas également, l'angoisse a tendance à perturber ma sensation de faim
je pense que c'est un phénomène tout à fait normal, par exemple la semaine dernière, confrontés à la violence et à l'horreur, et parfois à la peur, beaucoup ont eu l'appétit coupé, net.....
et c'est une fois le choc passé que ça revient, la faim, en bloc.....
bien sûr c'est plus compliqué si tu vis une situation de harcèlement au travail (c'est bien ça?)
car l'angoisse est quotidienne, présente, massive
et oui, elle te gene dans la perception de ses sensations alimentaires
personnellement quand je ressens de l'angoisse, j'essaie de la ressentir en pleine conscience, au moins un petit moment
c'est très dur avec l'angoisse de ne pas chercher à la calmer direct tellement on se sent en danger
mais c'est là où la pleine conscience est fort utile : en s'efforçant de se confronter à cette émotion dans le moment présent, à travers notamment les sensations physiques (fortes) qu'elle nous procure, on enclenche un processus qui va permettre de moins avoir besoin de manger pour se calmer, en tous cas pas de grande quantités
c'est important d'associer cette "minute" de confrontation avec ensuite de la dégustation réconfort, d'aliments vraimetn réconfortants.
Ce ne sont pas les mêmes (en tous cas pour moi) que ceux qu'on prend pour "éviter de ressentir"
là le but est de se réconforter, avec des aliments souvent symboliques (pour moi le chocolat noir dégeu qui me rappelle les paques de mon enfance, ou bien le riz au lait qui me rappelle d'autres souvenirs d'enfance) ou simplement bon (au gout)
et bien préparés, bien découpés, offert à toi-même par toi-même
avant même de pouvoir voir le psy (qui j'espère ne va pas "rassurer" ton angoisse, c'est tentant, mais contre-productif), n'hésite pas à abuser de la pleine conscience "à froid" genre toutes les deux heures, même juste 2 minutes, c'est un outil incroyable pour cela
n'oublie pas que le but n'est pas de "faire partir" l'angoisse, mais plutôt d'y attacher moins d'importance
c'est pour ça que la pleine conscience est utile, car en vivant l'angoisse dans le moment présent, elle se dédramatise, même si elle est forte
car dans le moment présent il n'y a pas de pensées, que des sensations
or les pensées renforcent le coté intolérable de cette angoisse vécue du coup comme un grand danger
en le vivant le plus possible dans ton corps, en accpetant que ton corps réagisse à ce qu'il suppose être un danger, tu vas améliorer ta relation à cette émotion là
ensuite sur le fait qu'elle brouille tes sensations de faim, je dirais : à l'impossible nul n'est tenu
fais simplement : au mieux !
si tu as l'impression d'avoir une bonne faim, c'est probablement que c'est le cas !!
et puis si tu te trompes, ça ne sera pas si grave que ça
il y a un fil, dans "surmonter les inconforts" qui serait pas mal pour que tu décrives cette sensation d'angoisse en pleine conscience, c'est celui là
Merci Izabelle,
Je renoue depuis hier seulement avec la pleine conscience ( j'avais clairement laché depuis plusieurs semaines ) et ça me fait du bien
C'est vrai que s'agissant d'une angoisse sourde,permanente,en toile de fond et depuis de longs mois, elle est compliquée à gérer pour moi
C'est tres différent de la peur qu'on peut ressentir comme ça,en" one shot" : je trouve que dans le cas d'une peur" one shot " c'est plus facile (pour moi )
Quand c'est un état permanent, c'est dur à reconnaitre et à vivre .
Dans l'histoire, la bonne nouvelle c'est que je SAIS que ce n'est pas mon état normal (avant de faire LC je ne l'aurais pas su,pas vu, pas reconnu )
Là je vois bien la différence entre ce que je vis maintenant et l'état dans lequel je me trouvais à la fin de l'été: je suis à 180°...et c'est cet écart - que je parviens à reconnaitre - qui va me permettre de travailler.
J'ai bien compris que ça ne partirait pas , en tous cas pas tout de suite;pour le moment,je tente de" faire de la place" et d'accepter .
J'ai refusé de le faire pendant plusieurs semaines et je vois ou ça m'a menée...
Je vais de ce pas sur le post que tu m'indiques, merci :)
Bonjour Chléa,
J'ai lu beaucoup de tes messages hier et aujourd'hui sur différents fils. Je trouve très courageuse ta décision de revenir sur LC alors que tu es encore en train de vivre des situations (au travail surtout, ai-je cru comprendre) très angoissantes.
Je me demande, si vraiment tu vis une situation de harcèlement au travail et que c'est ce qui te crée ces angoisses, si tu ne devrais pas aussi avoir recours à un autre type d'aide, avec une consultation chez un psychologue qui pourrait t'aider à mieux vivre cette situation. Et il va sans dire que tu devrais aussi chercher des solutions pour résoudre cette conflictivité accrue.
Bref, je crois que ton retour sur LC devrait t'aider à reprendre les rênes de ton rapport à la nourriture, et à te stabiliser, mais que peut-être que tu ferais mieux de laisser la perte de poids pour plus tard. Ce n'est sans doute pas le meilleur moment pour multiplier les défis.
Mais bon, ce n'est que l'avis d'une néophite.
Quant à ta question, je crois que tu en connais déjà toi-même la réponse. Il est clair que c'est ton angoisse qui doit être ta priorité en ce moment. C'est elle que tu dois gérer, plus que ta faim.
Bon courage en tout cas, je t'envoie un grand sourire.