La dégustation : beurk
Bonjour à toutes et tous,
La dégustation me semble être une étape importante et je l'attendais avec impatience.
MAIS (ben oui, y a un mais sinon c'est pas marrant), tout ce que je déguste me répugne!
ça vous fait ça aussi?
Les aliments que j'adorais, le fait de les laisser dans la bouche deviennent carrément beurk!!!!! du coup je fais l'expérience en étant déçue, frustrée........
Et vous?
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Bien des réactions différentes, comme dans tous les différents protocoles, la dégustation est ma préférée pour l'instant! Découvrir que l'on sent jusqu'aux additifs de par exemple un fromage blanc aux fruits qui n'a plus aucun intérêt, alors que le seul était le grand 0% dont il était affublé pour mieux vendre . Apprécier du bon pain de seigle que fait notre petit artisan jusqu'à en baver devant cette texture idéale une fois bien malaxée. Rouler bientôt des yeux devant la saveur la douceur du nougat tendre au miel de mon chocolatier pâtissier local, jusqu'à croquer tendrement les amandes entières ou en morceaux, quand tout le nougat a fondu! et les légumes nouveaux, tendres carottes vichy, chou vert pointu à l'anglaise avec un petit peu de beurre frais....
Alors revient l'obligation de choisir des choses de meilleure qualité, plus coûteuses mais on peut toujours être rassasiée de plus petites parts.
Bonne prochaine dégustation les filles!
Salut,
Tout comme toi, j'attendais cette étape avec une grande impatience pensant que c'était la clef de la méthode! t quelle déception!! Ce n'est pas que je m'aperçois que je n'aime pas le pain( ou autre chose d'ailleurs)....c'est tout simplement que je n'aime pas manger le pain de la sorte et en plus sans rien dessus, je mange toujours le pain avec un accompagnement, jamais le pain "tout seul".
Je ne mange pas vite et je prends toujours la peine d'apprécier ce que je mange (à part en cas de crise d'hyperphagie), mais je n'aime pas que l'on " m'impose" cette façon de manger...
Est ce qu'il y en a qui ont ressenti celà aussi au début et qui à force ont réussi à adhérer à la dégustation?
D'autant que ça dépend réellement de l'aliment.
Ce matin, j'ai testé le café...pas de surprise pour moi, je ne trouve pas ça super bon à la base, j'en bois le matin 2 ou 3 mais pas parce que j'aime ça! c'est devenu une habitude au fil des régimes...puisque à la base je buvais du chocolat au lait sucré..ensuite café au lait sucré...ensuite café au lait avec édulcorant...café avec lait en poudre et édulcorant....café avec édulcorant...pour arriver au café sans sucre....
Maintenant c'est devenu une habitude bien installée mais je n'ai pas eu besoin de la dégustation pour me rendre compte que je n'aimais pas ça...je le sais c'est tout...
En même temps je me dis heureusement que j'ai cette habitude sinon avec cette méthode, le matin si l'on a pas faim on est pas censé prendre des boissons caloriques non plus...j'ai donc supprimé mon jus d'orange qui me manque tant d'ailleurs....car il est vrai que je me suis aperçue que finalement je n'avais pas besoin de petit déjeuner...en revanche il me faut tout de même un café ou 2...même si je n'aime pas ça...bizarre, non?
A+++
Salut Marelle!
Et pourquoi tu ne te l'offres pas quand-même, ce petit jus d'orange? Au pire tu ne mangeras pas de petit déj', ou pas de collation dans la matinée... Ou alors tu anticipes le soir, en essayant de manger un tout letit peu moins histoire d'avoir une mini faim au réveil pour ton bon jus d'orange.... Et arrêter de te remplir de café nature juste parce que cela n'a pas de calorie ;o)
Merci pour ce fil de discussion car je bloque sur la dégustation... Et là vous me donnez envie d'insister!
J'ai déjà lu un début de réponse sur ce petit blocage dans un forum, il semblerait que ça soit une angoisse de manger, une peur de grossir à cause d'années de restrictions et d'aliments tabous. En fait depuis LC je n'ai plus vraiment d'aliments tabous, je mange de tout et je ne grossi pas spécialement, mais si ça se trouve j'ai encore cette peur au fond de moi et donc j'évite de me confronter à moi même ingurgitant de la nourriture... PLAisir! oui c'est le mot clef et je suis devenue aussi parfois difficile sur la nourriture... Il faut juste que je me fasse un peu plus confiance...
J'ai enfin réussi à "déguster" quelque chose. J'ai bien senti l'évolution du goû dans la bouche: très bon, moins bon, drôle de goût, puis plus bon... Par contre je n'ai pas réussi à laisser les dernières bouchées alors que je trouvais plus ça bon...
Mais je suis quand même contente... Faut juste que je n'oublie pas de le refaire car déjà trois autres repas sont passés et j'ai "oublié"!......
Huhu, je ne suis pas la seule à oublier non plus alors ^^ Bravo Newccil pour ce pas de franchi !
En tout cas fini le café pour moi, je passe au thé. Bien meilleur ! J'ai réussi à déguster du nougat à la framboise, une tuerie. La dégustation du pain m'a mis les larmes aux yeux. C'est vraiment un aliment particulier pour moi, il est emprunt de beaucoup d'émotion avec un côté doudou rassurant. D'ailleurs je ne pourrais me nourrir en féculent que de pain, ça serait tout aussi bien ^^
Allez, ce midi je pense à déguster mes trois premières bouchées ! J'ai peur d'être déçue par le gratin de courgettes mais bon ! C'est le jeu ma pauvre Lucette !
Je sens que je vais me remettre à la dégustation après lecture de vos posts. J'ai dégusté 3 aliments tabous et j'ai pris peur. Les 3 n'avaient pas du tout le goût de mon souvenir, j'ai même pleuré en dégustant l'un d'eux en réalisant que je n'éprouverais plus jamais le plaisir de mon souvenir vu que l'aliment n'est pas bon.
Pour moi la dégustation me fait un peu l'effet d'une douche écossaise. Soit je découvre que je n'aime pas vraiment le goût de l'aliment, je suis triste, je n'en veux plus, soit je découvre que j'adore le goût de l'aliment et là EME à fond, peur de manquer, envie irrépréssible de stocker ce sentiment de plaisir (pour les futures disettes lol!) et j'en mange trop.
Le seul aliment qui sort du lot c'est le pain, comme toi Ambre. Le pain, c'est quelque chose de sacré pour moi, je suis en quête permanente du meilleur pain, quand je suis à Paris je me goinfre de la baguette de Kayser ou Moisan (introuvable en Suisse bien évidemment ce qui augmente la charge émotionnelle). Je me suis mise à essayer de faire mon pain moi même. La texture, l'odeur, le bruit, les miettes, la douceur de la mie, la couleur, tout, j'adore tout de cet aliment, qui reste tabou vu le nombre de régimes qui disent de l'éliminer. C'est également le seul aliment dont je ne me lasse pas, je pourrai (et fait parfois) faire des repas entier avec du pain. Je commence à m'autoriser à manger du pain plus qu'avant (où j'essayais d'alterner les féculents comme disent les pontes nutritionnistes); et ça me fait du bien.
Pour en revenir à la dégustation j'ai essayé de déguster les 3 premières bouchées et quand je prends du plaisir, ça me propulse immédiatement à une EME : peur de manquer, du coup je n'ai jamais expérimenté dans ma bouche le changement de goût. J'ai l'impression que l'EME donne du goût à l'aliment, je sais pas si ça fait ça à d'autres personnes.
eh bien tu vois Ambre que tu as de la chance d'habiter à Paris!!!! on y trouve du bon pain...
je te dis pas à la campagne.... je fais mon pain moi-même, les invités adore mais moi j'aime le vrai bon pain, moi aussi
liegama, je reviens sur l'EME induite par le plaisir
ne serait-ce cette idée que "prendre du plaisir" est MAL ????
parce que comme tu le décris, on dirait que le plaisir te provoque une EME, donc que le plaisir serait à fuir....
ou alors peut-être cette idée que le plaisir peut nous faire perdre le contrôle
ne revenons-nous pas à ce contrôle versus toutes les parties de nous-même bien moins civilisées???
moi je trouve que l'aliment est beaucoup plus gouteux hors EME
mais ce qui donne ce "gout" dans l'EME, c'est juste le "réconfort" intense
c'est pour ça que la dégustation est aussi très importante dans l'EME-Zen, il faut pouvoir ressentir pleinement ce réconfort
...ah la dégustation !
J'ai détaillé mon ressenti sur mon blog, je ne vais pas inonder ce fil de mes impressions. Moi ça m'a aidée a être plus nuancée : rien n'est extraordinaire ou banal. Tout est bon. Ou trop bon quand j'ai super faim. Ou quand ça fait longtemps que j'en ai pas mangé. Ce que j'adorais m'a déçue, ce que je mangeais sans attention m'a étonnée.
Ça m'a rendue plus lucide sur ce que croyais aimer.
Et ça m'aide beaucoup à manger plus doucement !
Le côté pâteux ne tout m'a pas dérangée, j'avais faim ! Et puis on en rajoute un peu pour l'étape, je passerai pas toute ma vie à garder 10 secondes une bouchée avant d'avaler... 5 c'est déjà bien !
La théorie du jour ! Après tout cet apprentissage : déguster, jetter, manger que si besoin... C'est des étapes qui je crois, vont toutes dans le sens de prendre la nourriture pour ce qu'elle est. Un truc nécessaire et super bon, convivial, mais pas un ami, pas un réconfort absolu, pas un plaisir énorme et invariablement magique, pas un anti-stress, pas le moment de lâchage de la journée. Avant d'augmenter notre plaisir à manger... Pour manger et non pour noyer un truc.. on droit adandonner des illusions.. Je pense. " non, ce sushi ne fera pas de moi une personne plus comblée ". D'où cette frustration. Enfin, pour moi...
PS : oui je suis obsédée par les sushis :-)