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La tentation!

Linecoaching au quotidien Mes débuts sur Linecoaching
18 fév 2014 à 11h

Bonjour,

J'en suis à la decouverte de la faim et aux émotions qui font manger et ça y est, on me parle de 'tentation'! Enfin!

J'avais déjà écrit sur la gourmandise mais voila qui revient au même pour moi. Le programme identifie clairement la tentation comme une émotion qui fait manger. J'ai l'impression que c'est la première fois et pourtant pour moi c'est tout le problème je pense.

Quand il y a un bon repas, en famille ou entre amis, avec des mets délicieux, disponibles, et que je suis précisement là, à table, pour les manger, comment faire pour ne pas céder à cette tentation? Dans ce moments-là, j'oublie tout de LC, de ma sensation de faim. Voire, pire, je sais que je n'ai plus faim mais je n'arrive pas à resister à l'envie d'une part de tarte de ma grand-mère (vous savez, celle faite avec une pâte feuilletée maison pleine de bon beurre!).

Ce n'est pas tant que c'est une obligation sociale qui me pousse à manger ce qu'on me propose, que la réelle envie de manger ces bonnes choses, lors d'un moment agréable et convivial. J'ai envie de me faire plaisir.

C'est pareil tous les week-ends, je n'arrive pas à me controler dans ces moments-là. J'en conclus que je suis encore en mode binaire (j'applique la méthode la semaine et pas le week end) donc je suis encore loin d'être guérie!

Comment vous faites vous pour ne pas céder à la tentation de la nourriture? Vous avez des trucs à partager avec les copines? Si oui je suis preneuse. J'imagine qu'il doit se passer un truc dans ma tête mais pour l'instant je n'ai pas le declic. Je devrais me dire que ce n'est que de la nourriture, rien de plus, mais mon passé et tous les régimes que j'ai faits font que ce n'est pas que de la nourriture. Comment m'en défaire???

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28 commentaires

pour ma part,  j'ai en effet expérimenté  que  depuis que je suis plus à l'écoute de mes sensations et donc de moi-même,  j'ai un rapport tout à fait  différent à la "tentation"

par ex, si je sais que je vais avoir une occasion de manger un truc qui sort de l'ordinaire, (par ex un restau),  eh bien je veille à me garder un bon  appétit, justement pour en profiter pleinement....

ce n'est plus la nourriture, l'occasion qui passe en premier, mais moi-même

 

manger sans faim, même une bonne tarte, ne me donne plus envie

et c'est aussi parce que je me fais à moi-même des bonnes tartes tout à fait régulièrement....

je sais que la plupart des aliments, je peux les re-faire à l'envi, puisque je ne m'interdis rien

on se fait trois desserts maison par semaine, au moins,   et du coup parfois j'en ai simplement même pas envie

 

maintenant, il me semble beaucoup plus enviable d'avoir faim dans ces moments-là,  et donc je fais  "en sorte"

certes je ne prévois pas deux repas de fête dans la même journée, je fais ainsi plus attention qu'avant,  à savoir par exemple que si j'ai bien mangé le soir je n'aurais pas faim le matin

 

laisse-toi le temps de réapprivoiser toutes ces bonnes choses et aussi surtout tes propres sensations, et ensuite tu pourras conjuger les deux :  bons moments conviviaux  ET  manger à sa faim

Ah Cécile, nourriture = graal, je vois bien, mais ce n'est pas pathétique !  Ton sujet m'a bien interpelé, car moi aussi, lors de repas conviviaux, je perds toute notion de LC et de ma faim, et je mange, je mange, par plaisir de la bonne nourriture à partager et par envie de prolonger ce moment en bonne compagnie. J'ai encore vécu ça hier soir lors d'un repas entre copines et ce soir ce sera sûrement pareil, raclette - la "vraie" avec la demi-meule de fromage, pas celle avec les petits poëlons et le fromage en tranche ;-) - chez mes parents, et je sais déjà que je ne vais pas écouter ma faim mais ma gourmandise, malgré mes bonnes résolutions. Je vais tout de même essayer d'appliquer au moins un peu les conseils que Fred et les autres ont postés ici  ;-)

Bonne suite à toutes !

En tout cas ça me rassure de voir que je ne suis pas seule dans mon cas! et peut-etre qu'il n'est pas complétement désespéré!!

Alors Aislinn, pour ce soir j'allais te dire de determiner tout de suite un nombre de tranches de fromage mais avec ta demi-meule, impossible! :)

Mange doucement, fais des pauses entre chaque 'raclage' et puis un peu de RPC au cours du repas histoire de limiter un peu la casse. Je dis ça mais je sais que je n'y arrive pas moi-même........

Bonne chance! Tu nous diras demain comment tu as géré!!

Izabelle,

Tu es guérie toi!! Quand tu dis que manger sans faim ça ne te fait plus envie, tu me fais rêver. Ca veut dire que ce n'est plus un effort pour toi de t'arreter de manger quand tu n'as plus faim, c'est naturel. J'ai l'impression que ça ne m'arrivera jamais.

Tu crois que tu as encore des choses à régler pour être encore ici? J'ai l'impression que tu as atteint le but ultime de LC!! 

en fait je reste ici pour le simple plaisir de papoter avec vous

et d'aider les nouvelles comme moi on m'a aidé....

 

parfois m'arrêter de manger  entraine une "légère" frustration, mais cela n'a plus rien d'un sacrifice ou autre....  ce n'est pas une victoire, c'est juste la routine

la plupart du temps c'est en effet naturel et je n'y pense pas

 

cela m'arrive en revanche de temps en temps d'avoir des "périodes"  où j'ai des envies de manger le soir,  lorsque des émotions un peu trop refoulées refont surface....

quand je les accueille et que je leur fais une place, la nourriture reprend tout de suite sa place normale et je n'y pense plus!!!

ça, surtout ça fait du bien....

 

en tous cas, ça m'a pris quand même un peu de temps, car j'avais un vrai fonctionnement de mangeuse émotionnelle depuis mon enfance, mais  cela se fait  "peu à peu", il ne faut pas chercher à tout réussir d'un coup

Moi je te félicite Izabelle,

Que tu sois ici pour nous motivée comme d'autres l'on fais pour toi c'est une preuve de bonté et c'est très agréable que tu nous face part de tes victoires, de tes conseils , de tes réponses aux questions qu'on se posent toutes (et tous)  et de ton soutien fort important.

Moi aussi je suis du genre Weekend on oublie tout et malheureusement j'ai beau essayer de me résonner l'éternel revient au galop mais j'y arriverais avec le temps je sais qu'il faut ce laisser le temps et ce qui est rassurant qu'on est beaucoup dans ce cas ou weekend = catastophe alimentaire mais je pense aussi que c'est parce qu'on est pas dans notre environnement de la semaine (calme, seule...) et c'est encore trop difficile pour nous à gérer en communauté car en plus je sais pas vous mais moi mon entourage comprend pas ma démarche et attendent des "résultats physique" que pour l'instant je ne suis pas en mesure de leur apporter car -1kilo seulement  mais je leur prouverai que LC est la meilleure méthode.

Bonne soirée à toutes merci pour vos posts y compris Lorraine, Mince de loin, et d'autres que j'oublie surement mais le coeur y est ;-)

Au plaisir de vous lire... Aurélie

[quote=cecilegab]

J'imagine qu'il doit se passer un truc dans ma tête mais pour l'instant je n'ai pas le declic.

[/quote]

Pour moi, ça n'est pas un déclic dans la tête, c'est un apprentissage, notamment corporel. Je ne sais pas si ça fera un jour un déclic dans ma tête, mais ce que ça me fait pour le moment, c'est une familiarisation avec des sensations, qui font que je préfère ne pas faire un week-end trop copieux, à cause des sensations corporelles positives que j'ai quand j'ai respecté ma faim et mes envies.

[quote=cecilegab]

Je devrais me dire que ce n'est que de la nourriture, rien de plus, mais mon passé et tous les régimes que j'ai faits font que ce n'est pas que de la nourriture. Comment m'en défaire???

[/quote]

Ca n'est pas que de la nourriture. Il y a toujours davantage, derrière les aliments (j'ai adoré lire les passages sur ça, dans "Mangez en paix" du Dr Apfeldorfer, ça m'a beaucoup appris). Une tarte de ta grand-mère, c'est de l'amour, c'est son expérience, son plaisir à nourrir son entourage, sa patience à pâtisser, le temps qu'elle a passé à faire et à refaire jusqu'à obtenir ce résultat, son obstination ! En mangeant cette tarte, tu manges tout ça. Donc non, ce n'est pas que de la nourriture. C'est bien pour ça que ça n'est pas facile !

Le conseil de Noelle est excellent (avoir la recette, en emporter pour plus tard). Discuter de la recette, exprimer le désir d'en profiter une fois chez toi, ça permet aussi à l'amour de circuler. Avoir la recette des truffes au chocolat noir de mon frère m'a aidée à ne pas trop me lâcher dessus à Noël, et c'est aussi une forme de remerciement envers lui, qui avait pris la peine de les faire. En emporter pour plus tard, ça m'aide, quand je suis chez mes parents, à ne pas prendre de la brioche maison au petit-déjeuner alors que je n'ai pas faim au petit-déjeuner, et c'est aussi une forme d'échange d'amour : ça fait plaisir à ma mère de me nourrir, même en différé, et ça me fait plaisir de manger ce qu'elle confectionne.

Mais je dépasse toujours ma satiété, chez mes parents. On est en famille, c'est festif, on est content. Je la dépasse cependant de moins en moins. L'avant-dernière fois, il m'a fallu une bonne demi-journée pour avoir de nouveau faim, au lieu d'une journée. Là, en un quart de journée, elle est revenue. Pour y arriver, je fais un tour côté cuisine pour savoir ce qu'il y a au menu. Et je fractionne en conséquence. Si j'ai une grosse envie de brandade de morue, je prends peu du reste. Si c'est le dessert qui me tente, je prends peu des autres plats et une part normale du dessert. Je fais aussi impasse sur ce qui me tente peu, ça me laisse de l'appétit pour ce qui me tente vraiment. Je laisse aussi de côté ce que je mange couramment chez moi, sauf si j'en ai très envie (par exemple une mandarine : je m'en suis régalée ce week-end chez mes parents, parce que j'en avais très envie, mais en principe, je les évite, je préfère les gâteaux de ma mère, que je n'ai pas chez moi). Mais les repas de famille, chez nous, ça tient un peu du buffet. Il y a plein de choses sur la table, et chacun se sert comme il veut. C'est parfois rageant de voir que "comme je veux", c'est à peine un quart de ce qui est dans l'assiette de mes frères ou de mes belles-soeurs (même mon neveu de 4 ans a un plus gros appétit que le mien - quoiqu'il ne finit pas ses assiettes, donc peut-être pas). Mais ça fait du bien de ne pas me sentir lourde après le repas, d'avoir faim au repas suivant, de ne pas sentir que je dois manger absolument d'un aliment, parce que c'est maintenant ou jamais, de ne pas me demander comment je vais rattraper "ça", comme quand j'étais au régime. "Ca", c'est du bonheur familial, ça ne se rattrape pas, ça se déguste, mais ça se déguste en entier : l'aliment, oui, et puis son histoire, la conversation, les gens, le mouvement, tout  - mais pas forcément en même temps. Quand je suis chez mes parents, je suis plus attentive à ne pas mettre un aliment dans ma bouche si je participe à une conversation, même simplement avec les oreilles. Finis les avalages rapides de bouchées pour pouvoir donner mon avis dans une conversation. Soit je ne donne pas mon avis dans la seconde (et bon, je dois reconnaître que le monde n'y perd pas tant que ça, même si j'adore mettre mon grain de sel partout), soit je diffère ma bouchée.

En tous cas, c'est drôlement intéressant de "travailler" sur les repas conviviaux, notamment familiaux. Il y a de la matière, et on y voit l'évolution de notre comportement, ou bien on y met le doigt sur ce qui coince.

oui je te renvoie le remerciement car c'est la lecture de ce sujet qui m'a permis d'aller fouiller de ce côté là avec elle...smiley

Derien c'est a sa que servent les post et c'est la qu'on voit que chacune d'entre nous peut apporter aux autres moi je pense que mon probléme est que je ne m'ecoute pas assez sur la faim est du coup je mange sans avoir vraiment faim et apres je suis en décaler avec les repas sachant que je suis encore chez mes parents/beau parents pour quelques mois c'est difficilement gerable sachant que je ne fais pas les repas... Bonne soiree encore merci pour le tuyau ;-)

Comme j'ai la chance de me faire suivre par une psychologue du GROS, j'ai abordé cette question avec elle...en ce qui me concerne, nous avons convenu que, n'étant pas à l'écoute de mes sensations, je n'ai aucune retenue par rapport aux tentations. Ce n'est pas vraiment une EME, c'est plutôt une difficulté à m'écouter, renoncer à reprendre de ce si bon gateau parce que je ne m'écoute pas...à stimulus identique ( finalement je ne suis pas la seule à être exposée au bon gateau), le fait de ne pas être à l'écoute  fait que je suis la seule à aller nettement au delà de ma faim...

je te livre cette reflexion, pas sur que ça soit ton cas, mais on sait jamais!wink