Moi, peur de la faim ? Jamais !
Bonjour, je voudrias vous faire part de ma dernière prise de conscience en date :
Je viens de terminer l'expérience de la faim (étape je découvre la faim) et, ô surprise, dans mon bilan je lis :
"Votre faim atteint des intensités élevées, alors que vous n’avez attendu qu'une 1H30 pour manger. Il est possible que vous supportiez mal la sensation de faim. Cette intolérance peut aboutir à un mauvais contrôle du comportement alimentaire et à des consommations excessives. Les expériences suivantes vous aideront à mieux supporter votre sensation de faim et donc, à mieux gérer votre comportement alimentaire."
Moi ? Peur de la faim ? Jamais !
J'ai questionné une coach pour savoir ce qu'on entendait vraiment par-là. Qu'est ce qui leur fait dire que je ne tolère pas la faim, c'est quoi alors une "vraie grande faim", si ce n'est pas ce que je ressens moi au bout d'1H30 ? Au bout de combien de temps un mangeur régulé la ressent-elle ???
Voici la réponse :
" [...] Il faut estimer qu’à moins d’un repas par jour on a expérimenté la grande faim dans sa journée. Donc si vous sautez deux repas d'affilée, vous devriez en faire l’expérience dans la journée.
Cela ne s’estime pas en terme de chiffre, ni ne peut s’estimer de façon précise, puisque cela varie d’une personne sur l’autre. Mais le nombre de repas aide à donner un ordre de valeur. [...] "
Donc, oui, j'ai peur de la faim...
Depuis que je sais ça, bizattement, je ne côte plus jamais ma faim au-delà de 6. Je me jette beaucoup moins sur mes en-cas dans la journée dès que j'ai un creu dans l'estomac. La faim deviens mon amie, je prends plaisir à l'avoir avec moi.
En fait, je me rends compte qu'avant, je paniquais dès que je sentais les premiers signes de faims.
C'est fou, de se méconnaître à ce point !
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Répondre
Tu as déjà fait un bilan sur ça, avec un médecin ? J'ai lu dans "Maigrir, c'est dans la tête", du Dr Apfeldorfer, qu'il y avait parfois des faims après un bon repas, liées au fonctionnement du pancréas (qui secrète trop d'insuline pour juguler l'afflux, si j'ai bien compris). Je ne sais pas du tout si ça entre dans le contexte que tu as vécu, mais si ça t'inquiète au point de te faire hésiter à sauter ton petit-déjeuner quand tu n'as pas faim, ça vaut le coup de creuser. Autant être le mieux possible dans son corps, on a déjà suffisamment d'inconforts inévitables à gérer sans ajouter ceux qui peuvent se régler.
oui, c'est le passé tu as raison Izabelle ( je suis en train de lire " le pouvoir du moment présent"lol)
mais honnêtement, j'ai des doutes sur l'eme: j'étais l'esprit occupé par mon taf sur mon ordi, dans mon bureau,seule, pas de sensations desagréables, juste en train de bosser efficacement sans me poser de questions...
et puis je ne suis pas très sujette aux eme en dehors des repas...autant j'ai compris que de manger sans faim aux heures de repas et un peu trop au cours de ces mêmes repas étaient l'équivalent de vraies eme ( peur d'avoir faim, du vide)
autant je n'ai , en dehors de la tentation d'un paquet de biscuit ou de bobons ouvert sous mes yeux, très peu d'eme dans la journée...le soir , je me laisserai facilemente tenter sans forcément avoir faim, par une petite douceur, pour me faire du bien, par gourmandise, mais pas dans la journée, et encore moins au boulot...
et puis peut on avoir une vraie faim ( niveau 7) liée au eme?
ce que j'ai voulu partager c'est que j'ai remarqué c'est que de sauter un repas dans une journée me fait plus facilement dégoupiller la sensation de faim très rapidement pour le reste de la journée...et que je dois être vigilante à ce moment là pour ne pas laisser passer les signes peu présents pour l'instant de petites faim car je passe très très vite à la grande faim, avec le mal de tête ( ce qui n'est pas le cas les jours où je fais mes 3 repas). Là c'était presque l'heure habituelle de la faim de mon "gouter" qui s'est manifesté avec beaucoup plus de "vigueur " que d'habitude.
et puis quand je dis dure à satisfaire c'est plutôt que si je n'avais pas eu l'expéreince avant de la grande faim, j'aurai surement plus mangé à ce moment là mais là j'ai attendu une dizaine de minutes pour me rendre compte que ça finissait par disparaitre. C'est plus dur d'arrêter de manger quand ona très faim je trouve car la satieté arrive plus tard...
oui l'essentiel c'est de t'observer et donc de te connaitre
c'est vrai que la grande faim est plus dur à satisfaire, en effet
moi en ce moment, comme j'ai tendance à confondre un peu faim et EME (qui peuvent tout à fait s'annoncer sans crier gare, et sans aucune tentation), je me base sur mon estomac
il ne me trompe jamais, quand j'ai faim, il tiraille..... c'est une sensation que je ne retrouve que lorsque j'ai faim....
parfois j'ai une sorte de fringale du tonnerre, en plein après-midi, sans aucun évenement émotionnel
je me retourne vers mon estomac pour voir ce qu'il en pense...
eh bien non, il est "en paix" pas de tiraillement en vue, besoin de rien.....
dans ces cas -là, en ce qui me concerne, j'ai fini par comprendre que c'est l'hyper-stimulation sensorielle que je ne supporte plus (notamment devant ordi, ou dossier compliqué)
mon système nerveux s'affole, me donne une pseudo-sensation de faim
mais l'estomac, lui, ne "bouge" que lorsque j'ai vraiment faim
mais dans ton cas, marie, en effet, ça peut être simplement que tu as plus faim parce que tu as sauté le petit dej
Depuis quelques jours, je sens que je vis de nouveau la peur de la faim. Je m'en doutais ; alors je me suis remise à noter mon degré de faim, entre 0 et 10.
Eh bien je suis quasiment tout le temps en dessous de 5 - 6, signe chez moi de la bonne faim.
C'est ce qui pourrait expliquer qu'en ce moment, niveau poids, je stagne.
Je suis surprise car ça faisait un moment que je n'avais pas ressenti cette peur d'avoir faim. Ou alors elle est là depuis toujours ; sauf que, comme je travaillais sur d'autres points sensibles, j'avais peut-être un peu mis cette peur de côté ?
Bref. Je suis contente d'avoir fait cette nouvelle prise de conscience. Je sens que j'avance !
Du coup, je vais sans doute refaire quelques défis sur la faim. Et puis accueillir cette peur et tenter de voir s'il n'y a pas une "Mme quelque chose" (pensée automatique) qui se cache là-dessous...
Au plaisir de vous lire
En effet, mon expérimentation prouve que j'avais du flair : je mange surtout quand j'ai une petite faim !
Ce matin je n'ai pas pris mon petit-déjeuner. Et ça fait du bien de refaire l'exercice des petites / moyennes / grandes faims.
Au réveil j'ai assez vite ressenti un léger vide dans l'estomac. En fait il doit être plutôt lié à cette tension qui s'installe automatiquement en moi dès que j'ouvre les yeux, et qui est lié au stresseur poids...
Cette sensation de vide a vite disparu.
Là je ressens plutôt un creux à l'estomac + quelques gargouillis + un très léger mal de tête, un peu comme un mini étourdissement.
Et elle est là, ma bonne faim ! Ces sensations déjà vécues et que j'avais zappées !
Sauf que... ben... j'ai rien à manger, là !! :-)
Du coup, il va falloir que je mange avec une grosse faim à midi. Et ça je n'aime pas trop...
Bref. Comme quoi, rien ne vaut, encore une fois, l'expérimentation, l'épreuve, le vécu !
Au plaisir de vous lire
Marieal. J'ai pensé la même chose qu'Izabelle; ça sent l'eme ta faim de loup qui surgit sans prévenir ! ça me rapelle mes eme propres aux périodes festives durant lesquelles je mange trop.
Bonne chance !
Quand j'ai mal à la tête, ou au ventre en période de règles, si ça ne passe pas, je prends un anti-inflammatoire, et souvent, il me donne faim (et donc je mange, que ça soit un besoin du corps pour avoir de l'énergie ou un besoin du corps pour absorber le médicament sans dommage ou une EME).
si si le repas était bon et pas très léger...
du genre: chipirons en entrée, cote de boeuf, patate, mousse au cocolat, vin...un vrai bon repas avec des copains!
du coup le lendemain matin, pas de petit dej, je commence à avoir faim à 12h, je mange avec ma bonne faim à 13h un repas normal (pour moi) (viande pot au feu, légumes, une demi tranche de pain, banane) à satieté
et 16h30: mal de crane+++ et faim de loup qui apparait une demi heure plus tard, que j'ai eu du mal à satisfaire...sans aucun contexte emotionel ni stress
j'ai l'impression que le fait de sauter un repas, me fait faire des rebonds glycemiques dans la journée...
pour moi j'ai plus d'impression que ta faim de loup est une EME
l'indice qui me fait dire ça, c'est que ça soit "dur à satisfaire"
généralement la vraie faim est très très simple à satisfaire
lorsque c'est dur à satisfaire, c'est presque toujours des EME...
enfin dans mon expérience à moi, car c'est sûr que personne ne peut être à ta place
l'EME peut aussi être déclenchée par le mal de crâne, qui est un inconfort, en soi, ainsi que par des pensées qui ne sont pas tout à fait conscientes
enfin, tout ça c'est le passé!!
l'essentiel maintenant est de continuer à te concentrer sur ta faim dans le moment présent
on a tous des épisodes comme ça
non je ne m'inquiète pas pattie , j'ai même recommencé hier matin et ce matin cause que ça fait trois soirs de suite que je fais "bombance"...
non et je confirme, je suis plus susceptible de basculer vite dans la grande faim (comme un contre coup glycemiqu)e après un avoir sauté un petit dej, je l'ai encore testé cet am...mais je le sais , c'est tout, faut juste prendre mes précautions et avoir une collation bien prête si je sors...