Notre entrainement quotidien à l'imperfection
Voilà un nouveau post pour noter à chaque fois qu'on a laché prise sur une "perfection", et qu'on s'est "contenté" de faire une tache à 80%, ou laisser qqcse inachevé, ou autre.......
voici la liste des actions proposées sur le site, mais on peut en trouver des tas d'autres....
- Rendre un travail avec un petit retard
- Faire une erreur de calcul mineure
- Oublier un élément secondaire
- Faire une faute d'orthographe ou de français
- Faire une tache sur un document ou un vêtement
- Prétendre qu'on ne sait pas, alors qu'on connaît exactement la réponse ou la solution
- Acheter un objet pour un tiers qui n'est pas exactement celui demandé
- Laisser une partie d'une pièce de votre logement sale ou mal rangée
- Servir un plat partiellement raté à ses invités (rôti brûlé, plat manquant d'assaisonnement...)
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En ce qui me concerne mon "combat contre le perfectionnisme" s'applique à la broderie. Je fais du point compté. Et bien que je lutte ardemment contre ça, il m'arrive encore de défaire ce que j'ai passé des heures à broder parce qu'il manque un point (ou que je n'ai pas utilisé la bonne nuance).
C'est idiot parce que personne ne peut voir l'erreur (même pas moi si je ne vérifiais pas sur ma grille). Du coup j'appelle plutôt ça du masochisme que du perfectionnisme.
- Faire une faute d'orthographe ou de français
Ça par contre j'aurais beaucoup de mal à ne pas corriger même s'il m'arrive d'en faire par inadvertance. Je vérifie plusieurs fois mon texte avant de l'envoyer. Et si le correcteur "d'hortaugraffe" ne me satisafait pas, il y a Chéri, qui est un champion, pour m'aider.
Lol Noelle, je suis un peu comme toi, parfaite dans l'imperfection ! et mon crédo c'est plutôt : celui qui n'est pas content regarde ailleurs !!! je crois que c'est une rebellion par rapport à ma mère, maniaque de l'ordre et du ménage... Bon même si j'avoue que souvent je peste après mes filles qui sont bordéliques au possible (mais je ne peux pas leur jeter la pierre, je ne suis pas un exemple, sans aller dans l'extrème).
Le fait que j'enseigne une technique manuelle aussi doit m'aider, parce que je sais que je ne peux pas exiger la perfection de la part de mes élèves quand c'est leur première fois, du coup j'encourage beaucoup, je rassure en leur disant que le résultat final global sera très bien, et que ça ne peut pas être parfait sans beaucoup de pratique (et encore, je vois toujours des défauts dans mes propres productions, mais il n'y a que moi pour les voir apparemment !)
je vous invite à lire le petit livre 'la femme parfaite est une connasse", vous verrez, c'est très drôle... mais à prendre au 36 ème degré surtout, parce que forcément, on se reconnait dans certains des traits décrits !!
eh bien en fait beauocup de perfectionnistes ont des maisons très dérangées et détestent le ménage
moi la première..... ma chambre est infame, des tas de vetements à ranger depuis des jours
c'est mon mari qui fait le ménage tellement "je ne vois pas" la poussière
je pense que c'est parce que c'est une "tâche" qu'il faut refaire régulièrement
moi mon raisonnement de base c'est "pourquoi nettoyer la poussière puisque demain une nouvelle couche va se redéposer?"
j'adorerais avoir la salle de bains toujours nickel, mais c'est "impossible", du coup ça me décourage
par contre, là le coup de "je fais un repas pas parfaitement abouti" c'est juste l'horreur pour moi.....
sans doute parce que la cuisine m'a toujours attiré des tas de compliments, et que le perfectionnisme que j'y mets (et dont mes amis se moquent souvent d'ailleurs), c'est pour moi un façon de manifester mon affection
alors là, je le vis très difficilement en fait..... presqu'un deuil
donc bon exercice pour moi en l'occurence
mais ça me fait me sentir mal.... en fait je m'aperçois que c'était une petite béquille, ce truc-là......
trop facile de réussir un gateau, plus facile que mon boulot bien prise de tête....
et on s'attire des tas de compliments à peu de frais......
donc jusqu'à demain, je serais encore sur ce défi..... presque 10 fois par jour j'ai l'idée de faire qqchse "en plus" pour que le repas soit mieux et je me fais violence....
vous allez croire que je suis folle!!!
Et ben ton post, j'aurai pu l'écrire Izabelle !
Moi, aussi, le ménage je m'en contrefiche, je fais le minimum, et alors je suis vraiment bor......!
C'est vraiment autour de la cuisine, aussi parce que c'est quelque chose dans laquelle je me défends, et aussi c'est à travers elle que je dis mon affection pour les gens...
Mais je suis quand même un peu moins obsessionelle ( avec des idées de menu toujours très arrêtées où je faisais tout de l'apéro au dessert et qui ne pouvaient pas être contournées!) ...;depuis 2-3 ans (avec LC)
Maintenant, je suis moins "cuisinière psycho rigide" .Je propose -plus- ce que mes amis/famille aiment (et ça peut être tel gâteau acheté chez tel patissier) et ce pour qui ce n'est pas important ce qu'il y a dans l'assiette mais qui sont plus sensible au choix du vin..Pour d'autres qui ne se rendent pas compte du temps passé je m'en fais moins...Ceux pour qui ça compte et qui savent faire pareil pour moi, je continue à me donner du mal
Et j'ai fini par réellement comprendre (il n'y a pas très longtemps) que même avec des défauts, on pouvait m'aimer et qu'il y a des personnes pour qui manger est assez secondaire, elles sont plus sensibles à l'ambiance par exemple...
Tiens bon, Iza tu y es presque, et après observe les réactions, je parie que tout le monde sera content quand même
Bon courage Izabelle. La douleur de poursuivre ce défi se sent à travers ton message.
Perfectionniste j'étais, perfectionniste je suis moins grace à LC.
J'avais commencé des exercices avec "aller faire mes courses avec des collants filés", puis ne pas effacer mes fautes dans mes mails persos ou ceux envoyés sur LC. Puis au niveau cuisine, baisser d'un cran dans la quantité de mes prétentions culinaires à proposer lors de fêtes ou de repas de famille...
Par contre je vous rejoins dans la catégorie des "bord...." incurables. Mais là j'en souffre malgré tout, avec cette impression de me battre contre des moulins à vent. J'ai beau mettre en oeuvre des plans de bataile, rien à faire, je n'y arrive pas.
j'ouvre le bal, hier j'ai pris une décision presque douloureuse
je dois faire un repas samedi pour une trentaine de personnes, et au lieu de faire un dessert "qui en jette" (quitte à y passer mes soirées), j'ai décidé de faire un dessert tout simple, qui sera bon, mais qui n'en "jettera" pas...
je vous jure que c'est presque douloureux pour moi, mais je sais que c'est important
je n'irais pas jusqu'à faire qqchse de râté quand même, mais déjà plus simple
de plus, le menu ne sera pas tout à fait " abouti" dans le sens où je le perçois, au niveau de la complémentarité des plats, et ça aussi ça me fait violence
voilà, je m'entraine à l'imperfection.....
et vous????
Allez, je rentre dans la danse
J'avais fait cet outil là, et oui, ça a été difficile pour moi de trouver les exos à faire et douloureux en particulier le côté "faire la cuisine" , (c'est mon job à la maison et famille et amis sont sensibles à ma cuisine)
Ce qui fait écho dans l'exemple que tu donnes : j'avais une tarte et pour la première fois de ma vie je n'avais pas fait la pate brisée. Ca m'a demandé un effort surhumain. J'ai observé mari et enfant à table pour voir leur réaction : ils ont trouvé la tarte bonne, n'ont pas remarqué de différence "Ah si maintenant que tu le dis".
En tous les cas cela ne leur a pas posé problème et là j'ai vraiment relativisé !
Depuis ,j'ai aussi compris/réalisé que lorsqu'on est dans l'action, on ne peut/doit pas viser la perfection, sinon, on n'agit pas souvent, je pense à mon boulot. Faire c'est prendre des risques : celui d'échouer, celui de ne pas bien faire (et d'ailleurs bien faire pour qui ? c'est souvent nous qui sommes intransigeants avec nous mêmes et pas tant les autres)
Je suis en plein dedans.
J'ai une prospective financière à faire sur les 3 années. Mais il y a dons notre fonctionnement beaucoup d'incertitudes ... alors je fais les calculs "à la serpe" (comme on dit aussi!) et de toute façon pour l'utilisation qui est d'avoir les grandes tendances ça ira bien.
Je ne cherche pas à contrôler tous les paramètres pour avoir les chiffres exact de production à l'unité près...
Coucou,
J'ai abandonné l'idée d'être une fée du logis, toujours tirée à 4 épingles, toussa toussa ... Je suis l'ennemie jurée du maquillage au millimètre, voire du maquillage tout court. Chez moi, un vêtement habille, il n'est pas là pour décorer. D'ailleurs, j'ai beau faire, en tailleur, je suis sûre de tacher la chemise, faire craquer une manche, me tordre la cheville en escarpions. Mon costard à moi, c'est vieux jean et polaire. Le coiffeur ? Une fois tous les tremblements de terre.
En ce moment, je prends des cours d'enluminure. Eh bien je le sais : je suis maladroite. Ben ouais. Mais j'adore l'enluminure. Et tant pis si mes lignes ne sont pas nettes, que je dépasse en coloriant (ben ouais, je fais des coloriages comme une môme).
Je suis l'imperfection même au tricot. Je fais plein de choses à ne pas faire : commencer une pelote par l'extérieur, pas faire d'échantillon (la flemme), arrêter la pelote au milieu du pull, tricoter sous le bras, coudre le pull terminé de façon approximative ...
Je suis l'imperfection même vis-à-vis de l'alimentation. Hier soir, j'ai fait un dîner de biscottes à la confiture parce que je suis revenue de l'enluminure vers 20 h 30 et que je n'avais rien d'autre à manger rapidement alors que j'avais faim. On est très loin du plat de viande/légumes/fruit au dessert. Mais j'ai remarqué que je n'en meurs pas. Ce soir, ça a été un croque-monsieur tout prêt. Ouais, tout prêt.
Quant au ménage, mon lit n'est jamais fait ou presque, mes fringues traînent, et ranger mes livres qui traînent, ben oui mais en fait ... non. La table de ma cuisine est un souk incroyable. Tant que j'ai une place pour le petit-déj, pas de problèmes. Et je préfère ne pas parler du reste.
Et oui, je ne fonce pas comme une folle à vélo en grande sportive, pour tout dire je glande sec sur les pédales. Pour moi, une salle de sport rappelle les salles de question du Moyen-Âge. Je prends l'ascenceur, une vraie fainéante. Pas un modèle en tout cas.
Je me couche tard, si je pouvais ignorer le réveil le matin, ça me plairait énormément, je me réveille la tronche fripée et je ne vais même pas me faire une beauté avant de prendre mon café. Mon café du matin compte plus que tous les préceptes hygiénistes. Sinon, je suis un briquet sans gaz ni étincelle.
Stop ou encore ?
Shack'