Pose ta fourchette!!
Hier j'ai posté un petit billet sur mon blog, et au vu des commentaires positifs que j'ai reçu, je me permets d'en faire un copier-coller ici, pour faire (peut-être) profiter d'autres personnes de ma nouvelle découverte!
Il y a quelques jours j'écoutais de la musique en mise aléatoire. J'ai régulièrement des exercices de RPC qui passent, car j'ai dans mon baladeur toutes les RPC de LineCoaching, mais aussi les méditations de Christophe André, Bernard Giraudeau (jon kabat-zin) et les exercices du livre "manger en pleine conscience. Ça devrait me motiver, mais.... :-)
Quoi qu'il en soit voilà que dans mes écouteur j'entends un enregistrement pour apprendre à manger moins vite, tiré du livre manger en pleine conscience. Par curiosité je l'ai écouté. C'est tout simple: il suffit de reposer ses couverts sur l'assiette entre chaque bouchée. Mais pas faire semblant. On pose sa fourchette, et quand on a bien mâché sa bouchée, avalé, que plus rien ne subsiste dans la bouche, on a le droit de reprendre sa fourchette. Cet exercice m'a tout de suite parlé, car il s'agit d'un exercice "mécanique". Je ne suis pas du tout hermétique à la pleine conscience, bien au contraire. Mais j'ai beaucoup de peine à faire des respirations avant de manger ou autre. J'ai donc essayé d'appliquer ces conseils. Et pendant que je le faisais je me suis observée. Au début, nickel. Je prends une fourchettée, je savoure ma bouchée, la fourchette sagement reposée au bord de mon assiette. Quand ma bouche est bien vide, mes molaires débarrassées des dernières herbettes (j'y peux rien, mes dents accrochent tout!! Des grains de framboises aux feuilles de romarin!!)
Je savoure mon assiette de cette manière. C'est agréable. Je suis détendue. Mais arrivée aux deux-tiers de mon assiette, je commence à ressentir une certaine lassitude à manger. Alors que la faim est encore présente, et le goût de mes aliments toujours satisfaisant. Mais c'est long de manger comme ça!!! C'est fatigant!! La lassitude fait gentiment place à une sorte d'empressement. Une sorte d'urgence s'empare de moi. Il faut que j'augmente la cadence. Je VEUX finir mon assiette rapidement, je veux que cette lenteur s'arrête! Comme je ne suis plus novice, malgré mon recommencement de programme à zéro, je sens l'eme de fin de repas arriver. Je n'aime pas sentir cette espèce de frénésie qui m'envahit. Malgré l'envie dévorante de finir mon assiette en mode baffrage, je m'oblige à poser ma fourchette entre chaque bouchée. Puis je me lève pour aller faire la vaisselle et couper avec cette eme qui commençait à pointer le bout de son nez!
Durant l'exercice j'ai repensé à deux choses: d'abord à ma mère qui a été mince sans efforts toute sa vie, en mangeant vraiment tout ce qui lui faisait plaisir, mais qui, il n'y a pas de hasard, était toujours la dernière à finir de manger!!
Ensuite je me suis rappelée que petite j'étais moi aussi parmi les derniers à finir de manger. Puis à quinze ans j'ai commencé une école professionnelle, donc finis les repas à la maison. Je mangeais au réfectoire de l'école, et je me souviens que c'était pour moi une torture de manger devant les gens. Impossible aussi de manger dans la rue. J'étais une ado hyper timide, et le regard des autres sur moi m'était très très difficile à supporter. Je me retrouvais donc à angoisser de chaque repas, sachant que je devrais affronter le regard des autres sur moi, à chair fin de repas, quand tout le monde avait fini son assiette et que j'en étais, moi, qu'à la moitié!! Je me suis donc entraînée, forcée à manger super vite pour éviter cette situation. Et j'ai très bien réussi. Je suis devenue une avaleuse de bouffe, finissant avant tout le monde.
Aujourd'hui j'ai 32 ans, je suis nettement plus ouverte et à l'aise en société. Il est grand temps que je redevienne une mangeuse qui prend son temps. Ce sera bénéfique à mon poids car une bonne façon de réduire les portions, et les effets collatéraux d'une bonne mastication et d'une réduction des portions c'est bien-sûr une digestion sereine!
Je vais donc essayer d'appliquer l'exercice du poser de fourchette le plus souvent possible. J'ai d'ailleurs mis une alarme dans mon iPhone pour me rappeler chaque jour à midi pendant un mois de manger lentement! On verra ce que ça donne! Le but étant évidemment qu'au bout d'un mois j'aie acquis l'automatisme de ralentir le rythme!
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Bravo Liegama, c'est géniale d'être ainsi soutenue par son mari. C'est pas toujours facile au resto le regard de reproche des autre parcequ'on à pas fini. Malheureusement dans la tête des gens si on fini pas c'est qu'on n'a pas aimé.
Pour mon premier jour "je pose ma fourchette" je me suis pas trop mal débrouillé.
A suivre dans le tps.
Coucou je me joind a vous. Je suis tout le TPS en mode TGV pour manger et comme plusieurs d'entre vous j'ai peur d'arriver à sasiete trop vite et d'être obligé d'en laisser
pour ce soir, bonne élève, j'ai mangé doucement et j'ai posé ma fourchette entre chaque bouchée. Mais je n'y arrive pas encore à chaque repas.
C'est dur...
Bravo les filles, je vois que vous continuez bien le lâcher de fourchette!
Moi j'ai complètement décroché. Au boulot c'est la merde, depuis 10 jours je travaille 10h par jour, 6 jours sur 7. Je prends à peine 10 minutes pour manger à midi, et le soir souvent je suis trop fatiguée pour cuisiner des trucs corrects (et encore je suis contente quand j'ai le temps de faire les courses! J'ai bien descendu mes placars-réserves!)
Malgré tout ce stress je n'ai pas pris un gramme, au contraire, depuis la réinitialisation de mon programme en juin j'ai perdu un bon kilo.
Il y a toujours des hauts et des bas, mais en ce moment je constate que sans penser à rien, sans faire ni rpc ni exercice du programme, sans me retreindre, je suis stable. Je suis assez bien aussi au niveau digestion, et j'ai enfin trouvé des jeans slims dans lesquels mes cuisses sont à l'aise et les fesses à l'intérieur grâce à leur taille haute (comptoir des cotonniers, pour celles que ça interesse!)
J'arrive à gérer le stress et la colère qui m'habitent souvent au boulot sans me jeter sur le chocolat (je n'en ai pas souvent envie, il fait trop chaud...)
Enfin voilà, cela fait presque une année que je suis là, et je me sens bien, même si au final je n'aurais pas perdu de poids. Mais je n'en ai pas forcément besoin, sauf critères de mode... J'ai vraiment gagné e sérénité avec la nourriture, je n'ai plus que rarement des eme-compulsions...
Quand ça m'arrive, je sais ce qui m'arrive, c'est agréable de se sentir responsabilisée, pas culpabilisée.
Je vous souhaite une bonne continuation, je pense peut-être suspendre mon abonnement quelques temps. On verra, dans une semaine je serai en vacances, ce sera plus facile de réflechir!
Bonne soirée!
Trop bien ta méthode Fadinarde, je mange 3 fois moins vite et suis plus attentive à mes sensations ! Alors pas encore d'arrêt avant la fin du plat ni de réelle sensation de satiété mais je sens que ça vient !
Euh par contre, si tu as un truc pour les cacahuètes et les chips, je prends
Hier soir mon mari me regardait d'un air inquiet puis m'a demandé si j'allais finir car il avait déjà fini plat et dessert.... J'ai juste répondu "je refais Linecoaching donc je mange doucement". Bon il n'a pas cherché à comprendre, il va prendre l'habitude....
Je reviens sur ce fil après presque 3 semaines de pause, une semaine où mes beaux parents étaient à la maison et j'ai moins été sur LC, puis vacances en Italie. J'ai réussi à garder dans un coin de ma tête le "posé de fourchette" et j'ai pas mal appliqué, sans en faire une règle (incroyable pour moi qui fait des règles de tout!).
Etonnement durant les vacances, j'ai laissé tout le temps de la nourriture dans mon assiette et très souvent plus de la moitié de l'assiette (sur des pâtes ou des plats riches mais également sur des salades). Je n'avais jusqu'ici jamais réussi à faire cela.
Le "posé de fourchette" s'est avéré hyper efficace pour mieux sentir mais surtout respecter ma satiété. A chaque fois que je posais ma fourchette, naturellement je me concentrais sur ce qui se passait en bouche. J'ai noté quand je n'aimais pas, quand je ne voulais plus d'un plat ou d'un goût, quand je n'avais plus faim. Et comme je me sentais détendue pendant ces vacances et que je me suis autorisée à tout manger, je n'ai pas eu une seule EME, une grande première! Il faut dire qu'une des causes majeur d'EME chez moi est la peur de manquer. Cette peur de manquer est en général fortement déclenchait durant les repas au restaurant où j'ai l'impression que c'est la dernière occasion que j'ai de manger tel ou tel plat (surtout si le resto est loin géographiquement de mon habitat).
J'ai également compris ce qu'il se passait dans ma tête quand je ne finissais pas un plat. Une fois au restaurant, je suis arrivée avec une bonne faim et j'ai choisi une petite salade de crudité en entrée suivi d'un plat de pâte. J'ai posé ma fourchette, beaucoup discuté et mangé la salade assez lentement finalement mais sans me forcer. Dans ma tête de régimeuse, une petite salade, n'est pas "assez" pour un repas. La salade presque terminée, j'ai noté que j'étais à satiété. Le plat de pâte est arrivé, j'ai pris une petite bouchée, histoire de tester si j'étais vraiment à satiété, et j'ai constaté que je n'en avais réellement pas du tout envie. A ce moment là, un énorme sentiment de culpabilité m'a envahi quand j'ai réalisé que j'allais devoir laisser tout ce plat de pâte. Je me suis sentie comme une petite fille qui allait être punie, face au serveur qui allait me "gronder" de ne pas finir mon assiette. J'ai accueilli comme j'ai pu ce sentiment que j'ai partagé à mon mari qui m'a fortement encouragé à laisser le plat, m'a rappelé que j'avais 37 ans et non 5 ans, que le serveur n'était pas mon père, que j'avais le droit de m'être trompé en commandant, que j'avais le droit de changer d'avis, que l'on était dans un restaurant où j'avais payé ce plat et que par conséquent il était absolument idiot de me forcer à avaler quelque chose dont je n'avais pas envie. Je suis ressortie de cette expérience avec le sentiment d'avoir pris le dessus sur la situation, plutôt que d'avoir subi quelque chose que je n'aimais pas. A plusieurs reprises durant ces vacances j'ai pu laissé de la nourriture dans mon assiette et même, des desserts. J'ai commandé un tiramisu fantastique et j'en ai mangé deux bouchées.
Tout ça pour dire que j'aime beaucoup cet exercice que je continu à faire mais sans le sentiment "d'effort" que j'avais quand je pratiquais l'exercice 20 secondes dans la bouche.
AH ! Mille fois Bravo Liegama Que d'avancées....Bonne continuaton à toi...et ton mari !
Moi, le posé de fourchette c'est de temps en temps quand je prends conscience que je mange trop vite
Respect pour la réaction de ton mari !!!
Bravo à tous les deux, ce n'était pas évident.
Je ne pense pas que j'aurais eu la force de résister au plat de pâtes ...
Je m'incline.
Je pratique le posé de fourchette à chaque fois que je peux et c'est trés efficace pour contrôler ses sensations. Je souhaite arriver à pratiquer cette méthode sans y penser. Le simple fait de poser la fourchette oblige à bien vider sa bouche avant de reprendre une bouchée et c'est ça le truc. Sinon quand on s'oblige à mâcher 20 secondes sans le geste de la fourchette, je me rends compte que très vite je pense à autre chose.
voui c'est vrai!! j'y pense et puis j'oublie.....
mais ce soir combiné posé de fourchette et 20 secondes : trop bien!!bonne soirée a toutes