Préparation des repas
Bonjour,
J'imagine que ce problème a été abordé mais je ne le retrouve pas sur le forum, je ne suis pas certaine non plus d'avoir "rangé" ma question dans la bonne partie du forum.
Voilà lorsque je prépare un repas je mange, soit je goûte (et regoûte!) si je prépare un repas un peu élaboré soit je grignote en parrallèle si je me contente des pâtes jambon d'un soir de semaine où je cours...résultat, j'arrive à table déjà rassasiée. Avez vous des techniques pour éviter ça parce que moi à part le chewing gum (que je déteste et que je crache sans m'en aprecevoir) et le scotch sur la bouche (j'ai tout de même pas essayé...) je n'ai pas de solutions!
merci
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Bonjour Tinea,
Je compatis, moi aussi j'ai tendance à grignoter quand je cuisine. J'ai trouvé que cela se produit quand la faim arrive , ou que j'ai déjà faim. Soit je "goûte" trop, soit j'arrive à me retenir mais la pression monte, et c'est le boomrang des restrictions qui refait surface. Dés que le repas est prêt, je ne peux plus attendre, il y a urgence, c'est même la panique. Et je mange trop vite. Et les EME arrivent en courant.
Pas facile d'ajuster les repas. Je suis trop fraichement sans restriction, ou pensées restrictives. Mon cerveau n'admet pas que je change d'assiette ou de portion. J'ai une gêne physique, une nervosité qui monte, et une pensée récurrente : pas assez. Ou c'est trop. Jamais : tu verras bien, tu rajoutes ou tu laisses.
Je crois que je suis au coeur du sujet ?
Bonne journée à tous et toutes, et cuisinez bien ..............
[quote=redgine's cocktail]
Mon cerveau n'admet pas que je change d'assiette ou de portion. J'ai une gêne physique, une nervosité qui monte, et une pensée récurrente : pas assez. Ou c'est trop. Jamais : tu verras bien, tu rajoutes ou tu laisses.
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t'en fais pas c'est normal
tu n'empêcheras pas ton cerveau de penser en permanence à tout ceci
ce que tu peux faire, c'est simplement recentrer ton attention sur tes sensations
et accepter l'idée que tu ne feras pas parfaitement, mais que..... tu accordes de plus en plus de place à tes sensations
se recentrer systématiquement sur ses sensations, sur son corps, est vraiment très utile pour apprendre à donner de moins en moins d'importance à nos pensées dans l'acte alimentaire
mais c'est progressif, et aussi au fur et à mesure on prend confiance, donc il faut aussi un peu de temps
toutes ces pensées dans ta tête, tu peux considérer que c'est comme une radio que tu ne peux pas éteindre, mais tu peux par contre y prêter de moins en moins attention et te centrer sur la réalité : tes sensations, ton corps
Je comprends ce phénomène car il m'arrive encore de temps en temps... pas plus tard qu'hier soir, tiens ! Souvent c'est que j'ai une EME en cours ; et parfois c'est un mélange d'EME et de faim.
Je rejoins izabelle dans sa réponse. Le truc qui aide à passer ce cap, c'est la pleine conscience...
Pour ma part, j'ai souvent tendance à faire quelques minutes de pleine conscience avant de préparer le repas et avant de me mettre à table.
Soit je me pose 5 mn sur une chaise et je fais les choses de manière très protocolaire. Soit, debout devant mon plan de travail, je pose tout, je ne bouge plus et je me concentre sur les 5 - 6 respirations qui se présentent.
L'objectif, dans tout ça, étant de me poser dans mes sensations pour les reconnaître et agir en conséquence.
D'ailleurs, au quotidien, j'ai pris l'habitude maintenant de faire plein de pauses comme ça. Dès que je finis une activité et avant d'en démarrer une autre, je me fais des mini sas de transition. Et ça m'aide à mieux vivre les EME de fin de journée.
Au plaisir de vous lire
Bonjour, comme je me reconnais Tinéa !
Je lutte à chaque préparation de repas surtout le dîner.
Merci Isabelle de ta réponse.
Bonne journée
de mon côté en effet avant je faisais cela, et peu à peu cela s'est résorbé
disons au fur et à mesure que mes EME de fins de journée se résorbaient, notamment après la fameuse étape du même nom
je pense que cette envie de picorer est typiquement une EME de fin de journée, en tous cas pour moi ça l'était
pour ça pas de miracle, il s'agit d'avoir plus conscience tout au long de la journée de ce que l'on ressent, afin de ne pas "accumuler" et puis de pratiquer un sas de décompression
ce qui m'avait aidé c'est aussi l'idée de me garder de l'appétit pour le diner, et donc préparer des plats sympas pour le soir, mais en gardant de l'appétit
en fait c'est facile à faire si tu n'as pas d'EME à ce moment là
ça devient plus compliqué quand à ce moment là on cherche à faire disparaitre vitesse grand V tous les inconforts de la journée qui remontent....
à ce moment là on bascule dans l'impulsivité alimentaire et on ingurgite ce qui passe sous nos yeux, or quand on cuisine, y'a de quoi faire !!!
je ne sais pas si tu as déjà fait l'étape sur les fins de journée, mais si ce n'est pas le cas, cela devrait beaucoup t'apporter sur ce plan là
et si tu l'as déjà fait, n'hésite pas à la reprendre, moi j'ai fait les étapes plusieurs fois pour la plupart
Merci beaucoup pour vos réponses, je suis actuellement dans la "phase " fin de journée mais je l'ai mise en stand by car je suis en vacances et dnsc mes fins de journées sont différentes.