Quand le Tsunami arrive : comment faire face ?
La vie, ça fonctionne souvent de manière cyclique je trouve. On fait face encore et encore aux même choses, aux mêmes problèmatiques (parfois sous différentes formes), comme si on devait apprendre quelque chose, trouver une nouvelle issue, pour passer à l'étape d'après, au tableau d'après. Les Hindous appellent ça la réincarnation et le karma.
Moi je trouve que c'est valable au sein d'une seule et même vie, celle de maintenant, la seule qui m'intéresse au demeurant et à laquelle je crois (auto-blague, je me fais des private jokes :)
Une des situations cycliques à laquelle je me retrouve confrontée régulièrement est liée au travail. Ici ce qui se profile : des grosses charettes, avec un boulot et des échéances dingos. Je vais en prendre pour facile 2 mois.
Habituellement, je fais le dos rond, je travaille souvent des 12-14h pendant des semaines, et au-delà de la quantité, ce sont des heures de pauvre qualité, douloureuses, pénibles, et insatisfaisantes, parce que dans la course et la dispersion. Je me coupe de mes émotions, de mes sensations (donc du corps) et passe en mode machine, robot. Je peux ainsi bosser jusqu'à 23h et enchainer. Je rentre, je suis épuisée mais montée sur ressorts. Impossible de me détendre, la batterie a surchauffé, elle tourne à vide, je mange, je regarde la télé, jusqu'à très tard, malgré moi, certainement pour rester déconnectée et fini par m'endormir d'épuisement. Bien évidemment je mange, trop aux repas pour me dédommager ou pour me "donner des forces pour faire face". Et EME à la pelle le soir, oeuf corse. Et le lendemain c'est reparti pour un tour. Dans les moments libres, le week-end, je suis une zombie. J'emmerde pas l'amoureux, mais j'ai zéro énergie et il ressent ma tension intérieure, ça l'affecte (alors que je croyais que non).
Voilà : c'est le TSUNAMI.
Je le reconnais, pour l'avoir vécu, et je réalise en laissant courrir ici mes doigts sur le clavier que j'ai une bonne appréhension (dans les deux sens ;) de la situation, c'est déjà ça, je peux m'en féliciter. J'ai identifié le schéma. C'est important. Et au-delà de ça, comme je suis désormais reliée à mon corps, j'ai senti hier l'angoisse monter et me serrer le coeur, j'ai senti mes machoires contractées (elles le sont toujours), mes épaules et ma nuque devenir du béton (c'est mon baromètre intérieur). J'ai vu que j'ai eu du mal à m'endormir et ai frissonné toute la nuit.
Bien. Très bien.
Mais après ? Je fais comment ?
Là je suis consciente et c'est différent des autres fois. Mais faut que ça me serve à quelque chose. Je ne peux plus faire comme avant. J'ai vu où ça m'a menée. Mon esprit s'y refuse, et mon corps avec. Pourtant, le Tsunami arrive, on me l'a dit à la météo, alors quoi faire ? Fight or flight. Je ne peux pas me soustraire.
Je veux faire face, mais AUTREMENT.
Pour me préserver, ne pas prendre trop de coups. Et aussi pour que tout cela n'est pas servi à rien, la douleur passée.
Et je vois ce cycle revenir et me dis que c'est l'occasion, de faire autrement. Mais je sais pas comment, comment traduire cet autrement, de manière pragmatique.
Le Tsunami est le Tsunami, je peux rien faire. Il dépend pas de moi. Donc je dois concentrer mes forces sur ce sur quoi j'ai prise, moi. Aujourd'hui, la météo m'a prévenue. Et je fais quoi avec ?
Quand on voit des situations se reproduire, qu'on connaît l'issue habituelle, comment faire autrement avec ?
Comment faites-vous autrement ?
Comment on passe au tableau suivant ? :)
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Ouéééééééé, les filles vous êtes là, des réponses des LC girls, youhouuu!! :)))
Hier, j'en pouvais plus, ça s'enchaine trop, niveau émotionnel aussi, alors j'ai ralenti. J'ai pris le temps le matin, de ressentir, de respirer, d'être présente, j'ai fait de la PC, le midi j'ai pris le temps de me faire à manger un truc mega bon (thaï mmmm) et du coup j'ai réussi à faire les 2 pauses et le sas de décompression. Ben c'était top. Le soir ca a été (une petite EME en cours de repas) et zéro téloche (que j'aime pas plus que ça en plus)
En étant reliée à moi-même j'ai constaté que mon corps était malmené, j'ai pu ressentir toute cette tension incarnée (au sens propre comme figuré d'ailleurs) et je suis rentrée plus tôt pour me papouiller.
Oui c'est vrai Pattie, je suis plus consciente que les autres fois et c'est déjà beaucoup. Dans pleine conscience y'a conscience déjà :)) J'aime bien l'image de l'effet papillon. C'est très joli et surtout ça m'évoque les petits pas, quelque chose de léger, ça enlève la pression de tout bien faire etc. Oui, 3mm qui restent, c'est ça l'important.
C'est vrai que les lignes ont bougé, c'est vrai. J'ai eu peur, j'ai peur, mais la peur ne m'aide pas à surmonter. Elle m'indique qu'il y a enjeu, donc je te remercie de l'alarme.
Izabelle, je suis pas aussi optimiste que toi, sur le fait qu'on ne peut pas saboter une évolution. Depuis le temps que je suis ici et que j'observe mon comportement alimentaire (c'est restrictif, c'est loin d'être qu'alimentaire), je me suis vue m'autosaboter bien souvent, et m'appliquer à reprendre les kilos dont je m'étais délestée.
Mais, pour être objective, si je réfléchis bien, le sabotage portait au niveau des kilos. C'est tout. J'avais perdu, je sais plus comment, certainement en mode régime (LC régime, mais régime tout de même), et l'évolution c'était sur la balance que ça se passait. Pas vraiment dans le reste de ma vie. Alors que là c'est très différent. C'est la première fois que je suis là sur des mois et des mois sans discontinuer et que je comprends le programme, avec mes tripes et à l'épreuve de l'expérience. C'est une phase plus intégrative, pas uniquement je fais des exercices sur un mode scolaire :) Hé, mais c'est chouette ça !!!! Ouéééééééééééé :)
Par contre, je te suis à 100% sur le challenge qui est presque comme fait exprès. Oui, je me souviens très bien que tu t'étais ouvert le front!! C'est fort comme image quand même non? Tu fais pas les choses à moitié :))
Et j'aime beaucoup beaucoup l'image du marteau :))) Il m'assome, mais en vrai il enfonce les clous!! youhouuu (ben quoi, ça rime :))
Mavo, je vais tenter le minuteur. J'y avais pensé, mais je trouvais ça contraignant et pas toujours réaliste. Mais comme tu ajoutes qu'on peut la faire ou pas, la pause, ben du coup, je trouve ça plus léger, et ça me va. ca va dans le sens de ce que tu dis Lavienrose, y penser déjà :)) Ca me rassure, ca a l'air plus abordable, alors je peux tenter. Comme avec la collation. C'est autorisé si nécessaire, alors ça rend les exercices de fractionnement plus jouables :))
Et Lavienrose, merci pour la piqure de rappel. Non, je fais pas tout ça! En tout cas, pas tout en même temps et de manière continue. Ca fluctue. Et je suis encore dans une phase d'intégration, la compétence inconsciente, c'est pas pour tout de suite. Donc se mettre des petits objectifs comme ça, se rappeler les choses encore et encore, je vais piquer des trucs dans ta liste ! :)
Hé vous savez quoi? J'ai été faire un tour sur la balance, pour couper court aux spéculations et au petit vélo dans la tête. Ben j'ai pas grossi, j'ai même perdu!! (Vive la Chocobidulle! ;) C'est pas tant pour le poids que j'écris cela, c'est secondaire. C'est pour rebondir sur la peur, ca me fait toujours penser au mythe de la caverne de Socrate : ils sont dans l'obscurité, ils ont peur, mais ce ne sont que des ombres et quand la lumière surgit, ils comprennent que ce n'était que des ombres :) aaaaaaaaahhhh
tout à fait le mythe de la caverne, ça me parle très bien par rapport aux émotions qui nous font peur
aussi donc la peur de grossir
je persiste sur l'absence de "sabotage", je vois souvent des personnes raisonner ainsi, mais je trouve ça tout à fait inapproprié dans la plupart des cas
je parlerais plutôt de protection, quand tu reprends du poids, c'est que tu as à nouveau besoin de la nourriture pour éviter de ressentir certaines choses, soit parce que c'est trop fort, soit parce que c'est trop inquiétant, etc...
donc dans ces phases-là, oui, on peut avoir "l'impression" d'un retour en arrière, et pourquoi pas d'un sabotage, mais je persiste à penser que cela n'en est pas un
les kilos ne sont réellement que secondaires pour notre psychisme, c'est de l'ordre du mental, mais la protection émotionnelle passera toujours en premier
alors ici on apprend à accueillir ses émotions, les vivre, ne plus avoir besoin de les éviter, de "tant " se protéger
mais c'est classique que si un gros truc nous tombe dessus (un tsunami, par ex), la fonction émotionnelle de la nourriture se réactive immédiatement
mais ce n'est pas du sabotage, c'est une protection
c'est pour ça que j'essaie maintenant de considérer mes EME comme des chiens de garde.... elles viennent me dire que je suis en lutte contre qq chose, probablement une émotion trop menaçante pour l'instant
bref, il est temps d'accueillir une nouvelle émotion, un nouveau ressenti, la faire sortir de sa caverne, où elle semble bien effrayante (avec son ombre) et la mettre en lumière
je crois fondamentalement que lorsque l'on mange en excès, on ne cherche jamais à se faire du mal, mais à se protéger
et se protéger, ça n'est pas "mal", mais on apprend peu à peu que peut-être on n'a pas tellement besoin que ça, finalement, que l'on peut accueillir et utiliser nos émotions
ce que tu fais parfaitement en prenant conscience des besoins de ton corps, de pause notamment
merci de nous faire partager ton expérience
Solulena, bon j'arrive encore après la bataille .....(Beaucoup de boulot et d'occupations en ce moment aussi)
Tout a tellement été dit; merci de vos posts à toutes que du coup j'ai lus et relus. Et dans lequel je me retrouve tellement.
Juste dire que en fait le tsunami c'est ce que tu as ressenti, parceque peut être un peu beaucoup exigeante avec toi même mais dans les faits c'est peut être juste une vague, sur laquelle tu surfes très bien.....
On va fonder un club de Linecoachés surfeuses
Bonne soirée à toutes
Mais ouiiiiii, le tsunami, la vague tout ça !!! Et devinez qui va faire du surf au mois de mai, hein hein?! C'est bibi ! :) (oui pour de vrai). Je suis morte de rire de ce pied de nez de la vie :)
Vu de loin, les lignes bougent quand même. Quand tu dis que tu ne vis pas la même chose au niveau du travail, ça montre que déjà, tu observes (alors qu'avant, peut-être pas ?) et qu'en plus, ça modifie quelque chose.
Le reste viendra, peut-être pas à ce tsunami, peut-être pour le prochain ou le suivant, entre avancées et régressions, les comportements qui te vont le mieux se mettront en place petit à petit.
L'étape de la fin de journée, c'est l'effet papillon : au lieu de t'attaquer de front à la fin de journée, tu testes de modifier ce qui précède. Ca fait bouger des choses, et petit à petit, ça modifie la fin de journée. Là, tu as déjà modifié des choses dans ta journée. Petit à petit, ça modifiera des choses dans ta soirée, qui modifieront des choses dans la journée, etc. Le cercle vertueux.
C'est ce que je me dis pour le tsunami que je viens de vivre et qui n'a pas été modifié autant que je le souhaitais. Mais même sans grosse modif, je vois que les lignes ont bougé. Avec LC, les lignes "hors tsunami" ont bougé de quelques mètres, et "en tsunami" de quelques millimètres. Mais ces millimètres ont une grande importance. Même si, le nez dessus, j'ai reculé de trois mètres et avancé de 3 millimètres. Les trois mètres de recul (suivre mes sensations alimentaires, mes appétits spécifiques), ils vont être parcourus dans l'autre sens, maintenant que le tsunami s'est calmé. Mais les 3 millimètres d'avancée, ils restent !
Des nouvelles du front :)
En fait, le Tsunami n'en est pas un. Le Tsunami, le vrai, s'abat d'un coup et lamine tout. Or le mien, il s'abat sur des semaines et des semaines et n'a pas tout laminé, même si ça cause des dégâts. Non, le Tsunami, c'était mon image, en fait c'était les ressentis induits, la peur et l'angoisse. Voilà j'y suis donc dans une période que je ne connais que trop bien. Les schémas sont là, et je les reconnais, malheureusement.
Que sont-ils ?
Journées de boulot intense. Je ne pars certes pas à 23h, mais c’est très speed, très, il faut tout faire vite, tout se bouscule, les réunions s’enchainent sur des journées entières, je saute d’un truc à l’autre, dispersion, pas le temps de travailler en profondeur, moi je courre après le temps qui passe et les délais qui approchent à grands pas. Je mange (englouti un truc plutôt) en 10 min.
Au niveau des ressentis c’est quoi ?
Emotions : le stress, l’angoisse, la tension, l’énervement, frustration
Pensées : je peste, fait c***, quelle c***, j’en ai marre, encore ça, c’est vraiment nul. Pétard, vais-je y arriver dans les temps
Sensations : mal au bide, mal au cœur, souffle coupé, chaud à la tête, nuque et omoplates tendus, c’est comme si je ne touchais pas terre
Ca, c’est le boulot. Je connais. Face à ça, je n’ai pas encore réussi à apporter le changement. Enfin si, je bosse pas jusqu’à pas d’heure. (ce qui ajoute au stress)
Mais je n’arrive pas à faire des pauses, alors que je suis dans l’étape des fins de journées où l’on préconise justement de faire des pauses en journée. C'est comme si je faisais corps avec tout cela, ces Gremlins, et qu'ils m'entrainaient dans leur danse folle, malgré moi, c'est comme un truc plus fort que toi, je sais pas l'expliquer... pffffffff.
Mais soyons objectifs : je ne travaille pas comme avant, j’ai un peu plus conscience de ce qui se passe physiquement et le rapport est autre tout de même. Du coup, les températures, si elles sont toujours très élevées, atteignent moins des sommets. Bien :)
Le soir en revanche, les sales habitudes repointent leur nez, pas comme avant, mais de plus en plus. Ces derniers jours, EME chocolinette et un bon vieux Dr House, ou plutôt des bons vieux Dr House, couchée à des heures indues (mais j’ai déjà fait pire). Bref, je connais ca que trop bien. Et une crise de larmes, la tristesse qui remonte que je tentais vainement d’étouffer en mangeant et regardant la télé…
J’ai essayé de comprendre. Pourquoi. Les vieilles habitudes qui reviennent. Ressentir ok, mais comprendre. J’aime bien mon cerveau quand même, et j’aime bien quand il fonctionne. Il ne s’agit pas non plus de ne plus jamais chercher à comprendre, mais de ne pas s’enferrer. Mais quand même, j'ai le sentiment que ces deux aspects en moi luttent pour avoir le dessus sur le mode de fonctionnement... C'est fatiguant.
Objectivement, je constate quoi ?
Que sur le plan boulot c'est pas mal gratiné. Et que sur le plan perso, il s'est passé plein plein de choses là, lourdes et difficiles, et que c'est normal que le flipper tilte.
Que c'est pas la révolution, mais une évolution. Je gère différemment quand même, pas totalement, mais objectivement un peu différemment, les lignes ont bougé.
Et dans flipper ben y'a flipper.
J'ai peur. De retomber dans les vieux travers, de tout saboter, cette évolution qui se fait jour doucement, de la foutre en l'air. Biensur que j'ai peur de reprendre les kilos que j'ai perdu ces derniers mois. Mais c'est pas ce que je crains le plus. C'est vraiment, au-delà des kilos, de saboter ça, cette jolie évolution qui me soutient jour après jour.
La peur, ça me fait une belle jambe? Ca prémunit même pas contre ce qui va arriver, je le sais, ça me paralyse et me fait foncer directement vers ce que je souhaite éviter. pfffffff. et repffffffffffff.
une évolution ne peut jamais être sabotée
voilà ce qui me vient à la lecture de ton message, Soleluna
tout comme la molécule H2O, l'eau en tant que telle n'est jamais souillée dans le sens où H2O reste toujours H2O
même si on y mélange des trucs dans l'eau, en fait, elle-même reste pure
je ne sais pas pourquoi cette image me vient dans la tête, mais pour dire que ton évolution, elle est là, elle reste
dans une période de turbulence, que tu remanges de chocobidulles, c'est tout à fait normal
sauf que t'en mangeras moins, que ça te dégouteas plus vite, qu'au bout d'un moment tu auras conscience que c'est pour éviter la fatigue la frustration et le sentiment de submersion que tu as envie de les manger... et donc moins envie.... moins irrepressible....
à te lire, on sait déjà que oui, beaucoup de choses ont changé
que tu aies peur c'est normal, parce que c'est un gros challenge que de garder ce nouvel équilibre alors que le monde te met une pression de "dingue"
moi j'ai l'impression que c'est fait "exprès"
à chaque fois que j'ai fait ce genre d'évolution, j'avais toujours un truc genre pression extérieure de dingue pour venir tester la chose
la dernière fois je me suis même ouvert le front.... c'est quand j'ai découvert que j'étais hypersensible, découverte qui était en train de changer ma vie
eh bien voilà, ça a ralenti de quelques mois mon envie de m'autoriser à ressentir pleinement
mais ces quelques mois étaient utiles sans doute, qq part, pour une intégration en profondeur
je prendrais une autre image, c'est que là, tu es comme assomée par le marteau des contraintes extérieures.... tu te sens malmenée, en perte de confiance sur le comportement alimentaire
mais il est probable qu'après coup tu t'apercevras que ce marteau là, il a simplement enfoncé le clou de ton nouveau comportement...
bon c'est un peu confus et non clair ce que je te dis là, mais c'est comme je le ressens
bon courage pour la suite
Une dernière chose (je suis une bavarde, mais ça on le savait).
Je ressens beaucoup de gratitude pour tout ce qu'on vit à travers cette expérience de LC. Les kilos, ils comptent, mais en vrai, on s'en fout un peu, c'est pas le plus important in fine. Je trouve que c'est un outil d'évolution et de découverte de soi magnifique et ce qui se passe ici sur le forum me touche énormément. Tout cela est fort rare je crois (je suis pas adepte des forums ceci dit) et fort précieux. Wahou, ca fait plein de trucs dans mon coeur :)
Belle journée les filles :)