Entre deux eaux...
Bonjour,
Je m'interroge sur le "passage" entre un comportement alimentaire plein de restrictions et un comportement régulé...
J'ai bien compris que l'on peut manger de tout sans pour autant grossir, si l'on respecte ses sensations de faim et de satiété.
Cela étant, sachant que je peux manger de tout, je n'arrive pas à respecter mes sensations. Je n'arrive pas à passer une journée sans manger d'aliment "interdit" ; j'ai même l'impression que je me mettrai de nouveau en restriction, en "régime", si je passe une journée sans manger ni chocolat, ni biscuit, etc.
Or, comme je n'arrive pas encore à manger ces aliments de manière régulée, je mange en excès et je grossis...
Bref, c'est comme si le couvercle avait sauté, et qu'il fallait "récupérer" des années de restriction.
Comment faire quand on est dans cette situation ?
Tant que je ne suis pas en paix avec mes aliments interdits, est-ce que je dois les supprimer de mon alimentation ?
Ou est-ce que je peux m'en autoriser quand même quelques-uns dans la semaine, le temps de les apprivoiser doucement ? Car si je me prive, cela se termine par une EME. Et j'ai le sentiment que je ne peux plus faire sans, ne serait-ce qu'une journée ; sauf que je continue à manger une tablette, et non pas juste un carré de chocolat...
Bref, comment gérer ce passage d'un comportement à l'autre ? Je me sens dépourvue malgré les exercices de pleine conscience...
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Répondre
Fred73,
Ce que tu décris correspond à une étape du programme que je n'ai pas encore abordé... C'est peut-être ce qui me manque et qui me fait tant patauger aujourd'hui...
Je vais tester ton idée ! Un grand merci pour ton éclairage !
Au plaisir de te lire.
Bonsoir Patience
il me semble que tu ressens encore les effets de la restriction , et que ce ne serait pas du tout une bonne idée de replonger dans de la restriction, en supprimant ces aliments "interdits"
peut etre pourrais tu reprendre les etapes relatives aux aliments tabous et en meme temps te lancer dans la pratique systematique de la RPC, afin de mettre de la distance entre toi et tes eme
je lis partout des temoignages de l'efficacite de la rpc, a pratiquer sans etat d'ame, systematiquement a froid pour pouvoir mettre de la distance avec ses emotions a chaud
et peut etre peux tu en parler avec ta coach?
en tout cas, au passage, c'est sympa de te voir en photo!
a bientot!
Coucou Noëlle !
Merci pour ton éclairage.
Concernant la RPC, je la pratique quotidiennement... sauf en fin d'après-midi, moment où je me sens très vulnérable. Tu me donnes une piste pratico-pratique : je vais essayer de mettre des alarmes sur mon téléphone pour me caler des moments de pause supplémentaire...
Quant aux étapes sur les aliments tabous, c'est peut-être ce qui me manque, car je ne les ai pas encore abordées.
J'ai laissé un message à la coach ; en fonction de sa réponse, j'essayerai d'en savoir plus sur ces étapes.
Enfin, pour la photo, j'ai osé... comme toi il y a quelques mois ! ;-)
Merci pour tes pistes ! Bien à toi.
oui, c'est vrai qu'il y la fameuse étape où l'on apprend à consommer les aliments caloriques, à mon avis c'est important, super important, en même temps mieux vaut le faire quand on n'a pas trop d'EME je pense
pour ma part pour te citer mon expérience, je préfère manger un carré de choc, mais bien le déguster que de me passer de chocolat
rien que l'idée d'avoir des aliments interdits les rend beaucoup plus attirants
depuis lors, j'arrive à aller vers un fruit au lieu d'un morceau de chocolat, même lors d'une EME, simplement parce qu'au goût je sais que c'est ça dont j'ai envie
au lieu de me comporter toujours en réaction à des diktats ou à des règles
ensuite c'est vrai que c'est délicat, mais je pense qu'il faut te poser la question pourquoi la plaquette y passe au lieu du carré
je te dis ça car moi quand ça m'arrive c'est généralement bien qu'il y a des ressentis enfouis, non acceptés qui me travaillent, et le fait de manger correspond à un évitement émotionnel
le lendemain, avec le même chocolat, je peux avoir absolument aucune envie d'en manger plus d'un carré ou même d'en manger du tout, simplement parce que je n'ai plus d'EME
les EME sont en partie provoquées par les pensées sur la nourriture et la restriction, mais pas que..... à ta place, c'est le reste que j'irais chercher, pourquoi pas en écrivant un journal
super chouette la photo
bises
PS : par contre je ne pourrais pas passer une journée sans me faire plaisir alimentairement parlant, dans la limite de mon appétit (ce qui rend le plaisir encore plus fort d'ailleurs)
sinon c'est trop triste, non?