Les obstacles à la pratique de la pleine conscience
Depuis des années que je tente de pratiquer, je m'aperçois que je rencontre beaucoup d'obstacles à cette pratique, pourtant quand je m'y mets les bienfaits sont sensationnels
voici une première ébauche de ces obstacles
- mal à l'aise de ressentir mon corps dans le présent
- vertige de voir mes pensées aller si vite
- envie de suivre les pensées très fortes quand elles concernent des nouvelles idées ou des projets
- prendre conscience de moi-même est difficile du fait d'un mauvais rapport à moi-même
Voilà les principaux obstacles que je vois pour l'instant et qui font que.... j'ai tendance à oublier ou à rechigner de le faire
alors même que je sais que ça me fait un bien fou (forcément)
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bonjour Caroline,
Je me permets de répondre pour partager ma vision des choses. Une émotion nait en premier dans le corps, C'est quelque chose de physique, qu'on ne peut contrôler. Pour moi, me concentrer sur mon corps me permet de me mettre à son écoute, d'observer où se situent les éventuelles tensions, douleurs, sensations diverses. Je sais par exemple que la tristesse se traduit chez moi par un poids sur la poitrine, une difficulté à inspirer à fond, d'où souvent des soupirs d'ailleurs quand je suis triste. La colère voit une crispation des mâchoires, une respiration plus saccadée, le stress joue avec mes trapèzes, la peur me noue le ventre.
voila pour moi le lien entre la pleine conscience, écouter son corps et les émotions. Quand je ne suis pas en pleine conscience, ce qui arrive TRES souvent, je ne ressens pas ces tensions.
Belles découvertes à toi et à bientôt
Géraldine
ah merci pour cette phrase j'aime beaucoup je pense que cela peut m'aider
par contre pour le lacher prise sur les idées créatives qui viennent en méditation, j'ai du mal parce qu'elle ne me viennent jamais quand je suis en train de travailler
en méditation, forcément.... y'a plus d'espace et c'est là qu'elles viennent
elles sont si irrésistibles....... je n'aime rien tant que d'avoir une idée créative
donc le lacher prise est difficile à ce niveau là
mais je tache de rester souple et surtout ne pas me faire trop violence
c'est pour ça que je fais de petites sessions d'ailleurs c'est toujours mieux que rien
merci encore pour cette phrase
J'aime bien cette phrase de Chögiam Trungpa (avec des élisions): "La méditation fournit l'espace permettant à l'agitation de fonctionner sans entraves, de se détendre dans son mouvement".
Quand je médite ou fais de la PC, je me dis que c'est ça que je fais. Quand je donne de l'espace à une émotion ou à une sensation, j'accepte son mouvement propre. Là, il s'agit de laisser oeuvrer le mouvement propre de l'agitation mentale...
Plus facile à dire qu'à faire, of course
Bonjour Caroline.
Moi aussi je suis à cette même étape de la PC. J'aurais dû la faire hier soir et j'ai oublié. Quand je la pratique je n'ai aucune émotion qui remonte. J'entends juste ma respiration. Je ne sais pas si je vais réussir à faire la PC de 10 minutes. Ce n'est pas désagréable mais j'ai tjs envie que le temps de la PC passe plus vite. Par contre, quand je suis à table en train de manger je trouve très intéressant de me concentrer sur ce que je fais , sur les bouchées, aller plus lentement... Cela me donne une idée plus claire des quantités et du point de satiété.
Mais tout ça est long à mettre en place, je crois, et rester motivée n'est pas très simple.
Je vous fais mes amitiés.