Manger par fatigue
Bonjour,
je mange très souvent sans faim si je me sens fatigué, que ce soit physique (j'ai peu dormi, j'ai couru partout toute la journée) ou psychique (ça fait trois heures que je rédige ce compte rendu compliqué, j'ai besoin d'énergie).
Est-ce considéré comme une EME? allez-vous aborder ce point à un moment dans votre programme?
d'avance merci :)
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mdr, c'est comment une phase "jenpierrebacri" ?
HAHAHA je peux répondre mais je vais laisser faire l'auteur de cette belle expression :))
Pas besoin d'aller vite.
L'important, c'est que tu avances dans la bonne direction.
Si le papa t'aide, ça sera excellent, et pour toi, et pour le petit qui a besoin de sentir que ses deux parents sont impliqués.
Bonjour tout le monde ! Vividi a raison lorsqu’elle dit que la patience est un élément essentiel pour avancer avec le programme. Pour faire face à la fatigue de fin de journée, il est nécessaire en effet d'avoir franchi un certain nombre d’étapes, et en particulier avoir progressé sur le plan de la pleine conscience. C’est en apprenant à avoir ce recul, cette position d’observateur de soi-même, de ses émotions, de ses pensées, que l’on peut obtenir une diminution de la fatigue de la journée.
Comme vous le verrez lorsque vous serez à cette étape de fin de journée, il s’agit en premier lieu d'arriver à se recentrer régulièrement sur soi-même tout au long de la journée, ce qui permet d’arriver dans un état de fatigue mentale bien moindre le soir.
Il s’agit aussi le soir venu, de passer un moment à revivre, gérer les éléments de la journée, en pleine conscience.
Une bonne partie de la fatigue vient de notre perfectionnisme. De ce désir de tout faire bien parfaitement à tout moment. D’être par exemple une parfaite professionnelle, de réussir sa vie, ses relations sentimentales. Il peut s’agir d’être une mère parfaite, attentive à 100% aux besoins de son enfant, à toute minute. Ne seriez-vous pas dans cette problématique, baumedutigre ?
Que peut-on faire de mieux dans son existence, que de réaliser chaque tâche, moment après moment, du mieux qu’on peut, sans se préoccuper de la suivante, sans s’angoisser par avance, sans culpabiliser après coup ? On fait de son mieux, on réalise ce qui peut être réalisé, et si certaines tâches ne sont pas effectuées, on n’a pas de regret, car on sait qu’il n’est pas possible de vivre deux minutes dans le temps d’une minute, qu’on ne peut pas faire mieux que bien, que nous sommes des êtres limités par nature.
Peut-être faut-il accepter de ne pas être cette mère parfaite, qui parvient à rendormir son enfant en vraie professionnelle chaque nuit. Accpeter d'être juste une mère qui fait ce qu’elle peut, du mieux qu’elle peut, mais pas davantage, parce qu’elle est fatiguée, là, maintenant.
Lorsque vous démarrez un exercice de pleine conscience, baumedutigre, et que le sommeil vient à vous, notez que c’est une excellente chose : cela traduit que vous prenez conscience de votre fatigue sans la fuir, dans le moment présent. Sans chercher, par exemple, à la combattre par uen prise alimentaire. Un peu plus tard, un peu reposée, vous pourrez reprendre l’exercice de pleine conscience. Avec un peu d'habitude, vous constaterez que vous pouvez vous recentrer sur vous-même, en présence de votre enfant, englobé dans ce moment de pleine conscience.
Les conseils que vous donnent les unes que les autres sont très judicieux : déléguer, accepter de partager les tâches, et donc se donner la possibilité de se consacrer du temps à soi-même.
Bon courage, baumedutigre, et merci à toutes pour le soutien que vous vous apportez mutuellement.
Inutile de dire que je suis parfaitement avec Mr Apferdorfer -qui ne le serait pas? Mais je pense ajouter un élément : le perfectionnisme, le fait de tout faire et de crever de fatigue est très féminin : et le surpoids, souvent aussi, comme par hasard. Une copine m'a dit : "si un homme fait deux mois de pleine conscience, (ou s'il garde ses enfants deux jours), il ouvre une école de Yoga". Une femme, après cinq ans d'efforts, elle se demande "si elle fait juste, si elle est VRAIMENT dans la pleine conscience etc. Mon mari, mais celui de nombreuses autres femmes aussi, pense que ce qu'il fait pour la maison (factures, règlements de paperasses, etc...) et plus dûr que ce que je fais : aller chercher les enfants APRèS LE TRAVAIL, les occuper, faire les courses, décider des repas, mettre la table et tout le reste. Je pense qu'il est temps de se dire que ce qu'on fait est très bien. Il faut trouver les ressources pour faire autrement que culpabiliser pour tout, et se taper tout seul sur l'épaule, des fois...peut-être mangera-t-on un peu moins, et se permettra-t-on enfin de "ne rien faire du tout", ce que les femmes de nombreux pays, et nos grand-mères ne pouvaient pas faire. Si elles sâsseyiaient, c'était pour raccomoder ou écouter ou autre...
Moi, je n'ai pas de miracle à proposer, mais quand je suis fatiguée, j'adore les siestes, à une heure où personne n'est à la maison - n'importe quelle heure où cela est possible -, même de 20 minutes, avecles boules quiès et un réveil. Ainsi, la fin de journée est moins lourde...
Merci pour vos messages de soutien. Je me sens moins seule et j'ai souvent l'impression que ça m'aide - de se sentir moins seule.
Je suis soulagée car j'ai "réussi" à parler au papa de mon fils pour lui demander de le prendre plus souvent la nuit.....afin que je puisse me reposée.
Et j'ai le sentiment d'avoir été entendue (c'est délicat la communication entre nous, même si ce n'est plus la guerre du tout).
Merci pour les conseils je prend un peu ce qui me semble faisable aujourd'hui......la halte garderie (il y va déjà mais peut être plus souvent), le papa pour + de nuits, Pantley (on me l'avait prêté mais je n'ai pas utilisé l'ensemble des astuces proposées,.....
Oui le burn out, j'en sors doucement, très très doucement.
Au temps pour moi si j'ai mal compris et que tu vis seule.
Il n'empêche, ton ex ne peut-il prendre le relais plus souvent ? te soutient-il ou bien êtes-vous en guerre ?
Bon courage.
Si l'on considère que pour certains enfants les réveils de nuit sont normaux jusqu'à un certain âge (c'est mon opinion, tout le monde n'est pas obligé d'être d'accord), on peut essayer de s'organiser pour que ces réveils soient le moins fatiguants possibles pour la maman (seule, c'est dur dur!!). A une époque, chez nous, notre fils dormais sur un petit matelas par terre au pied de notre lit. Lors de ses réveils, une main sur sa tête et une parole douce suffisaient souvent pour qu'il se rendorme : beaucoup moins fatiguant que de se lever et de changer de pièce!! Je vous rassure, à présent il dort dans sa chambre sauf circonstances stressantes pour lui (comme la veille de la rentrée!)
Sinon, si ce genre de solution n'est pas envisageable, il y a sans doute des solutions tout de même mais pour cela je crois qu'il faut que tu te reposes : quand on est à bout, je crois qu'on ne peut pas du tout avoir de recul. La garderie pour faire la sieste, ma foi, ça pourrait faire du bien? J'ai entendu dire que le sommeil des siestes était très réparateur : 20 minutes de sieste pourraient rattraper 1 heure de sommeil nocturne ; si quelqu'un pouvait confirmer...
Il y a un livre que je trouve pas mal pour aider un bébé à dormir quand la maman (ou les parents) n'en peut plus : "un sommeil paisible et sans pleurs" d'Elizabeth Pantley.
Déjà, toute ma sympathie. Les nuits en pointillé, j'en sors et c'est l'horreur.
Tu es en congé parental. Aurais-tu droit (et les moyens) de le laisser à la halte garderie mettons 2/3 après-midi par semaine ? Tu pourrais faire la sieste, ou essayer de te vider un peu la tête.
Aller à la PMI me semble aussi une bonne réponse. Que ton loulou t'entende parler avec un autre adulte de ce que vous vivez. Sans faire d'analyse sauvage la présence d'un tiers vous aiderait peut-être.
Bon courage.
Bonsoir
Oui de nouveau merci pour vos soutiens et propositions. Etre au centre...j'ai pourtant le sentiment d'y être tout de même de plus en plus - comparativement à la naissance et aux premiers mois de vie de mon fils. Et sans me sentir égoiste je me sens pourtant égocentrée en tout cas. Peut être ne le suis je pas encore assez ou pas justement "centrée".
En tant que jeune maman je dois bien faire sans perfectionnisme et il m'est difficile aujourd'hui d'apprécier mon quotidien et la vie que j'ai. Alors sans doute mon perfectionnisme y est pour beaucoup.
Des fois j'ai des phases "JeanPierreBacri" et en ce moment c'est souvent.
En tout cas j'ai envie de croire qu'être jeune maman n'est pas une contrindication à suivre LC et que même si on croule sous les soucis, il reste - justement (et ça participe pour moi peut être à une sorte de sortie de secours) un peu de conscience de soi à nourrir.
Merci pour le témoignage Fabou !