Quand la faim fait trouver sublimes des pâtes malgré une angine - bizarre, hein ?
Bonsoir,
Je suis passée chez ma mère après avoir vu mon médecin traitant pour une récidive d'angine bactérienne (la première a eu lieu il y a 15 jours).
Comme ma mère habite dans le coin, je me suis invitée chez elle ne serait-ce que pour lui annoncer que j'étais de nouveau malade.
Je frissonnais, j'avais mal à la gorge, j'étais exténuée par 3 heures d'attente chez le toubib, bref, ça n'allait pas fort.
Ma mère m'a proposé de réchauffer un restant de pâtes au micro-ondes. Et là, je ne sais pas ce qui m'a pris, pour moi, c'était le festin du siècle. Juste des pâtes à l'arrabiata avec du parmesan, puis une salade d'endives toute simple, puis un yaourt. J'étais chez Bocuse.
Ce soir, rebelote. Je rentre de mon premier cours d'enluminure. Je me suis fait chauffer la soupe qui restait d'il y a deux jours, griller du pain que j'ai beurré, un morceau de fromage, puis un yaourt aux fruits. Je suis exténuée aussi, l'angine me travaille quand même pas mal, j'ai la fièvre, et j'ai pourtant eu l'impression de festoyer comme une reine.
Point commun : pour les deux événements, j'avais incroyablement faim. Les crocs, la dalle, l'estomac dans les talons.
Alors je me demande si c'est cela la bonne faim ou si ça n'a pas besoin d'aller aussi loin ?
Shack'
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Répondre
shackleton,
Personnellement, c'est vrai que quand j'ai une bonne faim, tout aliment est divin ou presque !
Mais faut-il aller aussi loin pour toi ? Y a-t-il un lien à faire avec le fait que tu sois malade ?...
Bonnes questions... auxquelles je n'ai aucune réponse ! :-)
Peut-être pourrais-tu la soumettre aux Dr A. et Z. lors d'un chat du mercredi ? Ou à ta coach ?
Au plaisir de te lire !
Ton expérience ne m'étonne pas du tout.
J'ai le souvenir adolescente d'un camp de ski où la navette du camp a oublié mon groupe à midi.
Il faisait très froid et d'ailleurs le mauvais temps arrivant il a été décidé de ne pas skier l'après midi ; sauf que mon groupe à 14h se gelait toujours et la faim devenait énorme...
A presque 15h enfin rapatriés (y avait pas de portable !) on s'installe au réfectoire et on nous sert de la langue de boeuf. Je n'aime pas ça ; un des rares aliments que j'ai le droit d'exclure dans ma famille car c'est très particulier.
Il y a langue ou langue ; il est 15 h ; j'ai déjeuné à 8h et skié 4 h puis attendu dans le froid. Je mange de très bon appétit. J'avais très faim.
Je ne mange toujours pas de langue dans les circonstances normales.
pour moi c'est bien ça la bonne faim
c'est vrai que j'ai l'impression d'avoir "les crocs", mais grave
mais je me suis rendue compte que c'est ça la bonne faim pour moi, qui me fait trouver bon les choses, et surtout sentir tout à fait bien quand je n'ai plus besoin de manger
peut-être que la maladie t'a incité à te mettre plus à l'écoute de ton corps
en tous cas merci de partager cette expérience avec nous, car c'est fou comme le gout des choses peut changer quand notre corps a en effet "besoin" de se nourrir, je trouve assez merveilleux cette intelligence du corps