Que faire en cas d' "anti-EME" ?
Dans la méthode on nous parle des envies de manger émtionnelles (ou EME), mais il arrive que les émotions, plutôt que de donner envie de manger, nous coupent l'appétit parfois sur plusieurs jours.
J'ai perdu mon oncle il y a quelques jours et pendant 3 ou 4 jours j'avais très peu d'apétit, j'ai grignoté un peu à l'heure des repas, mais sans envie (plus pour "être ensemble" que pour manger finalement).
Et donc je me demandais si j'ai bien fait de manger quand même un peu, si j'aurais du ne pas manger du tout ou si au contraire j'aurai du manger un peu plus ? (la faim étant doucement revenue depuis c'est une question que je me pose pour un éventuel épisode futur).
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Chère Hervée, je vois que les conseils qui t'ont été donnés sont très avisés. J'espère que ton appétit commence à revenir et je t'envoie mes amitiés dans ces moments de deuil. Je n'oublie pas le message très sympa que tu m'a adressé il y a quelques temps.
Toutes mes condoléances, Hervée.
Cette question m'intéresse, elle me paraît valable également en cas de grosse déprime, ou de maladie.
Pour ma part, je trouve que tu as agi comme c'était le mieux : tu as grignoté avec les autres dans les moments de partage de convivialité, ce qui permet au corps de ne pas s'épuiser tout en ne lui faisant pas vilence.
Peut-être qu'un "jeûne" complet aurait provoqué un retour en boomerang des EME, liée à une faim trop importante ?
Bon courage pour vivre cette période difficile.
Hervée, tu peux modifier ton message toi-même s'il reste des fautes. Dans un premier message, l'onglet pour modifier est en haut à droite, j'ai mis un petit moment à le trouver...
Concernant le fait de se forcer à manger, j'aurais tendance à dire que ça n'est pas forcément nécessaire, grignoter un peu à l'heure des repas pour éviter les questions et être avec les autres me semble une bonne stratégie.
On a passé trop de temps à manger "avec la tête", là, si notre corps nous dit "non", je n'ai pas le cœur à manger pour l'instant, sans doute ne faut-il pas le forcer. Comme tu le dis toi-même, passé le tout premier deuil, la faim revient doucement...
Toutes mes condoléances à toi.
Bonjour Hervée,
Je pense comme Rikki qu'il ne faut pas se forcer. Avec LC, on essaie de retrouver un comportement le plus "naturel" possible, et si tu n'avais pas envie de manger, eh bien ne te force pas, tu n'es pas malade, tu as vécu un choc et ton corps (surtout si tu es en surpoids) dirige ses forces vers autre chose que l'alimentation. Mais n'oublie pas de boire (de l'eau) pour l'aider à passer ce cap. Nous pouvons rester longtemps sans manger, mais pas sans boire.
Prends le temps de vivre ce deuil, et laisse ton corps et ton coeur te dire ce qu'il y a lieu de faire, écoute-toi, c'est important !
Toutes mes condoléances également.
oups, je ne me suis pas suffisament relue et il reste des fautes énormes, désolée.
Bonsoir Hervée. Je vous présente toutes mes condoléances.
En fait, la réaction normale lors d'une émotion intense et d'avoir l'appétit coupé. Une envie de manger émotionnelle est un mécanisme de défense visant à éviter cette émotion. Ce mécanisme de défense fonctionne bien pour les émotions petites et moyennes, mais en cas d'émotions importantes, comme lors d'un deuil, très souvent, l'appétit se trouve coupé. Dans ce cas, tout de même, mieux vaut manger une quantité minimale de nourriture, afin de ne pas dépérir.