Les envies de manger émotionnelles
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Bonjour à tous,
j'arrive à la partie EME-zen du programme et j'ai quand même une question concernant la définition de l'EME. Quand ça m'arrive, la plupart du temps, ça répond surtout à une envie de manger tout court, de ne plus avoir faim. Par exemple, la dernière fois, j'avais faim et très envie de pain. Le seul problème, c'est que le pain, je n'en ai pas à la maison et ça ne se vend pas par morceau, mais au minimum par demi-baguette. Alors je suis allée acheter un pain, je l'ai mangé tout entier, et après bah j'étais partie, alors j'ai continué... mais le déclencheur n'était pas vraiment une émotion, c'était vraiment une simple envie de manger cet aliment pour répondre à de la faim au départ !
Du coup ça me laisse perplexe tout ça. Le vrai problème c'est qu'une fois que j'ai commencé je ne sais pas m'arrêter, mais est-ce que c'est vraiment de l'EME du coup si l'envie de départ n'est pas émotionnelle ? Après, c'est simplement que je me dis "oh, tant que j'y suis, je peux bien y ajouter un paquet de gâteaux, 2-3 viennoiseries... au moins je serai tranquille avec ma faim !!!".
Pourtant je tolère bien la faim en général, mais c'est comme si quand je commençais je me disais "je ne veux plus JAMAIS avoir faim alors je me jette sur tout ce qui me passe sous la main". Je me dis que ça doit être un peu physiologique, le cerveau commence à avoir quelque chose qu'il n'a pas souvent et dont il a besoin (du sucre), du coup il en réclame toujours plus. Mais je ne me prive pas hors-EME, enfin je ne m'interdis pas d'aliments qui me font envie, je n'ai tout simplement pas envie d'aliments considérés comme "tabous" donc je mange ce que j'aime : légumes vapeur, viandes maigres (je déteste tout ce qui est trop gras alors qu'en cas d'EME je peux me faire un paquet de beignets...), poisson, pain grillé, fromage blanc, fruits frais... je n'ai pas particulièrement envie de manger des frites ou des tartes lors de repas du quotidien. Je ne me retiens pas en permanence, quoi !
Enfin bref, j'ai un peu dérivé... (après on se demande pourquoi j'ai du mal à faire des séances de RPC !). La vraie question, c'est comment qualifier ces envies de manger ? Dans ma tête ce n'est pas émotionnel, mais physique...
Bonsoir tout le monde ,
Je m'excuse d'avance si le sujet existe déjà , je ne l'ai pas trouvé .
Voilà , je progresse dans la détection de mes eme et leur gestion ( pas au même rythme lol mais c'est déjà bien ) .
Je me rends compte que les émotions négatives sont sources d'eme et je ne mange pas à chaque fois , moins souvent , moins , mieux en terme de dégustation , bref ca progresse .
En revanche si je détecte aussi les émotions positives qui sont sources d'eme celles-là me "débordent" presque à chaque fois . J'ai plus de mal à les gérer : convivialité, bien-être , soulagement , auto-satisfaction .... tout se passe comme si je mangeais pour fêter ça , ou amplifier ou ?????
Pourquoi ? et comment faire ? Encore une fois j'en appelle à votre aide précieuse et pertinente pour avancer .
Merci à tous .
Il y a quelque chose qui me fait manger qui est très insidieux : la peur ou l'esprit de contradiction (je n'ai pas encore réussi à trancher).
Voilà ce qui se passe : il suffit que je pense que je pourrais m'interdire tel ou tel aliment ou m'interdire de manger tout court, et aussi tôt je dois manger pour calmer cette angoisse, cette peur de la frustration.
Manger est efficace dans la mesure où ca ne va pas plus loin et ca ne prends pas des proportions enormes. Mais que faire ? Ne plus rien s'interdire c'est sure. Mais de me dire "il faut attendre d'avoir faim pour manger" est déjà une forme d'interdit pour moi.
Êtes vous confrontés à ce problème ? Quelles parades avez-vous trouvé ?
Rebelle ET épicurienne, ça va plutôt bien ensemble , non ?
Refuser de manger quand on n'a pas faim c'est pour moi - mais depuis peu- refuser de ne pas se faire plaisir en mangeant . (ce que je croyais etre du plaisir pendant mes " gavages " étaient plutôt une" anesthesie" )
Moi, pour le coup, mon coté rebelle y trouve son compte
J'essaie d'attendre un peu avant de céder à une EME.
Tout d'abord, je tente de comprendre pourquoi ça arrive. Souvent c'est juste la vue d'un aliment qui me donne envie de croquer dedans (baguette toute fraîche). J'accepte l'idée que j'en ai très envie.
Puis je m'occupe d'autre chose : vérifier les devoirs de mes filles, accrocher du linge, faire les comptes, etc. Et 7 fois sur 10 l'envie passe. Je m'en rends compte bien après.
Par-contre il est vrai que quand cette envie m'obsède et ne passe pas, j'y succombe avec modération et plaisir. Je savoure plus qu'avant et donc la quantité est moins importante.
LE plus important est de ne plus culpabiliser. Bon courage !!!
Bonsoir les filles, je me suis vraiment retrouvée dans vos partages. J'ai commencé il y a quelques semaines. Je n'ai jamais faim! DOnc la semaine dernière, j'ai sauté les petits déjeuner. J'arrivais au déjeuner sans faim...
Je me suis rendue compte que je n'avais presque jamais faim, que je pourrais manger de petites quantités, si la nourriture n'était pas aussi importante dans ma vie. mais j'étais trop frustrée donc j'ai repris mes compulsions de plus belle ! Je ne nourris pas encore mon corps uniquement ! Je nourris pour les 2/3 je pense mes émotions !!
Mais une fois dit ça (je le sais depuis longtemps, il va falloir qu'arrive à dépasser certaines difficultés comme ne pas manger à 17h00, mais je m'en sens encore incapable ! Même si c'est à ce moment que tout bascule !
Bonjour,
Mon mari, les enfants et me, nous choisissons un nouveau restaurant en période de vacances (été comme hiver).
Nous avons trouvé un restaurant en terrasse sous des halles médiévales du 13ème siècle. Très poètiques.
LCoaching était présent une grande partie de la soirée. "je dois manger doucement, poser ma fourchette, goûter et déguster...
Je décide de ne pas prendre d'apéro et me réserve du vin rosé en mangeant.
"Verrine d'asperges, truite et saumon" en entrée, un régale pour les yeux mais surtout un régal pour mes papilles, je me concentre et arrive à manger doucement, c'est une explosion de saveurs ! j'ai réussi.
J'étais dans la bonne faim.
Nous avons dû attendre un certain temps pour le plat suivant, je profite du vin rosé frais...
L'appétit grandit un peu, je mange alors du pain, ZUT, ZUT
"Risotto Asperges et gambas" mot d'ordre - plaisir - régale pour les papilles épices corrects.
J'AI MANGE TROP VITE. un peu plus de la moitié du plat, LCoaching surgit, ZUT, c'est raté.
c'était bon mais je ne l'ai pas dégusté, plutôt avalé. Mauvais point.
Avec mon menu, j'avais un dessert, quel dessert : mascarpone, chocolat blanc et caramel beurre salé, COMMENT voulez vous résister à un tel tableau ?
JE SUIS COUPABLE - J'AI MANGE mon dessert SANS FAIM ! mais sans culpabilité, c'est important, enfin je crois
Je suis une personne trop gourmande en générale, qui aime manger.
En résumé, IL FAUT UN MORAL D'ACIER, je crois que je suis FAIBLE.
Ai-je la force de volonté pour arriver à maigrir sans régime ?
LE PLAISIR DE MANGER EST IL UNE EME ? nous étions tellement bien...je me suis laissée aller. ZUT !
Tout n'a pas été négatif, j'ai mis un point d'honneur sur ma tenue, robe noire d'été avec volants blancs, (cheveux très longs) lissés, et maquillée, pas trop en raison de la chaleur. Je tiens à ma féminité malgré mon surpoids, vous me direz, c'est un autre sujet, pourquoi pas !
Vous lire, toujours avec plaisir,
Toutes mes amitiés.
salut,
tu as superbement dit les choses...tu m as donné l envie d aller dans ce petit resto...franchement je me retrouve dans tout ce que tu as écrit....la gourmandise...miam le plaisir de manger...moi je viens de me faire une coupe de sorbet par plaisir devant la télé..je n avais absolument pas faim mais je n ai pas réussi à utiliser aucne methode pour y resister...alors j ai décidé de la savourer mais au fond de moi ya un petit brin de culpabilité..pfff dommage
coolosse
Personnellement, je ne sais pas résister aux gâteaux apéritifs. Surtout en fait aux noix de cajou...
J'ai beau me raisonner, une fois la premère avalée, je finis invariablement le bol puis le paquet.
Que je les prenne une par une ou petite poignée par petite poignée, le résultat au final est le même...le paquet part vide à la poubelle.
Idem avec les chips.
Je crois que ce sont mes deux bêtes noires.
J'en avais une troisième qui s'appelait glace vanille pécan mais je suis en train de la dominer : pour preuve, un pot tout neuf réside actuellement dans mon congélateur et je repousse sans problème l'idée d'y toucher. J'ai réussi en arrêtant de manger à même le pot et en dégustant avec attention le peu de glace que je mettais au fond d'un petit bol.
Avez-vous d'autres idées pour dominer Mesdames Chips et Noix de cajou car j'ai essayé la même stratégie et elle a lamentablement échoué ...
Bonjour les filles, c'est génial de vous lire et de voir que finalement un jour j'arriverais à dominer mes tentations! Ce que j'entrapercois d'ailleurs en y réfléchissant bien parce que j'adore les choco bueno enfin des petits crocodiles que l'on mets au frigo et pourtant quand j'y penses je me dis non non trop sucré j'ai pas envie!
Mais quand même vous me donner espoir! Merci beaucoup!
A +
Bonjour Callina,
Je pense que ce dont tu as parlé était l'hyperphagie lorsque tu mentionnes de manger tout le gras et le sucré jusqu'à satiété.
Si c'est bien cela, j'ai connu ça et ça s'est arrêter quand j'ai compris pourquoi j'avais besoin de "me remplir".
Pour moi, je remplissais le vide de ma vie personnelle car trop remplie par ma vie professionnelle avec de la nourriture. Je me remplissais aussi de "joie" ou plutôt d'une "sensation de bonheur immédiat" en mangeant.
Grâce à une quête intérieure et la respiration, j'ai compris que je n'avais pas besoin de cela et que le mieux était encore de me "remplir" d'autres choses plus saines telles que celles dont j'avais réellement besoin. Dans mon cas il s'agissait de prendre plus de temps pour moi afin de voir ma famille, mes amis et de construire ma vie amoureuse plutôt que de tout focailiser sur ma vie professionnelle.
Cela a mis très très longtemps à se mettre en place car il m'a fallu déjà très longtemps pour 1) réaliser que j'avais un problème 2) analyser et comprendre le problème 3) opérer les changements qui m'ont permis de "régler " le problème 4) stabiliser ce comportement sain afin de ne pas retomber dans le classique "j'ai pas le temps".
Tu connais sans doute cette phrase: "Chassez le naturel, il renvient au galop".
Je ne sais pas si j'ai pu t'aider mais je suis persuadée qu'avec le temps, la respiration, la pleine conscience et le "travail" intérieur tu vas avancer suffisamment de façon à rencontrer ces situations de moins en moins pour finalement ne plus le rencontrer du tout.
Par contre, je ne peux pas te dire que ça se finira vite et que ça ne reviendra jamais.
Comme tu le sais, changer demande du temps, de la voloné et une certaine régularité et toutes ces choses là requièrent de la patience et une motivation defer ainsi qu'un effort de chaque instant. Mais une chose est sûre: une fois que les changements sont opérés pour une bonne raison c'est à dire un mieux dans ta vie, ils restent et ne partent pas du jour au lendemain.
Si ta tête et ton corps perçoivent le bénéfices de tes changements, alors ils s'installeront pour de bon!
Bon courage à toi et surtout fais toi confiance!!!
Bonsoir,
Le titre est exagéré j'en suis consciente mais je me suis rendue compte aujourd'hui (journée de grands craquages à cause des EME et grande cylpabilité qui s'ensuit) que ne pas manger à l'heure d'un repas était presque comme un renoncement pour moi.
La même impression que s'il y avait une super fête à côté et que j'étais obligée d'en écouter le son mais que je n'avais pas le droit d'y aller. C'est curieux.
Je suis d'un côté contente d'observer ça, ce ressenti car j'ai du mal à comprendre les émotions me faisant manger, mais d'un autre côté je ne sais pas comment faire pour passer outre. Les jours de grande force émotionnelle j'arrive à me raisonner en me disant que le frigo ne se videra pas d'ici à ce que j'ai faim de nouveau (pourtant je n'ai pas l'impression d'avoir peur de manquer), mais la plupart du temps je mange, je me remplie, je suis mal.
Ce soir c'est bad mood comme vous pouvez le voir...
Est-ce que certaines personnes ressentent ça? Si oui, avez-vous des moyens de passer outre?
Merci d'avance pour vos réponses :)
la première fois que j'ai participé au chat, c'était pour faire ce constat : j'avais l'impression de faire le deuil de ma gourmandise parce que je ne prenais plus de dessert... Ca va un peu mieux maintenant, et je me fais plus confiance. Avant de prendre un dessert, quand j'ai encore de la place, je me demande vraiment de quoi j'ai envie, alors qu'avant je serais allée automatiquement vers le dessert le plus gourmand du frigo (ou du congel, chez moi les glaces c'est toute l'année !) ; il m'est même arrivé d'avoir un chocolat dans la bouche, de le trouver bof bof, et du coup d'aller le cracher ! inutile d'avaler des calories inutilement si ça ne me procure même pas de plaisir.
Au début aussi, je n'arrivais pas à démarrer mes activités tant que je n'avais pas mangé, mais comme la faim ne survient que vers 9h30, imaginez le temps que je passais à tourner en rond dans la cuisine, sans me décider à démarrer mes activités de la journée ! ça j'ai encore un peu de mal certains jours, mais ça va mieux, si j'ai faim je remonte de mon atelier pour prendre un petit en cas, genre kiri, et ça me calme jusqu'à l'heure du repas de midi.
On est comme des petits enfants qui agissent par instinct : c'est difficile de renoncer ! et pourtant, quand on comprend pourquoi on le fait, et qu'on discerne les avantages, on en sort grandi, et on avance !
dgiraud, pour le pré-mentruel, je l'avais totalement avant, plus du tout maintenant
mon interprétation de la chose est que lorsqu'on se controle beaucoup, au moment des règles, on redevient plus "instinctives", les émotions remontent plus à la surface, et quand on l'ahbitude de beaucoup se calmer en mangeant, eh bien du coup on active plus ce réflexe là
maintenant que j'accueille beaucoup plus mes émotions et mes ressentis, notamment les désagréables, sans plus chercher à les controler, les modifier, les combattre, eh bien en période pré-mens je n'ai plus de recrudescence d'EME
le fait que ça augmente quand tu les notes est tout à fait classique
c'est à dire que tu te confrontes à la réalité de ton comportement alimentaire, et le fait de constater les EME peut entrainer une culpabilité, laquelle génère des EME
tu dis que tu n'as plus de culpabilité, mais sans doute qu'il en reste un chouilla et c'est normal.....
moi quand je mange sans faim, je me sens toujours coupable
simplement avant je n'en n'avais pas conscience et du coup, eh bien je mangeais pour faire disparaitre cette émotion
maintenant j'essaie d'accueillir simplement cette émotion là, très inconfortable (surtout moi je l'ai refoulée toute ma vie)
et me dire "ok, je me sens coupable d'avoir mangé sans faim, et j'ai peur aussi, de ne jamais y arriver" et puis je me centre sur mon corps, ce que je ressens dans mon corps, mon ventre, tout ça
je lache ma pensée et je reviens au corps, au mment présent
c'est vrai qu'il faut "accepter" de ressentir des choses pas trop agréables pour ne plus avoir besoin de les calmer
c'est aussi tout l'intéret de la RPC, mais c'est au bout d'un peu de pratique qu'on en voit les effets
bonne continuation à toi