Comment résister aux craquages du soir
Bonsoir’
je Suis le programme LC depuis 5 semaines maintenant mais j’ai toujours des problèmes pour me raisonner le soir. Je mange plus que ma faim et rajoute des carrés de chocolat, un verre de vin, un morceau de pain, bref je n’arrive Pas à me raisonner. Comment faites-vous vous ?
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Personnellement, je mets des assiettes normales pour mon mari et moi afin de limiter les différences et éviter certaines remarques dont je me passe volontiers.. Visuellement je ne suis donc pas frustrée. Je m'arrange pour traîner un peu, servir les deux assiettes, une jolie présentation (surtout dans la mienne). Je mange plus lentement que lui une assiette moins remplie. L'important (c'est presque devenu un jeu pour moi) est de parvenir à terminer mon assiette après lui "comme si elle était plus remplie". C'est devenu possible puisque je prends davantage le temps de déguster ( ce qu'il ne fait pas spécialement). Il m'arrive de me lever de table pour aller chercher quelque chose à la cuisine pendant le repas juste pour rester sereine quand c'est nécessaire.
Marie
J'ai le même problème que toi ! (= difficulté à laisser) une croyance que j'ai repérée depuis un moment mais impossible jusque-là de m'en défaire.
Du coup je prends des portions plus petites ou je mange dans des petites assiettes, mais par rapport à mon compagnon je me sens "frustrée" même si je n'ai plus faim...
La pensée "Je ne suis pas une poubelle" marche si je pense à finir ce qui reste dans la casserole (à congeler par ex) mais pas pour l'assiette en cours.
Quelqu'un aurait il d'autres idées pour "ne pas finir son assiette"?
bien évidemment, c'est un cercle vicieux qui s'appelle le trouble du réconfort, on mange pour se réconforter, mais les sentiments négatifs que ça génère provoque un plus grand inconfort, alors on passe aux grandes quantités ou aux aliments que l'on considère comme totalement transgressifs (même sans les désirer vraiment) pour carrément s'anesthésier
dans la méthode, il n'y a pas de craquage possible en fait, puisqu'on est censé répondre à ses envies
cela change tout puisqu'on ne se contraint pas à manger qu'avec la faim, mais on cherche également à se réconforter consciemment
lorsqu'une envie de manger sans réelle faiim est présente, on essaie simplement d'y répondre consciemment, pas dans la culpabilité et en cachette même de soi-même, mais consciemment, en prenant le temps, en dégustant, en appréciant, en acceptant que l'on mange parfois sans faim, que l'on a parfois besoin de réconfort
et c'est bien cela qui permet de sentir le rassasiement d'un aliment même consommé sans faim, ce n'est pas le même rassasiement exactement qu'avec la faim, mais il y a également cette satisfaction
j'ai de fréquents besoins de réconfort, alors souvent le soir je me mitonne des petits plats qui stimulent mes papilles, ou alors simplement dans la présentation façon "restau", ou dans des aliments un peu regressifs
bref je sens mon besoin de réconfort arriver et j'y réponds avec amour et bienveillance envers moi-même
et ce, même si je n'ai pas très faim
en effet, si l'amour est là, les quantités sont vraiment moindres et on n'y porte même pas attention
Ce soir, j'ai fait "l'expérience" de me laisser craquer. Je préférais cela à résister et risquer de retomber dans un engrenage. Mais "craquer" volontairement change le ressenti. C'est comme la difference entre faire ce qui est permis ou ce qui est interdit. S'il m'est clairement autorisé de craquer, j'ai le sentiment de pouvoir m'arrêter plus facilement. C'est comme si la honte ou la culpabilité amplifiait par moment les compulsions. Qu'en pensez-vous ?
Marie
super!
la dégustation est la clé pour moi
comme disait Zermati dans son dernier livre, le côté "hédoniste" agit énormément sur la satisfaction, donc le rassasiement!
je vois la différence rien qu'au fait d'assaisonner correctement un plat