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EME ou pas?

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
23 juin 2014 à 07h

Bonjour,

Je suis dans l'étape ou je dois indiquer si j'ai eu une EME dans la journée ou pas.

A une place dans l'introduction de cette partie, ils disent: "Une envie de manger ne peut être déclenchée que par deux raisons : la faim ou l'émotion.".

Maintenant moi j'avais faim, par compte j'ai volontairement acheté une bouffe que je savais plus grande que ma faim et je n'ai pu m'empêcher de la finir, par gourmandise. Est-ce que c'est considéré comme une EME? 

Car je n'avais pas vraiment d'émotion derrière si ce n'est l'envie de ce type de nourriture, en particulier, mais ce chapitre me fait douter.

Merci

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36 commentaires

Je viens de lire le file de ce post, je viens de réaliser un premier carnet de mes EME, vous lire me fait progresser dans la compréhension, merci pour ce post. Je retiens tout particulièrement :

 

[quote=izabelle]

bien sûr que ça existe les EME de décompression .../... par contre, combattre n'est pas vraiment le terme quand on parle d'EME

puisque combattre c'est le principe même de l'EME

elle combat l'EME, elle combat les émotions désagréables, aussi quand on décompresse comme pour les faire partir plus vite et oublier tout ça au plus vite

 

plus on combat les EME, plus elles se renforcent, mieux vaut s'en faire des amies  !!!

mais ne pas les combattre ne veut pas dire manger non plus....

 

en fait manger c'est secondaire : l'important c'est la relation avec tes émotions

en effet après une journée de dingue, riche en émotions,   avoir conscience qu'on est lessivé, de ce qui a été "dur" dans la journée, de sentir que son corps commence à décompresser,  et manger un biscuit et un raisin sur le canapé,  cela me semble tout à fait sain et naturel

le plus important dans l'histoire, c'est le moment où tu as pris conscience de l'inquiétude concernant la santé de ton enfant + la fatigue liée au fait de gérer les enfants + l'inconfort lié au fait de l'excitation des enfants

le moment où tu as pris conscience de cela, que c'était difficile et que tu avais envie de décompresser

 

ensuite le fait de manger ou non est secondaire

si tu as bien pris conscience et accepter de vivre cela la prise alimentaire sera un réconfort simple, tout à fait normal et anodin

de plus comme le dit Cappucino la régulation fera son oeuvre

et d'ailleurs tu le sens,  tu te sens bien, en accord avec toi-meme

donc tout va bien!!!

évidememnt, si tu vides trois boites de glace, on pourra supposer qu'à l'inverse tu n'as pas accepté de vivre ces inconforts, que c'était trop pénible à vivre, que peut-être cela a réveillé des angoisses, lesquelles sont bien plus dures encore à conscientiser..... + les EME de culpabilité et de perte de maitrise qui s'ensuivront, parce que ces deux ressentis là sont assez durs à vivre pour la plupart d'entre nous

donc tu le vois, à situation égale, comportement alimentaire EN APPARENCE égal (mais en fait pas du tout, car la quantité est bien différente),  nous avons un positionnement intérieur tout à fait différent

et c'est ça qui fait tout

 

fais confiance à ton intuition, 

on ne doit pas supprimer les EME ni les combattre juste comprendre pourquoi elles sont là

parfois on mange un petit truc pour accompagner la détente et parce que de toute façon ça ne sert à rien de ne vouloir manger QUE par faim à chaque repas, et en plus c'est impossible

et parfois manger le petit truc ne sera pas suffisant parce qu'on est en train de combattre une grosse émotion  dont on devrait plutôt prendre conscience

mais ça on le sent, si on se fait confiance

alors fais-toi confiance

[/quote]

[quote=izabelle]

parfois on mange un petit truc pour accompagner la détente et parce que de toute façon ça ne sert à rien de ne vouloir manger QUE par faim à chaque repas, et en plus c'est impossible

et parfois manger le petit truc ne sera pas suffisant parce qu'on est en train de combattre une grosse émotion  dont on devrait plutôt prendre conscience

 

mais ça on le sent, si on se fait confiance

alors fais-toi confiance

[/quote]

J'ai éprouvé ça à un moment : pendant quelques jours, j'arrivais à me faire plaisir avec un petit truc, et tout était simple. Et puis un jour, "ça" n'a pas marché, alors j'ai pris un peu plus du petit truc. Toujours pas. Un autre truc différent. Rien. Et là, j'ai compris que rien ne me réconforterait, aucun aliment. Que je devais "juste" traverser ce moment. Ce jour-là, j'avais pu le faire.

Je me souviens aussi d'un passage d'un livre de Stephen King, les Tommyknockers. Si mes souvenirs sont bons, le héros dit que le plus souvent, il peut ne pas boire ou se contenter d'un verre. Et que parfois, c'est comme s'il pouvait boire l'océan, et que quand il ressent ça, il sait qu'il doit éviter l'alcool. Le jour où j'ai senti que le petit truc habituel ne m'apportait pas le même plaisir que d'habitude, ni un peu plus, ni autre chose, j'ai bien senti qu'en fait, je pourrais avaler l'océan sans être plus réconfortée que ça.

Léonore, ce que tu décris ressemble à un besoin de réconfort.

Tu es là, tranquille enfin, après une journée bien difficile. Enfin tu peux te poser et tu tu réalises que pour que ce moment-là ressemble à un vrai petit bonheur, il te faudrait manger un peu de raisin et un gâteau. Si c'est ce dont tu as vraiment besoin à ce moment-là pourquoi pas ? Une EME peut servir à éviter ou pour aider à diminuer l'inconfort ou pour accentuer une émotion positive.

Si tu as mangé plus que tes besoins, la régulation fera son boulot plus tard. Il ne faut pas non plus faire un régime de ses sensations alimentaires. Ce qui est important c'est d'être conscient de ce qui se passe et d'être le décideur de ses actions (manger ou pas) et de trouver le réconfort qu'on est venu chercher.

Au fait, ton biscuit et ton raisin, ils étaient bons ? T'es-tu sentie mieux après, était-ce de ça dont tu avais besoin ?

Oui, ils étaient bons, surtout le raisin qui était mûr à point.

Là où j'ai été contente de moi, c'est qu'au milieu de mon biscuit, j'ai eu envie d'aller chercher le paquet pour piocher dedans (forcément, et je sais bien qu'en faisant ça, le plaisir disparaît) alors j'ai fait une petite pause et j'ai dégusté l'autre moitié de biscuit tout doucement en savourant au maximum. L'envie du paquet est restée quelques minutes, mais assez atténuée. Au final, j'étais contente de ma petite pause sucrée : agréable et raisonable.

Une très belle journée positive est une journée pleine d'émotions, qui dit émotions dit.....envie de manger émotionnelle? il n'y a pas que le stress la peur ou l'anxiété qui nous entrainent la dedans. Le sentiment de bien réussir, la peur de maigrir après une si belle journée? peut être aussi derrière quelquechose comme du sabotage, avoir trop bien fait alors hop vite défaire. Le compte rendu ne va pas t'aider là dessus. Par contre au fil du temps être présente à ce qui se passe en nous . Peut être aussi que ta journée qui s'est super bien passée était trop "parfaite" dans le sens presque de la restriction. Du coup le soir on ouvre les vannes. Nos pensées ne sont pas toutes conscientes. Je m'imagine dans la situation la belle journée etc...et puis par ex lire le témoignage de qqun ou tourner qq pages du magazine ww (merci maman).....et alors le doute le truc en moi qui dit "non toi c'est différent ca ne marchera pas" "tu crois qu'en mangeant des bonnes choses tu vas maigrir?" ""un bonne journée ne fera pas la différence".... Ce ne sont que des exemples du type de pensées. Mais elles nous traversent et hop nous voilà devant le frigo. Cette nuit horrible à nouveau douleurs etc...je pensais que c'était fini mais non quasi une semaine de règles douloureuses. Je melè, cuachemard apnée etc.....je bois de l'eau. Je respire. Finalement j'ai mangé une demi danette sans faim. Le type de pensées que j'avais: - c'est surement encore un truc grave je vais retourner sur le billard tout cela ne sert à rien. - marre de ces nuits caca pourquoi moi? de toute facon en étant si mal je ne vais pas maigrir. - mon corps n'en fait qu'à sa tête autant me réconforter. Bon ensuite chacun sa manière de faire avec ses pensées, la défusion, la respiration en pleine conscience, la tcc etc......finalement je me suis réconfortée consciemment. Et ce matin j'avais bien faim et uof j'ai pu dormir quelques heures et je n'ai plus mal. Le domaine de EME est une planète en soi même à découvrir. Mais quelle richesse à apprendre derrière nos comportements. Parfois je me déroule de film des heures "avant de manger" que s'est il passé? qui ai -je croisé? l'inquiétude qu eje me suis faite pour mon mari qui ne revenait pas de sa plongée......la tristesse de la fin des vacances? il eput y avoir tellement de facteurs qui passent un peu inapercus et finalement ont un impact fort.

Oui : --> "Mon espace personnel" --> "Sommaire Mon parcours alimentaire" (sur le bouton "Continuer mon parcours alimentaire".

On ne fait pas toutes les étapes dans le même ordre, donc peut-être que pour ton parcours, elle arrivera plus tard.

Merci. En effet c'est prévu mais pas tout de suite. Avant il faut que je passe par l'étape "aliments caloriques".  mais :

demain est un autre jour

tiens puisque tu t'y connais je voudrais mettre cette phrase en signature ; je suis allée sur mon profil et je n'ai rien sur la signature ; alors c'est ailleurs ? mais z où

[quote=J4N]

Bonjour,

Je suis dans l'étape ou je dois indiquer si j'ai eu une EME dans la journée ou pas.

A une place dans l'introduction de cette partie, ils disent: "Une envie de manger ne peut être déclenchée que par deux raisons : la faim ou l'émotion."

                                                                         -_-_-_-_-_-_

 

Moi, je n'arrête pas de me poser une question au fil de mes lectures sur LC :

Pourquoi, alors que je suis inscrite depuis le 20 mai, j'ai l'impression et même la certitude de ne pas avoir fait cette étape ?

peut-on retrouver l'historique de son parcours ?

Céder à la tentation n'est pas forcément un problème. Les mangeurs régulés le font aussi. Là où je me dis que pour moi, c'est un problème, c'est quand ça me fait prendre du poids ou/et culpabiliser, et/ou que ça me gâche le plaisir du repas suivant parce que la faim n'arrive pas.

Le docteur Zermati dit, dans une vidéo, que si ça n'est pas de la faim, c'est émotionnel. Donc la tentation, si on n'a pas (ou plus) faim, c'est émotionnel. Après, savoir quelle émotion, c'est plus compliqué. Pour moi, ça passe par la RPC, qui m'a permis de commencer à m'explorer. Ensuite par la lecture des forums, où j'ai appris à mettre des mots même sur les petits trucs qui me semblaient sans importance, les petits inconforts que j'enfouissais sous la nourriture (et la nourriture enfouit tellement bien que je ne savais même pas que je ressentais ça avant d'essayer d'écouter mes sensations alimentaires)

Je ne sais plus où, il y a une liste d'émotions. Peut-être la crainte de ne plus pouvoir manger à nouveau du produit qui nous tente, ou le plaisir de partager une offre généreuse, l'envie de s'éloigner un peu d'un moment un peu ennuyeux en voyageant gustativement. Ca n'est pas négatif, tout ça, si on en est conscient. Et si on veut respecter ses sensations alimentaires, il suffit d'attendre d'avoir faim pour y faire honneur. On m'a proposé récemment une mirabelle, toute dorée, magnifique, et ça donnait vraiment envie. Mais je n'avais pas faim. Je l'ai prise quand même, et je l'ai gardée pour plus tard. Bon, elle a fini écrasée sous une pile de livres (c'est tout petit, une mirabelle sur un bureau). Mais sinon, je l'aurais mangée avec faim. J'ai appris ça, sur LC, et ça m'est bien utile au quotidien : prendre un truc qu'on m'offre sans le manger tout de suite, en le gardant pour plus tard (généralement, pas sous une pile de livres). J'ai remarqué aussi que ça ne choquait pas du tout la personne qui offre. Elle est très contente de faire plaisir, contente de notre plaisir à le prendre et contente à l'idée qu'on va en profiter, même plus tard. J'ai obervé aussi que d'autres personnes de mon entourage jouent les écureuils aussi, ce qui a achevé de me convaincre de continuer comme ça.

Pour les EME de fin de repas, j'ai lu ici que ça pouvait être la simple envie de prolonger un bon moment. Depuis que j'ai lu ça, j'ai pu prolonger (ou plus exactement m'immerger dans) deux excellents moments sans reprendre de la nourriture. J'ai pris conscience que je pouvais manger un autre biscuit, un morceau de chocolat, mais je n'avais plus faim, je connaissais sur le bout des doigts le goût et l'effet de ces biscuits et de ce chocolat sur moi, parce que je me les suis autorisés souvent, et du coup, je n'en avais pas vraiment envie, mais d'un autre côté, j'étais tentée. J'ai compris pourquoi : l'envie de prolonger ce moment. Et j'ai simplement augmenté l'attention que je portais à ce que je vivais, au plaisir de la conversation et de la compagnie, je me le suis dit ("Quel plaisir d'être avec ces personnes, de partager ce repas, ce travail, cette conversation"), et voilà. Zéro frustration, et moments vraiment vraiment très très agréables. Et ça fait du bien, parce qu'en ce moment, j'ai un peu de mal avec les EME. Ces deux-là, au moins, elles m'ont permis de mieux profiter. Et j'ai comme l'impression que c'est le rôle de certaines EME de fin de repas : comme un signal : "Hep ! pas si vite ! tu es en train de vivre, ne sois pas si pressée !", pour qu'on prenne conscience qu'un moment a failli passer sans qu'on s'aperçoive à quel point il était cool.

Bonjour, Moi aussi , je suis gourmande, j'aime manger de bonnes choses alors depuis que j'ai commencer le programme, j'attend la bonne faim et je me fais plaisir avec ce que j'ai envie de manger. Le tout est de ne pas en manger trop !!! Et c'est peut être la que les émotions interfèrent ! Moi, c'est l'ennui qui peut me faire manger alors que j'ai pas faim, alors je m'occupe et j'essaye de pratiquer la respiration PC (c'est difficile). Il y'a un long travail à faire sur soi. Allez courage et motivation !