Faire partager son expérience LC à ses proches.
Cela fait environ 1 ans que j'ai compris que ma relation avec la nourriture n'était pas normale. Pourtant je n'ai jamais eu le courage ni la réelle envie d'en parler à ma famille et amis. Aujourd'hui je suis sur la voie du changement grâce à LC et pourtant je n'en parle toujours pas.
Alors que beaucoup de personnes ont des addictions (jeux vidéo, internet, cigarette, ...) et je remarque que le fait de reconnaitre ce comportement et de vouloir changer est souvent très bien vu. Donc pourquoi ai-je si honte ? Faut-il que j'en parle ?
Après tout cette communauté est très sympatique ;p
Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Bonsoir,
Pour ma part il n'y a que quatre personnes au courant : ma soeur (inscrite ici, qui m'avait déjà fait lire Zermati il y a quelques années, ce qui m'a permis je pense d'éviter des régimes dévastateurs), mon copain, ma meilleure amie et son copain (qui était là quand je lui en ai parlé donc forcément il est devenu au courant).
Vu que ma soeur suit aussi LC on en parle entre nous, et j'en parle beaucoup aussi avec mon copain. Il n' a pas lu les ouvrages mais je lui ai expliqué le principe et il me soutient dans ma démarche. Il essaie parfois de faire aussi attention aux sensations alimentaires, et a hâte que je commence les étapes de la dégustation pour apprendre des choses!
Par contre je n'essaie pas trop de faire du prosélytisme : si on me lance sur le sujet du régime je dis clairement que je suis contre et qu'il vaut mieux manger de tout à sa faim (les calories c'est comme le coup du kilo de plume et de plomb, le poids est le même mais la quantité change!), mais je ne vais pas d'emblée attaquer ce sujet d'une part parce que les idées sont bien ancrées et je préfère consacrer mon énergie à autre chose, et d'autre part vu que pour le moment je prends du poids je me dis que je ferai plus de tord qu'autre chose à la méthode!
Après je pense que tout dépend des gens : ma meilleure amie fait des études de psycho, donc même si elle n'a pas réfléchi à ces questions de restriction cognitive concernant l'alimentation elle ne peut être que d'accord avec quelque chose qui vise à s'écouter. En revanche, ma mère qui est à fond dans la restriction depuis son adolescence je sais qu'elle ne comprendrait pas, et lui en parler risquerait plus de me donner des EME que de la faire changer d'avis.
Bonsoir,
Après la naissance de mon fils au mois d'octobre dernier j'ai énormément grossi (comme après chaque grossesse d'ailleurs, et maintenant je sais que ce sont des EME) et j'ai atteint les 100 kg (pour 1,70m). Cela m'a causé un tel choc et un tel sentiment de honte que je ne pouvais envisager d'en parler à mon conjoint, blocage total de ma part car je suis sûre qu'en fait il aurait cherché à me consoler. Je n'en ai parlé qu'à ma soeur qui m'a parlé de ce site, je me suis inscrite et l'ai incitée en retour à s'inscrire. Quant à mon conjoint il a fallu que je lui dise car nous n'avons chacun qu'une carte bleue qui liée à notre compte joint. Le pauvre il a cru que c'était une fraude à la carte bancaire !
Je ne lui racconte pas tout loin s'en faut. Je suis assez cachotière et là j'estime que c'est un peu mon jardin secret, même si quelques fois je lui fais par de certaines expériences. Mais ce n'est pas parce que j'ai peur de sa réaction car je connais cette méthode depuis 2004 et lui ai assez rapidement fait lire Maigrir sans régime donc il en connaît suffisamment pour savoir que je ne fais pas de régime depuis 7ans et demi.
Je crois qu'Isabelle a raison si on se pose en défenseur de la méthode on livre un combat perdu d'avance, j'avais essayé de faire du prosélytisme après avoir lu le livre mais c'est épuisant, car on lutte contre de telles idées reçues qu'il faut laisser tomber. Tant pis pour celles qui ne sont minces que dans la restriction et le contrôle.
Je voudrais ajouter quelque chose à l'intention de Tyène : ce n'est pas une voie facile, c'est même à mon sens la plus difficile, car il s'agit de s'ECOUTER (j'ai l'impression que je radote sur ce forum mais j'en suis intimement convaincue). Ce n'est pas une simple recette que l'on applique bêtement comme un régime alimentaire lequel ne prétend en rien résoudre notre problème alimentaire juste nos kilos en trop (mais pour combien de temps ?) : manger moins de ceci plus de cela. Cela nous sommes toutes capables de le faire, d'ailleurs nous l'avons déjà fait alors.....
Mais, faire attention à soi, ne pas se martyriser, se vouloir du bien, être bienveillant avec soi même et pas toujours dans la critique, ne pas se faire passer après le travail, la maison, les enfants, le conjoint et prendre du temps pour soi cela demande beaucoup d'efforts. Donc NON ce n'est PAS LA VOIE DE LA FACILITE, qu'on se le dise ! Nous n'avons pas à rougir de cette méthode. Bon cela dit pour lire le livre "Maigrir sans régime" dans le métro je l'avais recouvert de papier kraft parce que j'imaginais les commentaires bienveillants ; oh regarde la grosse qui veut même pas se priver pour maigrir, oh j'te jure on aura tout vu (et j'en passe et des meilleures !).
Hello!
Merci pour ce poste, c'est une très bonne question.
Pour le moment, je garde ma démarche pour moi, car c'est quelque chose de personnel, et effectivement, je n'ai pas envie d'avoir à me justifier en permanence!
Ceci dit, je pense que je vais peut-être en parler avec mon copain, car je me demande comment gérer mon parcours quand je suis avec lui ; je remarque aussi que souvent quand on est ensemble, on a tendance à faire moins attention à la façon dont on mange, et à trop manger!
Du coup, si je veux que mon parcours soit efficace, je pense que je vais être ammenée à le lui expliquer.
Qu'en pensez-vous?
Je vous conseille de vous concentrer sur vous-même, avant tout
à en parler aux autres, on finit par devenir le "défenseur" de la méthode, à devoir se justifier, et on en sort rarement gagnant, d'autant que ça provoque des EME supplémentaires
pour ma part, je n'en ai parlé à quasi personne, mais tout le monde a vu que j'ai un peu minci, je pense que ça se voit que je suis dans une démarche parce qu'en effet je n'agis plus comme avant pendant les repas
je n'en ai parlé à mon mari, mais je lui ai dit que je travaillais sur mes émotions, de ne plus me barber avec mes régimes, que je m'occupais moi-même de mon corps et que de toute façon ça ne marcherait que comme ça
je crois qu'il a compris car depuis deux mois que je suis ici il me laisse totalement tranquille sur le sujet
bref mon option à moi, c'est "pas trop en dire, pas le cacher", préserver le mystère...... et ne pas se justifier, c'est notre vie, notre corps, notre démarche
Nanna c'est exactement la meme chose pour moi.
Je crois que je prefere que mon entourage me pense trop gourmande et sans volonte de ne pas vouloir (re)faire un regime tres strict plutot que de leur dire que le probleme est bien plus profond, et que mon rapport a l'alimentation est problematique. Je crois avoir honte de choisir la "solution de facilite" avec cette methode : bien que le plus important soit de retrouver une attitude normale face a la nourriture, finalement elle ne nous contraint pas vraiment, beaucoup moins qu'un regime, d'ailleurs on ne nous promet pas de perte de poids, et meme si je l'assume pour moi, je ne suis pas prete a le faire devant d'auters.
Du coup pour l'instant je ne dis rien. C'est d'autant plus facile que je suis en deplacement loin de tous jusqu'a la fin du mois.
Cependant, des le mois prochain je vais retrouver tout le monde, et notamment mon copain avec qui j'habite et qui voudrait que je fasse un "vrai" regime et qui va forcement tilter si je mange de tout meme en petites quantites.
La solution raisonnable serait de lui expliquer la methode, mais ca reviendrait a "avouer" que mon principal but est de stabiliser mon coportement alimentaire et seulement indirectement perdre des kg si possible alors qu'il aimerait vraiment que je retrouve le poids que j'avais lorsqu'on s'est connus et qu'il pense juste que je suis gourmande (j'ai pris pas mal de poids pendant une maladie ou je devais rester chez moi a rien faire, ou je n'ai fait que manger car je m'ennuyais, et il met donc mes kg sur le comte de cette vilaine maladie ; je n'ai jamais ose le detromper en lui disant que c'est moi qui mangeait trop notamment pour passer le temps, mais finalement "sciemment").
Du coup je suis un peu bloquee, je ne sais pas trop quoi faire.
Si vous avez trouve une solution miracle, je suis toute ouie :-) !
Bonsoir à tous
Et bien moi j'ai décidé d'en parler et j'avoue que ça me fait le plus grand bien. J'en ai parlé à ma famille proche évidement , j'ai montré à ma soeur (qui n'a absolument aucun kilo à perdre) les exercices pratiqués dans le parcours forme, j'en ai également parlé à certains collègues de travail. Franchement je trouve que ça me rend encore plus forte de partager ça avec d'autres, à condition bien sûr que les gens soient suffisament bienveillants (mais en principe les gens qui nous aiment le sont) Le fait qu'ils me suivent et me soutiennet je trouve ça trés positif.