impact de la charge de travail en protection de l'enfance, sur l'équilibre personnel
bonjour,
je cherche des personnes , pour échanger avec elles au sujet des impacts de leur travail sur leur vie personnelle (équilibre global, stress, sommeil, alimentation).
en ce qui me concerne je bosse en milieu ouvert dans le domaine de la protection de l'enfance depuis une dizaine d'année et je trouve que le travail prend beaucoup de place dans ma vie...je suis très souvent stressée par le fait d'avoir manqué de temps pour voir untel ou unetelle aussi souvent que je le souhaiterais, et pour faire ceci et cela...
en fait j'essaye de compenser individuellement le manque de moyens ou de solutions adaptées;forcément à un moment donné je trinque!!
ce travail me passionne mais me met vraiment à l'épreuve car je voudrais être partout à la fois. du coup je passe pas mal de temps à me sentir coupable, alors même que j'ai bossé d'arrache pied auprès de telle ou telle personne.
Ce qui est en plus difficile à accepter c'est de voir que le service social est souvent cité par les médias, en fautif des drames qui ont pu se produire.
je ne dis pas qu'il n'y a pas d'erreurs ou de manquements, cela arrive, mais quel dommage qu'il n'y ait pas à côté de reportage sur ce que le service social esaye vraiment d'apporter aux familles en difficultés...
bref, au delà de ce débat de société, je voudrais vraiment avancer pour trouver plus de sérénité dans mon travail.Biensur, ces émotions ont vraiment des impacts sur ma façon de m'alimenter...
Y a t il d'autres personnes dans la même situation que moi?
Nous pourrions peut être nous soutenir?
bonne journée
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je travaille avec des enfants, mais sur le versant psychologique
j'ai remarqué moi aussi que certains sentiments directement liés à mon travail me provoquaient aussi des EME
c'est aussi parce que notre travail est très important, ainsi que le sentiment de se sentir utile
or parfois il y a aussi l'impuissance, très dur
et un que je n'aime pas : le sentiment de non-reconnaissance
ce que je fais, je mets des mots dessus, je les "reconnais" et puis je m'autorise à les ressentir
il y a des jours plus durs que d'autres, mais au moins je ne mange plus dans les journées difficiles, je me dis "oh là là, c'est le jour....."
le sentiment d'impuissance est particulièrement dur à accueillir quand on a bati sa vie sur la relation d'aide
pourtant c'est vraiment nécessaire de pouvoir le faire
juste être là, pas toujours pouvoir résoudre, mais "être là" c'est parfois le plus important
Izabelle, je te remercie pour cette réponse!
j'aimerais travailler justement sur cela...être sans forcément résoudre...et accepter ce sentiment d'impuissance, qui est de plus en plus présent du fait des baisses de moyens!
La route va être longue, mais je pense que les noeuds que je me fais sont souvent liés à ces questions!!