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je faisais des crises de nerfs quand j'étais enfant, mes parents étaient totalement désamparés....
ça c'était avant que je trouve la "planque" du chocolat
donc il y a de bonnes chances, oui, pour que ta fille soit hautement sensible, tu peux voir dans le forum "le coin des mamans", j'ai mis en ligne le questionnaire pour les enfants, pour aider à se faire une idée sur la question.....
et toi, je ne sais pas, bien sûr..... sur le fil de l'hypersensibilité, il y a aussi un lien vers le questionnaire adulte et la description de ce trait de personnalité, à toi de voir si tu t'y reconnais ou pas....
à +
mais Isabelle, tu n'es pas la seule!
Je suis psy, en fait (pour tout t'avouer) et je vois surtout des bouts de chou..... qui du haut de leur 6 ans, sont déjà en train d'esquiver leurs émotions
je peux te dire que c'est très rare les personnes qui arrivent à ne pas botter en touche quand ils commencent un travail psy (d'ailleurs quand j'en ai, en suivi, pour moi c'est Noel!!!! trop bien!)
la confrontation aux ressentis douloureux est quelquechose qui n'est pas "intuitif"
c'est le boulot du psy de pouvoir t'y amener, t'y accompagner, mais en douceur
toutes ces prises de conscience que tu fais sont excellentes, ton travail est bien engagé, je crois que ton psy est tout à fait celui qu'il te faut
d'abord on prend conscience de cette lutte, de tout ce qu'on enfouit au quotidien (pour nous, surtout grace à la nourriture, à l'excès)
et ça fait peur : c'est normal !!!
on se dit : je n'arriverais pas à supporter tout ça : c'est normal!!!!
en fait si, mais on ne le sait pas encore
la pleine conscience est qqchse de formidable pour ça, car il ne s'agit pas de "supporter", finalement (qui évoque aussi une sorte de lutte), mais d'accepter
accepter ce qui nous traverse, les vagues, les nuages, se sentir "assez grand" pour les contenir simplement, voir les observer, laisser cette "vie" là en nous, si temporaire
tu es en très très bon chemin...... tu as entamé un travail courageux, parce que ta conscience, sans doute, t'y amène
tu en es capable, ça ne se fera pas en un jour non plus....
Je ne sais pas si tu pratiques la RPC, mais en faire au quotidien, comme une routine, pourrait beaucoup t'aider
bon dimanche!
pour toi et ta fille, je te recommande les livres d'Elaine Aron, j'ai un peu tendance à mettre ça à toutes les sauces, alors ça fait un bout de temps que je me retiens, mais bon là, ça me parle trop....
ce livre (adulte) on peut lire un extrait sur le site de l'éditeur
//www.editions-homme.com/gens-qui-ont-peur-avoir-peur/elaine-n-aron/livre/9782761936293
et celui là (enfant) non traduit en français à ma connaissance, extrait sur le site de vendeurs de livres qui commence par A, dans le descriptif
Hello Zabb,
Comme je te comprends. Moi aussi j'ai ressenti que "le mode lutte" me parlait... est ce à ce post que tu fais allusion ? peu importe en fait.
La plupart de ce que tu décris moi aussi je le ressens ou l'ai ressenti à un moment ou un autre.
Ces larmes de bébé ça m'arrive aussi quand vraiment trop c'est trop... hé oui de l'extérieur les autres ne voient que quelqu'un de souriant, d'attentif aux autres sauf parfois !! il y a quelques années lors d'évenements très rudes pour moi j'ai croisé le week end dans mon quartier (qui était aussi le leur !) la famille de ma directrice : j'avais plein de larmes dans les yeux car je me relâchais après avoir montré mon côté solide pendant une matinée au coeur de ma tourmente personnelle... On n'en a jamais parlé bien sûr.
La thérapie où on botte en touche sur l'affect, le ressenti j'ai connu ; un psy qui m'a suivie 3 ans et m'a un jour dit que tout était ok : je venais de rencontrer mon mari, sûrement signe pour lui que je devenais capable de mener une vie normale...
Mon mari s'étant révélé un perers narcissique la relation s'est terminée dramatiquement et m'a laissée bien des blessures, de nouvelles, des interrogations aussi. Je sentais que j'avais besoin de mettre des choses au clair et suis allée voir 2 psy différents à plusieurs mois d'intervalle ;
- le premier m'a dit après le premier RDV : tout va bien, ne revenez pas, vous vous en sortirez toute seule,
- le second m'a reçue 2 fois et au moment de prendre un nouveau RDV m'a dit que ce n'était pas la peine...
Mutation, changement de cadre, changement de boulot, de région etc... l'an dernnier un évenement de santé (opération mais pas de gravité sur le souci) me bouleverse à l'excès ; je prends conscience que cette intervention n'est que le déclencheur ; je n'ai rien réglé ; j'explique succinctement le contexte à mon généraliste et lui demande les coordonnées d'un psy qui ne me renverra pas ...
Je le vois depuis environ 1 an 1 à 2 fois par mois ; j'ai encore des blocages à exprimer ce qui ressort de l'affect mais tout doucement je commence à débloquer aussi ce pan. Et de toute façon quand je me mets à pleurer quand certains sujets sont évoqués cela remplace la parole, pour le moment, et fait quand même avancer !
Je n'ai pas de recette si ce n'est de perséverer, trouver le bon psy (ou thérapeute),....
Sinon plein de stratégie pour m'aider à vivre et supporter les difficultés : le sport, l'écoute de musique qui me réconforte, le travail, ... et sûrement la nourriture aussi ! même si pas en forme boulimie ou autre très visible ...
Bises et bon courage.
Hélas il y une grosse différence entre la compréhension et l'intégration :-(
Et c'est tellement vrai que la comprehénsion ou sa recherche peut être un écran de fumée qui permet encore...de se cacher...