L'angoisse de la dernière bouchée
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Bonjour à tous,
J'en suis à mon 2e jour et je me rends compte que j'ai un problème similaire : la peur des restes ! Ca semble stupide mais je n'aime pas ne pas finir mon assiette et c'est la même chose quand j'entame un paquet de gâteaux ou une tablette de chocolat... C'est bizarre non ? Comme un goût d'inachevé qui m'angoisse.
En même temps, je me rends compte que dans la vie, je ne commence pas quelque chose si je ne suis pas certaine de pouvoir le finir.
Le gros travail sur moi qui s'annonce... Je me dis que Line Coaching ne va pas seulement changer mon comportement alimentaire mais mon comportement tout court.
Bonne journée à vous.
P
Bonsoir cecily, et, bienvenue sur LineCoaching
Je n'ai jamais ressenti d'angoisse en fin de repas, mais du regret, de la frustration oui -avant LC- parceque le moment de réconfort procuré par le repas cessait...Surtout celui du soir notamment parce que quand les journées sont très remplies et intenses, l' arrivée du soir avec son calme, amène la question de "comment vais je m'occuper maintenant , particulièrement m'occuper l'esprit?" Et les grignotages et picorages de fin de repas avant le débarrassage de la table étaient quotidiens....
Voilà pour mon témoignage.......
Au fil de l'expérimentation de la méthode, tu découvriras de plus en plus de choses sur toi même.....Tu verras c'est desfois surprenant mais passionnant
A bientôt
Lorraine
FRED73 : Et quand tu commences ton repas; tu as faim ?
Cecily : oui en général quand je commence à manger j'ai faim. C'est à la fin du repas que ça dérape, je n'ai plus faim mais continue quand même à manger !
ah les fameuses EME de fin de repas.... elles sont si courantes......
manger plus lentement m'a aidé à ce niveau là, mais surtout le travail sur les émotions je dois dire....
peu à peu, on trouve plus de bonheur à respecter sa satiété que le réconfort d'un goût, d'une nourriture en plus
pour moi, me confronter à ça, cela m'a mis en face de pas mal de peurs....
c'est loin d'être évident mais peu à peu, on s'aperçoit que ça devient de plus en plus facile
Les filles, moi qui ai été élevée à coups de "finis ton assiette" et "tu n'aimes pas, tu n'en reprends pas", vous avez toute ma compassion !
Pour ne pas me forcer à finir alors que je n'avais plus faim, mon "truc" c'est de poser une serviette en papier dessus. Du coup le visuel blanc fait que dans mon oeil, l'assiette est, symboliquement, vide !
Ca vaut ce que ça vaut.
Bon courage :)
Bonsoir,
Cecily : oui, observes toi tranquillement maintenant tu sais qu'on est au moins 3 toi, Fred et moi pour qui ces fins de repas sont compliquées , tu notes et tu verras ce qu'il en est du bilan...
Fred : effectivement y a plein de raisons (celles qu'on imagine et celles qu'on imagine moins, comme la fatigue et l'ennui par exemple) qui nous font manger au delà de notre fin en fin de repas.Pour amorcer un changement d'habitudes on peut aussi se questionner sur le "comment passer à autre chose"
Ceci dit, Je me rappelle L'habitude familiale de ne pas laisser de restes "y a plus que...., tu ne vas pas laisser ça") leitmotiv de mon enfance et adolescence même depuis tout bébé (ma mère nous mixait 2 tranches de jambon parce que une c'est une trop petite quantité !)
Pour manger moins ou mieux s'arrêter de manger quand on est à sasiété y a des trucs , comme :
manger lentement pour rester attentive à ses sensations, manger des mets dont on a très très envie , manger avec une bonne faim pas trop grande qui nous fait goinfrer, prendre une petite assiette pour y mettre des quantités plus petites, se servir des petites quantitésmanger dans le calme pour ne pas être trop sollicitée , se garder un petit dessert (si on aime le sucré) pour plus tard, faire un peu de rpc avant, rpc après, se prévoir une soirée qui nous plait et qui nous fait oublier de manger (moi venir sur LC c'est assez magique), faire des pauses dans la journée comme la pause repas à midi, voire dans la journée (pour évacuer le stress à ces moments là), ne pas laisser trop de nourriture sur la table, se lever et ranger assz rapidement, réfléchir sur les évènements de la journée, y a des outils émotionnels aussi..................................................
J'avais la fâcheuse habitude aussi de ne jamais jeter mais avec cette fameuse phrase "vaut mieux jeter plutôt que ce soit moi qui serve de poubelle" je n'hésite plus , j'ai appris aussi à me servir moins, de bien questionner ma faim. Desfois, j'ai une quantité ridicule (genre 1c à soupe de pâtes au lieu des 4 cuillères règlementaires dans les codes diététiques)
Et si on a trop mangé, pas grave, surtout pas se dire "foutu pour foutu, je continue de manger" mais rester bien attentive et dans la mesure du possible, attendre le retour de la faim......
Bon courage et à bientôt
Lorraine.
Ce midi, mon fils, adulte, a tout à coup "calé" sur son plat principal. Il a jeté les deux cuillerées à soupe de viande et légumes qui restaient dans son assiette. Je l'ai regardé faire sans rien dire. Voilà mon discours intérieur : "Avec d'aussi petits moyens finanicers que les siens, il ose gâcher de la nourriture" et immédiatement après : "Il a réagi sainement, il n'est pas une poubelle, moi non plus !".