Vous devez vous connecter pour poster un commentaire
Vous devez préalablement être authentifié auprès de votre assureur afin d'accéder à nos services
Répondre
Oh je ne me méprends pas du tout, au contraire, comme tu le dis je sais bien qu'il y a un souci. J'ai encore le faible espoir de réussir à m'en sortir seule en me laissant "une dernière chance", je fais vraiment de mon mieux pour lâcher prise autant que je le peux. Curieusement, ça me semble moins une bataille que mon quotidien a pu l'être ces derniers temps, peut-être tout simplement que je suis prête ou simplement plus ouverte au progrès. Je l'espère du moins.
Mais bon dans ma tête c'est encore un peu le flou, pour schématiser façon dessin animé, y a le petit ange d'un côté qui me dit "fais-toi aider" et le petit diable qui me dit "bonne à rien, bouge-toi le cul !". Mais dans la mesure où (pour une fois) les deux ont le même but, je devrais bien finir par arriver à quelque chose !
Je rejoins fred , la gourmandise , nous l'apprenons ici ce n'est pas avoir envie souvent de manger de bonnes choses mais c'est au sens épicurien du terme : vouloir manger un aliment précis quand on a bien faim pour en profiter au maximum et cesser de le manger quand le plaisir gustatif a disparu.
Concrètement ca peut se traduire par préfére manger la glace , ou le dessert ou quoi que ce soit plus tard quand on aura faim ou refuser le chocolat au lait car ce qu'on aime c'est le chocolat noir ou bien traverser la moitié de la ville pour trouver ce prosuit de qualité incomparable à celui du supermarché .
Il me semble Ash que tu es dans une logique de contrôle très fort et que c'est une des clefs pour toi . C'est vrai que pendant un temps il faut aussi se poser des questions sur ses sensations , ses peurs et ses croyances avec LC mais c'est temporaire et plus vivable et bénéfique que le controle que nous avons vécu avant .
As-tu contacté les coachs ?
Ca m'a fait rire, ce que tu as écrit, Ash. Moi, c'est l'inverse : j'ai peur de ne jamais avoir faim !
Les docteurs A et Z le disent : la faim protège le poids. Si tu manges en ayant une bonne faim et que tu attends la prochaine bonne faim pour manger, tu ne prends pas de poids. La faim, c'est quand le corps n'a plus de carburant. Il en demande d'autre. Et celui qu'on lui donne, il l'utilise. Quand il n'en a plus, il en redemande. Il ne peut pas en demander en continu.
Ce qui peut en demander en continu, c'est la lutte contre les émotions. C'est pour ça qu'au lieu d'apprendre à compter les calories ou les points, il vaut mieux apprendre à ne pas lutter contre les émotions, à les vivre dans l'instant. C'est plus long et plus compliqué, mais je ne vois aucune autre solution. On n'éteint pas un feu en versant de l'eau à côté. Apprendre à se restreindre alimentairement alors que le problème est émotionnel, c'est comme verser de l'eau à côté du feu.
Ash, je souhaite à ton amie de réussir sa stabilisation. J'ai utilisé les principes de Weight Watchers, ce qui m'a permis de perdre 35 kilos en 3 ans, et d'en reprendre 30 en trois ans. C'est un rééquilibrage alimentaire, mais c'est aussi un régime : il y a des aliments très autorisés et des aliments moins autorisés. La régulation est externe, comme dans tous les régimes (en comptant des points et en respectant certaines règles) or la régulation ne peut être qu'interne (en écoutant les besoins du corps).
Marinebreizh, je pense que nous aussi, on a cette faim moins forte, plus tardive, d'aliments moins gras, tout comme les mangeurs régulés. La différence, c'est qu'on a appris à ne pas faire confiance à notre corps, donc on ne l'écoute pas. Il faut désapprendre à intellectualiser tout ça, nutriments, calories, points, pour réapprendre à manger.
Je me rappelle d'un chat où une des questions portaient sur les protéines, et où le docteur Afpeldorfer répondait que lui, il ne mangeait pas de protéines, il mange (je ne sais plus ce qu'il disait, mais mettons) un petit salé aux lentilles ou des grillades.
[quote=Pattie]
je pense que nous aussi, on a cette faim moins forte, plus tardive, d'aliments moins gras, tout comme les mangeurs régulés. La différence, c'est qu'on a appris à ne pas faire confiance à notre corps, donc on ne l'écoute pas. Il faut désapprendre à intellectualiser tout ça, nutriments, calories, points, pour réapprendre à manger.
[/quote]
C'est exactement ça, même quand j'ai faim entre les repas j'ai vraiment du mal à faire confiance à mon corps. Alors quand je mange j'ai faim, certes, mais manger quand j'ai faim me semble encore compliqué. Disons que j'ai peur d'avoir TOUJOURS faim !
D'accord 100% avec toi Pattie. Je l'ai juste mal exprimé. Quand je compare nous et les mangeurs régulés c'est que nous on a perdu cette régulation... mais on va la retrouver et moi aussi comme le doc A je ne pose plus la question protéine, féculents etc mais choucroute garnie ou ratatouille ...
Ah tiens d'ailleurs hier midi je déjeunais avec une copine qui a repris WW depuis un moment, elle m'expliquait son compte de points pour la journée et tout... je ne vois pas trop la différence avec le décompte calorique que je pratique depuis un bon moment, à part qu'en plus il faut savoir combien de points vaut tel ou tel aliment.
Elle m'a fait sourire parce qu'elle m'expliquait qu'elle a droit à par exemple 30 points par jour, tous aliments confondus... et que parfois, elle se fait plaisir : si elle sait qu'un gâteau au chocolat complet vaut ses 30 points, elle s'en prépare un le matin et ne mange que des morceaux de gâteau pour ses repas de la journée. Au final, elle est contente, elle n'a pas dépassé son quota, et elle a satisfait ses envies.
Moi je serais plus du genre à le dévorer dès la sortie du four et à ne plus rien avaler de la journée en multipliant les activités sportives...
Elle me disait aussi qu'elle arrive à caser un aliment plaisir par jour (elle, son truc, c'est le chocolat, donc un Kinder ou un truc comme ça) tout en restant dans son quota de points, et que le fait d'avoir un quota à ne pas dépasser l'aide à regarder ses placards qui débordent de goûters pour ses enfants sans se jeter dessus. J'aimerais bien avoir cette volonté, j'espère que ça viendra en modifiant mon rapport à l'alimentation !
Ah tiens d'ailleurs hier midi je déjeunais avec une copine qui a repris WW depuis un moment, elle m'expliquait son compte de points pour la journée et tout... je ne vois pas trop la différence avec le décompte calorique que je pratique depuis un bon moment, à part qu'en plus il faut savoir combien de points vaut tel ou tel aliment.
Elle m'a fait sourire parce qu'elle m'expliquait qu'elle a droit à par exemple 30 points par jour, tous aliments confondus... et que parfois, elle se fait plaisir : si elle sait qu'un gâteau au chocolat complet vaut ses 30 points, elle s'en prépare un le matin et ne mange que des morceaux de gâteau pour ses repas de la journée. Au final, elle est contente, elle n'a pas dépassé son quota, et elle a satisfait ses envies.
Moi je serais plus du genre à le dévorer dès la sortie du four et à ne plus rien avaler de la journée en multipliant les activités sportives...
Elle me disait aussi qu'elle arrive à caser un aliment plaisir par jour (elle, son truc, c'est le chocolat, donc un Kinder ou un truc comme ça) tout en restant dans son quota de points, et que le fait d'avoir un quota à ne pas dépasser l'aide à regarder ses placards qui débordent de goûters pour ses enfants sans se jeter dessus. J'aimerais bien avoir cette volonté, j'espère que ça viendra en modifiant mon rapport à l'alimentation !
[quote=Ash]
Je me demande quand même si je ne devrais pas m'avouer que je suis gourmande et que j'adore manger, plutôt que de chercher des raisons émotionnelles à chacune de mes envies... c'est possible aussi d'être simple, non ? Parce que c'est plutôt ce questionnement permanent qui me semble tout intellectualiser.
[/quote]
Ash, je te prie de m'excuser par avance, je vais être directe. Tu as un sérieux problème et il nécessite de l'aide. Et tu le sais. Je suis persuadée qu'au fond de toi tu le sais. Ce que tu décris là n'a rien à voir avec de la soi-disant simple gourmandise, les comportements sont extrêmes, dans les actes et la place qu'ils prennent dans ta vie (que ce soit la nourriture ou le sport, c'est pareil, ils sont en lien), induisent une profonde souffrance et sont la manifestation d'une profonde souffrance aussi. Tu tournes autour, tu prends la température, tu tergiverses, mais tu le sais ; tu te bats comme une lionne aussi, fais preuve de beaucoup de volonté et de discipline, essaies de toutes tes forces. Tu vois bien que tu es arrivée au bout d'un fonctionnement et que la volonté et la force n'ont rien à voir. Tu n'es pas faible, ou nulle ou que sais-je. Bien au contraire. Mais tu es arrivée au bout d'un système, et ta vraie force, là maintenant, ça va être d'aller chercher de l'aide, sous la forme que tu auras choisie, mais elle doit nécessairement être extérieure et par un professionnel. C'est faire preuve d'une grande force que de l'accepter.
Sois sympa avec toi, fais-le, lance toi.
Amitiés et bon courage (et tu n'en manques pas il me semble !)
(j'espère que tu ne te méprendras pas sur la motivation de ce message, tant pis j'appuie sur "envoyer")