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Je ne juge pas ce que tu as écris, mais tu semble souffrir énormément et si tu as un tel "besoin" de remplir, c'est que tu n'as pas tout pour être heureuse.
Peut-être que justement le fait de penser que tu n'as rien à lui dire devrait t'inciter à consulter pour te faire aider? Tu n'as pas besoin" d'un bon coup de pied aux fesses", tu te fais déjà assez de mal en te gavant (je pense que vu les quantités que tu nous as indiqué, tu te sens mal physiquement après). Quel besoin de rajouter encore une souffrance.
Il n'existe pas de "simplement" dans le contrôle. Tu verras qu'avec cette méthode, il n'y a aucun contrôle, c'est le contrôle qui amène inéluctablement à la perte de contrôle.
Ta souffrance a autant de valeur que celle de quelqu'un qui irait voir un psy parce qu'il est dépressif. Le dépressif pourrait aussi dire "tout va bien dans ma vie docteur, j'ai tout pour être heureuse, mais je suis si mal que j'ai envie de me flinguer tous les jours".
Je suis peut-être un peu excessive dans mes propos, mais je ne pense pas qu'il faille nier le problème en se disant que ce n'est rien.
Bon courage
Ash je ne vais pas redire ce que les autres ont très bien dit.
Juste suite à ton dernier message : un psy on ne va pas le voir avec un discours tou prêt.
On y va parce qu'on a une souffrance, quelque chose qui nous fait souffrir... et puis au fil des rendez vous
on tire un fil et puis on se surprend à avoir plein de choses à sortir de soi ....
De ce que tu racontes je trouve que la souffrance exprimée dans ce fil est suffisament importante pour que quand tu seras prête tu ailles voir un psy.
Oui je me rends bien compte que le problème de base est le besoin de contrôle, parce qu'au final c'est ça qui me gêne le plus, pas les kilos ou la bouée que je vais finir par chopper... la perte de contrôle dans le cadre de ces crises. Je ne suis vraiment plus moi-même. Je suis quelqu'un d'assez calme et posé mais quand ça arrive je deviens une harpie obsédée par la nourriture, capable de me lever à l'aube pour aller à la boulangerie ou de faire un aller-retour pour aller chercher de quoi payer à la maison (parce qu'une des solutions que j'ai trouvées est d'éviter de sortir avec mon portefeuille pour des situations "à risque"). Si je pouvais, je mettrais un cadenas au frigo (et aux placards) et je jetterais la clé pour me faciliter la vie !!!
Mais bon rien que le fait d'en parler déjà ça fait du bien. Je devrais effectivement contacter le coach. J'ai tellement honte que je ne peux pas parler de ça à mon médecin traitant ou retourner voir la diététicienne qui m'a suivie au départ.
Merci de votre soutien.
Juste un petit mot, Ash, pour te dire qu'il n'y a pas de raison d'avoir honte de ce comportement qui t'échappe!!
Nous sommes quelques unes ici a avoir connu ou a connaitre ces " echappées" qui sont, en ce qui me concerne, dues a la restriction que je m'impose encore parfois, en douce !
Bon courage
J'ai tout lu :)
Et wow, ça a l'air si violent... Tu passes de phases d'hypercontrôle à des phases d'hyperphagies très importantes. Je n'y connais rien mais moi quand je te lis j'ai l'impression qu'il y a quelque chose derrière de plus que la nourriture. Une question de contrôle, de peur de perdre le contrôle, une peur de quelque chose, peur de dire ou de ressentir quelque chose... J'évoque des pistes comme ça mais la seule personne qui peut y répondre c'est toi.
Je pense que tu es au bon endroit pour t'aider à améliorer ta relation à la nourriture :)
Bisous. Rose.
Bonjour Ash,
Ce que je peux te suggérer, c'est de contacter ta coach par mail, elle te proposera sûrement un entretien téléphonique, ça te permettra de faire un premier point avec elle et de te sentir moins seule avec tout ça.
Il y a sûrement beaucoup d'émotions derrière tes compulsions, mais tellement bien étouffées que tu n'en as pas conscience et bien sûr, les effets de la restriction cognitive !
Je te souhaite bon parcours et de belles découvertes.
Fossette.
Je suis en pleine découverte de mes EME et je trouve très sensé ce que dit Fred.
Pour ce qui est de la glace lors d'une ballade pour moi ça revient à manger par convivialité ou réconfort selon le contexte émotionnel... en général on n'a pas faim mais on est bien ( soleil, cadre agréable, entourage sympathique etc....) alors on mange la glace avec plaisir....
La différence je pense entre nous ici et les mangeurs régulés c'est qu'ils ressentiront ensuite une faim moins grande, ou arriver plus tard que l'heure sociale du repas et ne dépasseront pas leur satiété....