Livre Manger en pleine conscience
de Jan Chozen Bays.
L'édition français qui vient de sortir comporte une courte préface de GA.
Le livre me fait beaucoup de bien, à un moment où je me sentais perdue. Je n'en suis qu'au premier tiers.
Un des exercices que je trouve efficace pour rentrer en communion avec mon repas, c'est en début, milieu et fin de repas, noter sur une fiche la note que j'attribue à mes 8 faims (yeux, nez, bouche, estomac, cellules, tête, coeur, soif). C'est incroyable comment ce petit exercice (pourvu que ça dure) me semble facile à faire et me connecte simplement.
D'une façon générale, je n'en suis qu'au premier tiers, c'est truffé de raisonnements très cohérents, d'anecdotes significatives et touchantes, et les exercices font progresser.
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Pour paraphraser GA, manger en pleine conscience, c'est simple, très simple. Ce qui ne veut pas dire facile !
Ce n'est pas (seulement) manger doucement, ce n'est pas (seulement) manger dans le calme. C'est être connecté, être au rendez-vous, dans tout son être (yeux et nez et bouche, estomac et cellules, tête et coeur, et se demander si l'on a soif).
pour ma part, j'apprécie également ce livre
j'ai tendance à survoler, certes, et je ne l'ai pas fini, mais pour l'instant deux choses m'ont fait "tilt" et m'ont aidé
1/ les 7 sortes des faim, dont 2 vraies faims qui sont la faim de l'estomac et la faim des cellules
intéressant pour moi car parfois je n'ai plus faim dans l'estomac mais encore dans les cellules, notamment quand je mange des nourritures trop riches (pour moi) qui m'apporte beaucoup d'énergie mais pas assez de minéraux (ou de truc dans le genre, j'imagine, de nutriments dont j'ai besoin)... donc je n'ai plus faim, mais je sens une certaine" faim des cellules", ce qui est très destabilisant et désagréable
donc cela m'a aidé à mieux m'orienter vers les aliments dont mon corps avait envie, et depuis je mange plus de légumes, de salades et de fruits, et là, je n'ai plus faim ni dans l'estomac ni dans les cellules, je me sens juste bien....
et depuis je maigris, aussi, à nouveau.....
cette histoire de cellules m'a parlé, et j'ai mieux compris ce qu'elles me demandaient
et maintenant, au lieu de manger "ce qu'il y a " je me dis "mais de quoi mes cellules ont vraiment envie?"
2/ toujours les 7 sortes de faim, cette idée de "faim de l'esprit" et "faim du coeur", qui pour moi correspondent aux EME
je trouve que c'est voir cela d'une façon positive qui ne stigmatise pas la chose, et c'est bien....
souvent, à nous lire toutes et tous ici, quand on a une EME, on a l'impression que "c'est mal", alors que pas du tout, c'est juste une "faim du coeur", le coeur a besoin qu'on s'occupe de lui, qu'on le comprenne, qu'on se mette à son écoute
je trouve cela très utile comme façon de voir les choses pour ne pas être dans le contrôle, le barrage, la volonté par rapport aux EME
Lol, Fadi, non, rassure-toi, quand on reconnaît des comportements un peu rigolos, on peut juste reconnaître qu'ils sont rigolos... et les continuer si bon nous semble.
Bien, moi, j'avais peur que ce bouquin (de Chozen Bays) soit un bouquin qui nous parle de la pleine conscience et de ses bienfaits point barre. Ce qu'il est bien sûr. Mais pas seulement. C'est très directement pratique, appliqué à la nourriture et je ne pense pas que tu auras le sentiment de redite. Je ne l'ai pas en tout cas. C'est bien sûr une école de l'obédience "intuitive eating", mais qui développe davantage très concrètement (dans la culture américaine, j'aime beaucoup l'aspect pragmatique, les pieds sur terre) pourquoi comment l'on peut, l'on doit SE faire confiance, à soi, à ses émotions, à son corps, pour prendre conscience de notre relation à la nourriture, et la changer... ou pas ! Il y a plein de choses que l'on fait bien et il ne faut pas tout jeter aux orties.
Une idée éminemment claire de ce bouquin, par rapport aux 8 faims mentionnées ci-dessus, c'est que les seules faims qui exigent de manger, sont la faim de l'estomac et la faim des cellules. Les autres (il y en a 6) peuvent trouver d'autres réponses très satisfaisantes... Par exemple, elle m'a totalement convaincue que je suis un petit animal très olfactif, et que des émotions fortes peuvent être apaisées avec certaines odeurs (cannelle, vanille, chocolat ou... mon linge propre et pourquoi pas, mon odeur animale, pour me calmer, mes aisselles par exemple). La faim olfactive se nourrit... d'odeurs, qui ne font pas grossir autant que l'on sache. Je ne sais quel préjugé me poussait à manger tout ce que je sentais, comme si le nez était automatiquement l'antichambre de la bouche... une croyance que je peux maintenant mettre à mal, en faisant des petites expériences, puisque j'en ai enfin conscience.
Et j'oublie le plus important, je me suis enfin convaincue et j'ai enfin convaincu mon mari que l'on DOIT éteindre la télé en mangeant à chaque repas (bon depuis deux jours mais je sens que ça va durer). Elle a cette comparaison : Si vous embrassez votre enfant en regardant la télé, de façon distraite, lui comme vous sortez frustré de ce mauvais échange. Il en va de même d'un repas, c'est un rendez-vous important, dans lequel toute votre personne doit être engagée. J'ai la chance d'avoir un mari extrêmement compréhensif. Bien entendu, je lui retourne l'ascenseur. :)
C'est une attitude commune à quelques personnes ici : passer à quelqu'un quelque chose que l'on n'a pas eu le goût de finir. Un peu comme une patate chaude... lol
Bien sûr, je fais cela parfois, sur d'autres forums ! Dans ma démarche, quand j'analyse, il se passe ceci : "Je sens que je ne vais pas finir ce truc, qui a pourtant l'air très bien, mais bon, qui ne m'intéresse guère. Alors en échange, j'en fais la pub pour me motiver à le finir." Ce qui ne marche pas bien sûr. :)
Toujours est-il que ce n'est pas à chaque fois que je fais une pub que je suis dans cet état d'esprit, heureusement !
J'ai lu ce bouquin il y a quelques mois et il ne m'a pas fort parlé. En fait, j'en ai retenu un ou deux passages (où on parle du vide et du fait qu'on cherche toujours à le remplir, que ce soit avec de l'eau ou de la nourriture) et pour ça je ne le regrette pas mais il m'a beaucoup moins marquée que ceux des Dr Z et A. Je ne l'ai peut-être pas lu à un moment qui me convenait ? J'hésite à le resortir du coup.
Ah tiens, c'est marrant... Je n'avais pas pensé ça sous cet angle-là....
Tu as peut-être raison :)
Mais je crois surtout que je n'ai pas terminé "manger en paix" parce que cela reprenait toutes les notions que je connais par coeur pour les lire et relire et relire et relire ici même, et que du coup c'était un peu lassant.... Ces fondamentaux je les connais intellectuellement, le problème étant de les mettre en pratique au quotidien... Et pour ça i ne suffit pas de lire les livre!!! (sinon c'est un peu comme les gens qui achètent des vitamines sans jamais les consommer, mais tu sais, le simple fait de les avoir sous la main te donne déjà l'impression de te sentir mieux... Tiens, ça m'arrive de faire ça... Mince.... Tant de comportements à reprogrammer!!!)
J'ai hésité à l'acheter, en le voyant l'autre jour en librairie. Puis me suis dit: encore un de plus.... alors que je n'ai même pas fini les piège du bonheur, et je n'ai pas fini non plus Manger en Paix de G. Apfeldorfer... (mais je l'ai prêté à mon amie/collègue, qui venait de me dire qu'elle envisageait de recommencer WW.... Je lui ai dit: lis ça d'abord.... Tu verras ensuite!)
Mais finalement je lis plein de trucs positifs sur ce livre, donc je viens de passer commande!
Bon dimanche!
Et cette anecdote si touchante :
"Je me souviens de ma petite soeur qui, chaque fois qu'elle se sentait contrariée, s'asseyait sur le radiateur en tenant le chat dans ses bras. Elle se calmait en reniflant sa tête qui, disait-elle, avait l'odeur du pop corn."
Un extrait, court et incisif, sur la qualité du raisonnement :
"La solution à long terme ne consiste pas à consommer des aliments dont les nutriments ont été supprimés, ni à mutiler des organes sains ni à provoquer volontairement une maladie secondaire grave, la malabsorption. La source du problème est dans nos pensées et dans nos émotions, dans notre cerveau et dans notre coeur."