Longs repas et patatra
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Ce que tu écris me rappelle bien des moments que j'ai vécus. Le nez dans son plat et la main dans les cacahuètes, sans faim et sans fin.
Tu as non seulement décrit un comportement, mais ce que je trouve formidable, c'est que tu as aussi expliqué le pourquoi. Merci pour cet éclaircissement :-) Ca fait quelques semaines que j'arrive à manger un peu plus lentement.
On me disait toujours que je mangeais vite et je me resservais pour continuer à manger. En fait, comme tu le décris, ça m'évitait de ressentir le malaise, pas à sa place, pas assez intéressant pour oser parler, ... comme le dis Isabelle.
J'ai toujours du mal à déguster et à cesser de manger quand je n'ai plus faim, mais je me soigne.
J'aime beaucoup l'idée de se repoudrer le nez pour faire de la RPC, je vais la noter dans un coin de ma tête, même si c'est pas simple à la cantine, chez Belle-maman ce sera parfait.
Bon courage, ça prend du temps, mais à long terme, ça marche, j'avais chez moi un mini pot de Nutella qui a presque séché sur place alors qu'il y a encore un an, le pot de 750g m'aurait à peine fait la semaine.
je rigole toute seule devant mon ordi ,vous etes marrantes les filles ,c'est vrai entre les repas chez soi et les invitations on ne doit pas gérer pareil,je n'ai pas encore testé je débute dans le programme .
lavieenrose, pour t'aider à vivre ces moments sans finir à lécher le plat de dessert ;-), je te conseille de prendre conscience des ressentis que tu vis, dans ces situations, et ensuite de travailler à les laisser exister, à leur laisser une place en toi, à ne plus lutter contre eux
par exemple :
- sentiment d'être enfermée
- mal à l'aise
- sentiment d'isolement social
-culpabilité
- perte de maitrise de l'alimentation
et puis, leur donner des noms, peut-être un peu marrant, pour accompagner leur présence, un peu comme dans Amélie Poulain quand elle imagine une voix off qui décrit ses tourments intérieurs en dramatisant.....
ça pourrait donner
" prisonnière de cette tablée stupide, elle est seule parmi tous, enfermée avec pour seule arme un pot de mousse au chocolat....." avec une voix mélodramatique bien sûr
cela pourrait t'aider à dédramatiser tous ces ressentis plutôt désagréables, mais qui ne sont que passagers.... alors c'est plus facile de les laisser juste être, sans les combattre
et alors, adieu les EME...... tu manges à ta faim voire un peu plus, mais sans partir dans des consommations qui ne t'apportent rien.....
courage à toi.....
j'ai le même problème que toi lavienrose...seulement maintenant au lieu de remanger le soir, j'attends que la faim repointe le bout de son nez! donc pour l'instant pas de perte notable de poids mais plus de prise de poids! c'est déjà ça...comme tu dis le chemin est long mais bon vaut mieux ça que les régimes qui ne servent à rien :/
J'ai pensé à toi en regardant les outils du comportement alimentaire, je t'invite à y jeter un coup d'oeil, par ex
"Je ne me prive pas des repas de fête"
//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/CA/PO5
ou encore plus lié à ta situation
"Ne vous privez pas des repas conviviaux "
//www.linecoaching.com/prog/comportement-alimentaire/les-outils/POU/CA/PO7
bon courage et tiens bon
Nounette
Bonjour Lavieenrose
Un repas quand on est invitée c'est un plaisir bien au-delà de l'alimentation. Parfois c'est en soi une nourriture affective, alors penser à la faim physiologique en même temps ?
Je pense que tu te mets tellement de pression pour "bien faire" que tu passes en mode restriction alimentaire puissance 10. Plus tu te concentres sur "il ne faut pas que je ..." moins tu es présente pour ce chouette moment avec tes hôtes. Et tu réinventes des tabous alimentaires ...
Ma proposition (si tu la trouves sensée)
Et pourquoi pas tout simplement lâcher prise ? je suis d'accord avec Pascaline : c'est tout nouveau LC. C'est pas encore naturel de s'arrêter quand on n'a plus de plaisir gustatif, sans y penser.
Partir sur l'idée que tu vas sans doute manger beaucoup, des aliments pas trop diététiques (mais que tu aimes), que tu vas faire honneur à ce que ton hôte a préparé pour toi (c'est cool non ? quand on invite des gens on n'aime pas qu'ils chipotent, c'est agréable de voir qu'on s'est donné du mal et que les gens apprécient). D'ailleurs ça peut être un exercice plus gratifiant que de t'obliger à déguster = chercher quels compliments tu vas pouvoir faire à tes hôtes sur les plats qu'ils ont choisi de préparer (ou si c'est comme chez moi, de sélectionner chez Picard : même s'ils n'ont pas cuisiné, ils seront contents de partager leurs bons plans).
Et partir l'idée que tu vas bien t'amuser (sans contrainte, sans auto-jugement) ... parce que c'est ça l'objectif, non ?
Et que même si tu dévores l'équivalent d e3 repas, eh bien tu réguleras la semaine prochaine en écoutant ta faim, comme tu le soulignes ainsi que Courtepatte. Donc tout bénéfice : tu vas t'éclater sans arrière pensée avec tes amis ou ta famille, tu vas manger des trucs que tu aimes sans tabou, et tout ça sans prendre un gramme (ce qui est qd même une pression en moins).
... Là je pars du principe que tu es invitée par des gens que tu aimes et dont la compagnie t'apporte du plaisir.
Si tu es invitée dans un contexte un peu tendu (parfois il y a des tensions dans la famille ou la belle-famille par ex.) alors peut-être peux-tu réfléchir justement, avant d'y aller, aux émotions que ça éveille en toi. Et imaginer ce que tu vas faire de ces émotions. Et si comme moi tu es à l'ouest sur la RPC et que tu ne sais pas encore "choisir" de ne pas manger, et que donc tu manges parce que c'est plus confortable, eh bien, au moins tu auras passé un moins mauvais moment (et tu réguleras dans la semaine, blablabla).
Tu vois ce que je veux dire ?
Fais toi confiance VieEnRose (un bien joli pseudo). C'est un parcours de longue durée. Quand on va quelque part, avant d'être arrivée il faut faire le chemin. Et les belles surprises arrivent pendant le chemin.
Tu nous raconteras le prochain "long repas" ? je suis de tout coeur avec toi.
Ah oui, bravo !!! C'est un truc que je n'arrive pas encore à faire, déguster quand je suis en compagnie ! J'y pense par moments, mais après j'oublie.
Je comprends cette impression d'être enfermée, c'est comme çà que déjà toute petite je me suis mise à trop manger. C'était long ces repas, et il ne fallait pas parler pendant que les "grands" discutent (ou s'engueulent, des fois aussi), alors bein je mangeais, et ça m'est resté.
C'est particulièrement vrai quand la compagnie n'est pas très agréable (genre le déjeûner avec le client ou le collègue relou), mais même avec des amis, finalement manger, ça reste une forme de protection vis-àvis des autres (et de soi ?).
Pas très adaptée, certes, mais qui a fait ses preuves à une époque :-S
En tous cas, je vais essayer de garder l'idée de la voix off façon Amélie Poulain, j'adore l'idée !!!