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PLaisir et réconfort
Linecoaching au quotidien
Se motiver au quotidien
Abonné
02 Sep 2013 à 21h
Le jour ou j'ai entendu parler des troubles alimentaires comme troubles du réconfort ça m'a vraiment fait un déclic. Et pour autant tout n'a pas changé miraculeusement.
Aujourd'hui je suis dans le constat qu'à force de contrôle de perfectionnisme et aussi de procrastination je ne sais plus parfois comment me faire plaisir tout simplement et me réconforter.
Plutôt que de manger bien sur (ou fumer, crier, pleurer, se juger etc)
J'aimerai donc ici pour celles qui le voudraient bien que nous partagions nos pistes de plaisir et de réconforts quotidiens afin de progresser dans cette voie.
La pcs me permet de me poser, de mettre de la distance, de regarder les pensées. Mais plus de plaisir dans ma vie serait vraiment un top.
Alors je commence: un grand plaisir pour moi est tout ce qui touche à la nature, le défilé des saisons, me coller aux arbres, voir couler l'eau d'une rivière, voler une chauve souris, pousser une fleur sur mon balcon. Les autres saisons aussi bien sur.
Et vous?
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Je suis dans la même situation.
Je suis toujours en train de me demander qu'est ce qui il pourrait me faire du bien???
La tout de suite, je réponds aller danser !!!
moi aussi Bliss, je me souviens, à l'an 2000, je lis une série d'articles Zermati-Apfledorfer, et sur celui-là : le trouble du réconfort, c'est le grand eureka (ils ont trouvé!)
ça veut pas dire que depuis 13 ans j'ai appris à me réconforter, ceci dit.... mais c'est une autre histoire
j'avais tendance à reproduire le schéma de ma mère : étouffement, sur-protection anxieuse
c'est à dire me réconforter de façon inadéquate, anxieuse......
au lieu de me réconforter vraiment, avec une présence, une écoute
je crois que le plus grand réconfort, finalement, c'est d'être présent à soi-même
récemment, je m'aperçois que c'est ainsi que je me réconforte le mieux : au lieu de m'envoyer une plaque de chocolat (tout comme ma mère me laissait m'empiffrer tellement elle était désemparée devant mon mal-être), je reste un moment avec moi-même, à mon écoute, sans peur, simplement présente
deuxième point : je commence à gérer mon niveau de stimulation-excitation, en me ménageant des moments où je vais pouvoir être dans le silence, dans la solitude
comme un enfant que l'on met dans une ambiance calme quand on sent qu'il ne supporte plus l'excitation ambiante
voilà mes deux façons de me réconforter du moment, plutôt inédites pour moi, mais elles produisent un vrai réconfort, là où la nourriture ne produisait qu'une tristesse, car elle illustrait l'incapacité de ma mère d'être dans l'écoute, l'accueil, la présence (mange, ma fille, ça ira mieux.... moi je ne peux pas "gérer")