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Alcool, sorties...

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
10 mai 2014 à 10h

Bonjour à tous,

 

Je ne sais pas si je suis au bon endroit pour écrire ce message mais je ne savais pas trop où le mettre, alors ce sera ici!

Etant étudiante, qui plus est dans le milieu de la culture, festif et musical, je sors très souvent, plusieurs fois par semaine et sans pour autant être soumise à la tentation de la nourriture, il m'arrive souvent de boire. Rien à voir avec la compulsion, ou le "besoin" car je sais très bien que je n'ai pas besoin de boire des bières pour vivre... Mais je me dis que ça peut être incompatible avec le programme proposé par LC.

Je me suis faite cette réflexion car je remplis un carnet en ce moment mais je me rends compte que je faisais peut être une erreur en notant mes "prises de boisson alcoolisée ou sucrée" car, lorsque je pars le soir pour retrouver mes amis, collègues etc, au bar ou à un concert, je n'indique à chaque fois qu'une "prise" même si je bois 2 ou 3 bières.
J'ai toujours été intriguée par le fait que le compte rendu ne demande pas un aperçu de la quantité, au moins en terme de nombre de verres, pour ça, alors je me dis qu'il faut peut être indiquer chaque verre comme une prise différente? Et cela influencera peut-être plus réalistement mes bilans?

Je ne sais pas trop...

Quelqu'un s'est déjà posé la question?

Quelqu'un est confronté à cette situation mais pense quand même être en adéquation avec le programme?

Et même si ce n'est pas le cas, qu'en pensez-vous?

Merci d'avance pour vos réponses et bon week end!

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45 commentaires

 

Hello Jessica,

Non je ne gère pas mieux cette situation, malheureusement... (ou pas) ! wink

Je me dis que tant que c'est pas trop trop fréquent, genre une fois pas semaine, ça doit pouvoir se réguler même si ça ralentit sûrement la perte de poids.

Si c'est fréquent (par exemple toute une semaine de vacances avec des amis, avec apéros et vin tout le temps) je laisse tomber côté poids, et j'essaie de gérer les émotions négatives qui ne manqueront pas de venir (t'es nulle, tu peux pas te contrôler, comment font les autres... etc). C'est le plus important je crois : ne pas trop culpabiliser, prendre des moments pour respirer, réaliser que j'ai de la chance d'être entourée, profiter du moment présent.

Quand ça me prend, j'essaie aussi de vivre l'une ou l'autre soirée en mode sobre, et parfois ça se passe très très bien aussi !

Mais j'essaie de ne pas me priver. Si j'ai envie de boire de l'alcool, je le fais. Si j'ai envie de manger quand j'ai bu de l'alcool, je le fais aussi, même si je ne sais plus rien de ma faim. Dans ce moment là, on est avec les autres pour le plaisir, et l'excès peut en faire partie.

Effectivement le lendemain on a du mal à ne pas manger aussi, aigreurs d'estomac etc.... 

Bah tu vois, je n'ai pas résolu le problème, et les coachs et les docteurs ne te répondront rien d'autre que "il faut boire avec modération".... Ils ont raison mais nous n'arriverons pas tous à être raisonnables... c'est comme ça !cheeky

Merci DelphDelph, j'essaierai d'y penser ce soir!

Je viens juste de voir ton message sur les "amis LC" delphdelph, ca fait un peu écho a mon dernier message, du coup ;) Sans pour autant chercher des meilleurs amis je suppose que ca peut être agréable de savoir que qqun peut nous répondre et nous remotiver ou nous féliciter si on réussir ce qu'on enrreprend
Amrita, je t'invite a jeter un oeil au dernier message sur mon blog, qui retrace mon expérience du site et explique pourquoi je ne poursuis pas. il n'empêche que je continue les principes lc, de plus en plus instinctivement et que min experience ne s'arrête pas là. Mais comme dit dans ce fameux message, c'était très facile pour moi de réaliser les exercices donnés quand j'avais la possibilité de manger seule dans mon appartement tous les midis. Les vacances en famille et entre amis ne me laissent pas la possibilité de faire ces exercices, d'abord parce que je n'ai parlé de lc a personne de mon entourage, et ensuite parce que je n'ai pas envie de me couper des autres alors que je peux enfin passer du temps avec eux. j'aurais pu "faire une pause" et reprendre les exercices en septembre, mais je suis étudiante, et deux mois d'abonnement dans le vide ca représente une partie de mon budget vacances qui s'envole ;) bref, je continue a appliquer les principes, et vos retours sut mon témoignage me confortent dans l'idée que je suis sur la bonne voie, dans l'esprit adéquat. Si certaines sont intéressées pour échanger quelques mails meme si je ne suis plus sur le site, qu'elles n'hesitent pas a me demander mon mail perso, ce pourrait également être un moyen pour moi de garder un pied dans la méthode.

[quote=missiyum]Amrita, je t'invite a jeter un oeil au dernier message sur mon blog, qui retrace mon expérience du site et explique pourquoi je ne poursuis pas. il n'empêche que je continue les principes lc, de plus en plus instinctivement et que min experience ne s'arrête pas là. Mais comme dit dans ce fameux message, c'était très facile pour moi de réaliser les exercices donnés quand j'avais la possibilité de manger seule dans mon appartement tous les midis. Les vacances en famille et entre amis ne me laissent pas la possibilité de faire ces exercices, d'abord parce que je n'ai parlé de lc a personne de mon entourage, et ensuite parce que je n'ai pas envie de me couper des autres alors que je peux enfin passer du temps avec eux. j'aurais pu "faire une pause" et reprendre les exercices en septembre, mais je suis étudiante, et deux mois d'abonnement dans le vide ca représente une partie de mon budget vacances qui s'envole ;) bref, je continue a appliquer les principes, et vos retours sut mon témoignage me confortent dans l'idée que je suis sur la bonne voie, dans l'esprit adéquat. Si certaines sont intéressées pour échanger quelques mails meme si je ne suis plus sur le site, qu'elles n'hesitent pas a me demander mon mail perso, ce pourrait également être un moyen pour moi de garder un pied dans la méthode.[/quote]

 

ca y est je viens de lire ton message

 

Alors oui tu es sur la bonne voie, n'oublie pas pendant ces vacances à te connecter à tes besoins, mais je pense que tu es sur la bonne voie

 

Je t'envoie mon mail avec plaisir

Voilà, j'ai trouvé le post qui me correspond !!!

Je ne bois quasiment jamais d'alcool fort, mais le vin... qu'est-ce que j'aime le vin !!! par contre, je n'aime pas l'ivresse, c'est déjà ça, je déteste les lendemains des soirées trop arrosées, et cela fait longtemps que je n'ai plus bu seule.

alors, comment intégrer un ou deux ou trois verres d'alcool dans un repas ? Est-ce un aliment comme un autre ? Peut-on le déguster sans culpabilité, sans risquer de ne pas maigrir ? Le corps a-t-il mesuré les calories du vin comme des autres nourritures ?

Je me rends compte que pour moi, c'est la plupart du temps pour ajouter du plaisir au plaisir (comme un café en fin de repas, comme un morceau de chocolat, ou un Mon chéri, mes chocolats préférés), et parfois, c'est par EBE. Là, je le sens bien et je ne succombe pas, plus, pour ne pas finir dans l'addiction éthylique. Je suis contente d'avoir découvert les RPC pour éviter les EBE, mais pour le plaisir au plaisir, y a-t-il à creuser ou juste à accepter ?

Je remonte ce fil, parce que moi, l'alcool et LC, ça ne fait pas bon ménage :p

DelphDelph, toi qui a plus d'expérience que moi dans le programme est-ce que tu gères mieux avec l'alcool maintenant ?

Je ne fais pas de restriction en semaine, je bois un bière et/ou un alcool fort en semaine quand le repas s'y prête, parfois aussi quand la journée a été rude et que j'ai envie de me détendre. Par contre vendredi, c'est apéro des amis, et là c'est bazard ! Dans le meilleur des cas, je bois une bière, puis deux...voire trois ;  dans le pire, il y a aussi de très bons vins et licoreux sur la table (les rhumx vieux en fut de chêne et le whisky au sirop d'érable... c'est bon!) et un petit mal de crâne le lendemain.

Mon problème dans tout ça, c'est que quand je commence à boire plus d'une bière avec des amis, j'oublie toute sensation alimentaire, je ne sais pas si j'ai faim, si je n'ai plus faim, je suis contente de boire et manger en bonne compagnie, puis là je dois bien manger trois fois plus que nécessaire. Le lendemain j'ai ma glycémie qui hurle alors j'ai envie de manger toute la journée encore.

Et je ne sais pas trop quoi faire. je ne peux ( je ne veux) pas renoncer à  boire (parce qu'à tous les coups je vais le vivre comme une frustration, et y'aura le retour de bâton) et de l'autre quand je bois je n'arrive pas à m'écouter pour l'instant.

delphdelph je me retrouve bien dans ce que tu décris!

chouette de pouvoir échanger de tout cela...

Comme mes 3 mois arrivent a leur fin et que je ne renouvelle pas mon abonnement je viens tout de meme vous apporter mon avis et ma réflexion, après mon expérience et mon recul sur ce sujet. J'ai réussi a perdre du poids, a me stabiliser, tout en continuant a consommer régulièrement de l'alcool, a savoir : parfois un verre party ci part la, juste pour le goût, la dégustation, et parfois bien plus qu'un verre, jusqu'à être carrément saoule, quoi! Et finalement, rien de tout ça ne me pose problème. En reconsidérant mes sensations alimentaires, j'ai aussi appris a les considérer, meme en état d'ivresse. Et donc, je me régule. Le seul moment que j'arrive a trouver compliqué, finalement, c'est le lendemain, la journée guetule de bois, où mes sensations sont brouillées car, fatiguée, j'ai un peu l'impression d'avoir faim toute la journée, je ne mange pas sans m'arrêter pour autant. Je considère donc que, meme si c'est un peu inconfortable, c'est loin d'être dramatique. Alors je ne mets ni les sorties, ni les bons repas,ni l'alcool et l'ivresse, tant que ca me parait adapté a mon organisme, de côté. Je tiens quand meme a mettre en évidence que les modes de vie de chacun sont différents. Il est certain que si une personne mangeant en petites quantités mais buvant un litre de bière par jour n'arrive pas a mincir il faudra considérer la consommation d'alcool comme un facteur tr es important. bref, bon courage a tous, je vous souhaite en tous cas de trouver la place que les boissons alcoolisées peut avoir dans votre vie et de les dédramatiser, comme n'importe quel autre "aliment tabou"

 

Oui, Missiyum, moi aussi je tiens à te remercier pour ce message plein de bon sens et très déculpabilisant ! smiley

IL faut bien dire qu'avec l'alcool il y a quand même un tabou.

Ce n'est même pas comme un aliment tabou, c'est pire : parce qu'il y a des jugements moraux (y compris dans nos propres esprits) sur le fait de boire de l'alcool parfois avec excès.

Moi ça m'arrive aussi de boire trop et d'être saoûle.

Je n'ai pas d'enfants, et avec mon homme et ma bande d'amis, nous faisons souvent la fête, des apéros prolongés ou des dîners bien arrosés.

Et il ne s'agit pas d'y renoncer ! C'est notre plaisir, notre façon de nous détendre, partager de bons repas et vivre l'amitié.

Mais c'est difficile à gérer sur le plan des sensations alimentaires, et effectivement les lendemains sont difficiles aussi.

Tu as 1000 fois raison quand tu dis de ne pas culpabiliser !

Du moment qu'on ne boit pas de grandes quantités d'alccol quotidiennement, ce n'est pas cela qui fera grossir plus qu'autre chose. L'essentiel c'est de rester connecté à ses sensations (sur le moment si possible) ou au moins de se reconnecter dès le lendemain, même si c'est plus dur à cause de l'effet "gueule de bois"... 

En tout cas, sans culpabilité, on limite le risque de l'engrenage "je culpabilise donc je mange, donc je culpabilise..."

Merci et encore bravo pour ton parcours, Missiyum ! smiley