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Enfant unique?

Linecoaching au quotidien Mon vécu du programme
23 Mar 2013 à 09h

Bonjour à toutes,

ce post n'a rien à voir avec l'alimentation, mais je vois, dans beaucoup de présentation que certaines d'entre vous ont des enfants uniques d'une dizaine d'année....

J'ai bientot 38 ans, et une fille de bientot 3 ans. je me pose beaucoup la question du 2e enfant, avec beaucoup de pression sociales ou familiales sur mon âge qui avance, sur la fratrie dont je pourrais priver ma fille si je ne me décide pas, etc....

Pouvez vous m'apporter vos témoignages sur les raisons d'avoir eu un enfant unique: choix, ou décision de la nature?

Je suis actuellement épuisée par mon boulot et les temps de trajet (2h30 par jour en voiture), et je ne me vois pas accueillir de 2e enfant dans de telles circonstances... Alors, peut-etre vais-je devoir renoncer à ce projet qui me tenait pourtant tellement à coeur, moi qui voulait 4 enfant étant plus jeune....

Je vais peut-etre avoir une seule enfant unique, et il faudra que je l'accepte, accepter cette culpabilité de ne pas être la mère que j'aurais aimé être (plus dynamique, moins fatiguée, moins déprimée, qui se pose moins de questions, qui est moins angoissée à chaque petit problème de santé, à tel point que je ne sais pas si je suis capable de supporter cette angoisse en double).

Je sais que c'est un sujet très perso, que vous n'avez peut-etre pas envie d'aborder ici, mais vous me semblez épanouies par vos enfants uniques, et moi qui vient d'une famille de 4 enfants, j'ai tellement peur que ma fille s'ennuie, que je sois trop envahissante dans sa vie future, que je la prive de quelque chose d'essentiel...

Pouvez-vous partager votre expérience pour me rassurer?

Merci d'avance.

Violette

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26 commentaires

Merci Izabelle pour ta réponse.

Ce qui est sur, c'est que je ne cèderai pas sous la pression!! ;-)

En fait, une autre question suite à celle du "choix" de l'enfant unique, c'est un enfant unique est-il épanoui au même titre qu'un enfant qui a plein de frères et soeur?

Et surtout, comment est-ce que je peux me poser une telle question? Surement parce que je ne connais pas beaucoup de famille à enfant unique, et que mon conjoint, qui est enfant unique, est un peu un extra-terrestre!!! ;-)

Quant à une de mes copines qui vante les mérites des enfants rapprochés: "c'est génial, ils sont si complices, ils ont les mêmes jeux, ils ne sont pas seuls...", ça ne fait qu'accroître ma culpabilité!!

Bonjour Violette28,

Pour ma part, je suis à l'autre extrémité d'Izabelle car l'envie d'un autre enfant s'est réveillée... 48h après la naissance de mon fils !! Et pourtant je venais de rester alitée 8 mois et de subir une césarienne !

Cette envie correspond au désir d'un autre enfant, unique en son genre, qui sera peut-être très proche de son frère, ou alors tout le temps en conflit avec lui. Ce sera peut-être une fille, peut-être un garçon, peu importe. Il ressemblera peut-être plus à son papa ou à moi, peu importe. Il sera peut-être aussi facile à vivre que son frère ; ou alors ce sera un tourbillon, peu importe.
C'est juste que quand je regarde mon fils, mon compagnon, nos liens, notre vie... eh bien j'ai envie qu'il y ait une autre vie sous ce toit, un autre souffle qui amène du chahut, de la joie, des questions, des câlins, des "arrête !", des couches et du lait de toilette qui sent bon...
Je crois que je ne saurais pas l'expliquer de manière très rationnelle !
Cela dit, ayant perdu un premier enfant, il y a peut-être aussi chez moi une envie de donner encore la vie, histoire qu'elle "gagne" sur la mort ; va savoir...

Quant à l'épanouissement des enfants uniques...
Ceux que je connais m'ont tous dit avoir eu envie, à un moment donné, d'un frère ou d'une soeur.
L'une d'entre elle m'a dit que ce qui lui pèse c'est cette responsabilité qu'elle ressent vis à vis de sa maman qui vieillit ; elle aurait pu partager ces obligations, si elle avait eu un frère ou une soeur.
Mais à part ça, ces enfants uniques que je connais sont des adultes bien dans leurs baskets et entourés de sacrés amis et de sacrées familles !
Alors pourquoi pas ?
Sachant aussi qu'une fratrie peut mal s'entendre et que la complicité n'est pas forcément évidente, ne va pas forcément toujours de soi, juste parce qu'on est frères et soeurs...

Mais je me dis que c'est avant tout aussi un projet de couple ; alors qu'en dit ta moitié ?...

Merci pour ce partage!

"ces enfants uniques que je connais sont des adultes bien dans leurs baskets et entourés de sacrés amis et de sacrées familles !"

Patience, ce que tu dis me rassures, Izabelle aussi. D'ailleurs, le pédopsychiatre Marcel Rufo, lui-même fils unique, dit avoir des "frères et soeurs de coeur", des amis très proches qu'il considère presque de sa famille, et qu'il a vraiment choisi.

C'est vrai que ma question est un peu bête, je pense que je transpose mes propres angoisses, et mon film récurrent "bouh, je suis toujours toute seule", et j'ai peur qu'il arrive la même chose à ma fille plus tard.

C'est oublié qu'elle n'est pas moi.

Oui, c'est vrai, beaucoup d'enfants uniques ont un jour pensé qu'ils auraient bien aimé avoir des frères et soeurs, mais peut-etre que les enfants de certaines fratries auraient aimé etre enfant unique pour avoir plus d'attention, non?

Bonne soirée à toutes!

Juste pour apporter, moi aussi, mon ptit témoignage suite à ton post Violette...smileywink

J'ai eu ma fille à 40 ans 1/2.Ca a été très fort émotionnellement et j'ai mis 4 ans minimum pour " me remettre " de ce cadeau de la vie;  pas concevable pour moi d'avoir un autre enfant juste après la première. ....

Plus tard,  la conception d'un deuxième enfant ne s'est pas posée pour moi et mon compagnon au vu de mon âge.

Pas important, je suis  heureuse comme ça, ma fille et son père aussi.

De toute façon c'est comme ça, c'est la vie, on ne maîtrise pas tout, et c'est très bien ainsi.

Et je suis inquiète sur l'avenir politique, économique, social réservé à Nos enfants, alors.....

Oui, de l'importance de la socialisation, et trouver un équilibre entre s'accorder de l'importance à Soi même et accorder de l'importance aux Autres

Oui, on peut avoir des frères et des soeurs de coeur

Bonne soirée à toutes et tous

Merci Lorraine pour ton témoignage!

C'est un peu ce que je ressens, ne toujours pas m'être remise de ce cadeau de la vie, à la fois merveilleux mais aussi déstabilisant... A 3 ans, j'ai encore l'impression de pouponner et d'etre encore dans la fusion. Pas de la même façon qu'à 6 mois, évidemment, mais quand même...

Elle est comme nous avec LC: elle progresse incroyablement (la propreté, le langage...), et a ses petits côtés de régression, où elle veut encore être considéreé comme un bébé. Et je suis heureuse de l'accompagner dans tous ces moments, même les moments encore "bébé", parce que je sais que c'est rassurant pour elle, et que ça l'aide à aller de l'avant sans se mettre de pression.

Comparée à d'autres qui se sentent prêtes presque tout de suite après l'accouchement pour un 2e (comme Patience, ou ma belle-soeur), je me disais que je n'étais pas normale... Ma petite voix intérieure me disait "mince, si je ne suis pas prête pour avoir un 2e assez vite, c'est que je ne dois pas être très douée comme maman....". J'aurais du assoir cette voix sur un tabouret et la laisser blablater....

40 ans, c'est un peu l'âge limite que je me fixe, en me disant que d'ici là, ma situation professionnelle se sera peut etre stabilisée, et que j'aurais déjà une fatigue en moins. J'ai aussi envie de profiter à fond de son entrée en école maternelle, nouveau tournant dans sa petite vie.

Je me dis aussi que mon compagnon ne sera pas forcément prêt  (et oui, son avis a quand même un tout petit peu son importance ;-)), que la nature ne sera pas forcément d'accord avec nos choix, etc....

J'ai déjà du faire un long cheminement pour accepter que non, je n'aurais pas d'enfant rapprochés, parce que ce ne me correspond pas. Et ça a été dur de l'accepter à cause du décalage avec l'idéal que j'avais imaginé.

Je nous laisse, à mon ami et moi, du temps pour nous décider, mais je veux aussi envisager cette éventualité. Et si elle était unique? Et voilà, si elle est mon enfant unique, je veux m'être posé les bonnes questions, et pouvoir dire: "Pas important, je suis heureuse comme ça, ma fille et son père aussi". Je veux pouvoir l'accepter sereinement, et voir que vous et vos enfants êtes heureux me fait beaucoup de bien!!!

Merci à toutes!

Violette

chaque vie est unique

quand on a un enfant unique, on fait juste attention à bien le socialiser

par exemple quand on prend des vacances (rarement), je fais en sorte qu'elle puisse être avec des enfants de son âge

quand ses cousins sont en visite, je fais en sorte qu'elle soit tout le temps avec eux

elle fait des activités avec les enfants de son âge....

 

et pour recevoir beaucoup de parents qui ont des enfants d'âge rapprochés, c'est loin d'être aussi idyllique qu'on le dit....

 

certes en ayant pas de frères et soeurs, il y a des leçons de vie que l'on n'a pas apprendre, notamment le partage de l'affection de parents

mais on en apprend d'autres : devoir jouer seul par exemple, donc une certaine autonomie

 

du moment que tu veilles à le laisser libre d'être lui-même (les enfants uniques ont parfois plus de pression parentale), qu'il puisse rester à sa place d'enfant, que tu n'organises pas tout autour de lui,  et  surtout que tu le socialises suffisamment, ton enfant sera tout aussi épanoui qu'un autre...