Exprimer la colère
Il y a certainement des tonnes de fils sur la colère, je me permets néanmoins d'en rouvrir un autre....
Voilà, en fait ces jours je suis en prise avec beaucoup d'émotions qui se disputent en moi, à cause de plusieurs évènements survenus dans ma vie. Du coup bonjour les eme...
Alors voilà. Pour les évnements, je les ai en partie relatés sur mon blog. Je vais les synthétiser ici:
D'abord j'ai appris par facebook interposé que mon ex s'est marié, que sa femme est enceinte, mais surtout, cerise sur le gâteau et chose la plus difficile à avaler pour moi, il l'a épousée dans MON église.... Enfin, pour mieux expliquer, c'est une petite église perchée au-dessus de la mer en Italie. Je l'avais découverte ado lors de vacances en famille. Depuis ce jour-là, j'ai toutjours dit: si un jour j'accepte de me marier à l'église (je suis athée...) ce sera uniquement dans cette église-là.
Lorsque nous étions amoureux, je lui avais fait découvrir cette petite merveille. Il avait alors évoqué la possibilité que nous nous y marions....
Mais il m'a quittée 6 semaines après la mort de ma mère, et 4 ans plus tard il épouse la fille pour qui il m'a quittée, justeemnt dans cette église.
Et 5 jours avant l'"anniversaire" de la mort de ma mère...
Ce que je ressens: je'ai beaucoup de haine, de colère. Je m'en veux d'avoir autant donné à cet homme qui m'aura trahi du début à la fin. Je m'en veux aussi parce que j'ai sacrifié pour lui des moments avec ma mère, et ces moments-là sont perdus à jamais. Je lui en veux, aussi, parce que en se mariant dans cet endroit précis, c'est comme s'il me volait mes souvenirs... Je me souviens d'avoir écouté mon grnad-père architecte, me raconter, devant cette église, pourquoi elle était en marbre rayée, etc... Mon grand-père étant décédé 5 mois après ma mère. Maintenant ce lieu que j'aimais profondément m'a été "volé" parce que je n'ai en tête plus que les image de ce couple heureux qui s'y marie. Du même coup je me sens écartée... J'ai l'impression qu'en se mariant il renie ce que nous avons vécu ensemble (je sais, c'est très immature comme sentiment.... cela devrait se calmer avec le temps... j'espère)
Depuis que j'ai appris cette nouvelle, non seulement je bouffe n'importe quoi, mais en plus mon corps souffre... Je tousse mais ma toux n'évolue pas. Idem pour mon rhume. Et enfin j'ai une conjonctivite apparue sans raison... Et qui me contraint à devoir mettre mes lunettes et plus mes lentilles, ce qui est terrible pour mon estime de moi, j'ai toujours eu un gros complexe avec mes lunettes (ça remonte à l'adolescence.... je pensais que personne ne s'intéressait à moi parce que j'avais des lunettes..)
Bon, quoi qu'il en soit, j'en suis là des émotions qui m'habitent. Le cours de mes lectures m'a amenée à lire les livres du Dr Dufour, qui raconte comment les émotions bloquées provoquent des maladies.
Il préconise de se remettre au moment présent pour arrêter de faire tourner le petit vélo dans la tête, et ainsi se reconnecter avec ses émotions, et son instinct. C'est donc parfaitement compatible avec la rpc, d'où mon grand intérêt pour la méthode de ce monsieur!
Mais je me rend compte que, si je suis capable d'exprimer ma tristesse, je ne laisse presque jamais sortir ma colère. Je ne sais pas comment faire, je la bloque. Il paraît que c'est fréquent jes les personnes ayant eu des aprents colériques. Et mon père est un grand colérique (qui s'améliore, mais le mal est fait!!)
Le but de cette discussion, c'est donc de vous demander comment vous vous faites, pour exprimer votre colère, si vous le faites....
en ce moment j'essaie, je fais des méditations, et parfois il y a un peu de colère qui arrive... J'ai cassé un peu de vaisselle (mais j'habite dans un petit appartement qui ne se prête pas à ce genre d'effusions ) j'ai aussi tapé dans des coussins... J'aimerais crier, mais je ne sais pas où le faire et surtout ça reste bloqué au bas de ma gorge....
Vous avez des conseils? Comment gérez-vous votte colère??
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Comme Izabelle je ne suis pas colérique mais je me soigne!
Cela dit comme tout le monde j'ai vécu des évenements qui m'ont fait sortir de mes gonds.
Mais je ne sais pas si c'était de la colère... si peut être
J'avais la chance à l'époque de vivre proche de la mer ; vous savez là où le gars de la météo dit que le mauvais temp arrive sur la France...
Hé bien déjà le bord de mer avec son paysage variable, le mouvement perpetuel a un pouvoir apaisant sur moi. Donc j'y allais d'autant plus dans ces cas là. Et puis il m'est arrivé de hurler face au vent en marchant ou courant. Là vraiment pas de souci ; personne n'entend , personne ne s'inquiète.
Et quand c'est la rage mêlée de tristesse qui me submergeait je pouvais avoir les yeux humides et rouges ça ne surprenait pas les rares personnes croisées ni les goëlands!
Maintenant que je suis remise de cet épisode dramatique il m'arrive aussi d'avoir le même genre de colère qu'Izabelle évoque. Je l'exprime aussi mais pas besoin de bruit excessif ni de cris.
Et ensuite quand il y en a eu beaucoup dans la journée : aller nager, marcher, écouter la musique soit classique qui m'apaise, soit "gueularde" qui me défoule.
eh bien moi je ne suis pas du tout colérique, enfin maintenant je m'autorise à la ressentir, ce qui produit de grands bénéfices dans ma vie, en fait
mais j'ai vraiment constaté qu'il y deux sortes de colère
- la colère-lutte : elle dure très longtemps, on rumine, et en fait elle cache un autre ressenti que l'on combat
- la colère simple : elle est induite par un manque de respect ou non-respect du territoire, ou action dangereuse, elle dure quelques minutes, le temps du coup d'adrénaline
pour la première, c'est uniquement de la lutte, typiquement on en veut à quelqu'un parce qu'il nous fait ressentir quelquechose, mais dans le fond, le vrai ressenti c'est cette chose-là
par exemple une copine m'a raconté qu'elle était furieuse contre son mari parce qu'ils s'étaient fait arnaqués sur le marché, ça durait, ça durait, elle lui en voulait..... à partir du moment où elle a pris conscience qu'en fait elle se sentait "nulle" de ne pas avoir su dire non, de s'être fait prendre pour un pigeon, eh bien la colère est tombée immédiatement
pour ma part, la plupart des colères dirigées contre mon homme sont de cette nature -là, il me respecte toujours donc je n'ai aucune raison de me mettre vraiment en colère, mais il sait par contre appuyer "là où ça fait mal", réveillant l'histoire de la nulle, l'incompétente, celle qui ne sait pas, ou autres joyeusetés
je précise qu'il ne fait pas cela par méchanceté ou domination, mais dans une sorte d'authenticité, que nous voyions toujours clair en nos comportements
pour la deuxième sorte de colère, à mon sens, la seule "vraie", elle est un outil extraordinaire que j'utilise depuis peu, surtout énormément dans mon travail
par ex quand on me pose un lapin, qu'on me prévient à la dernière minute, ou qu'on me paye pas (tiens ça me fait penser à un truc), je ressens maintenant ma colère (avant je la refoulais, m'identifiant uniquement à ma nature compréhensive)
donc je l'exprime, avec des mots très directs : "je me sens envahi par vos SMS" " ma trésorie n'est pas élastique" "vous ne prenez en aucune considération le fait que j'aurais pu prendre quelqu'un d'autre à votre place"
je peux même aller jusqu'à dire "vous me manquez de respect en faisant ça et c'est pourquoi nous allons reposer le cadre de nos échanges"
Eh bien, c'était dur au début de faire ça, mais les effets sont incroyables
je pense que ça a même permis à un de mes patients de faire un bond de géant dans son évolution personnelle
je m'aperçois qu'il est important de ressentir quand on vous manque de respect d'une façon ou d'une autre, je m'en sers aussi avec les enfants harcelés
j'ai eu récemment une ado, je l'ai fait travaillé sur cette énergie là totalement bloquée, et on a travaillé dans le sens où il faut qu'elle ressente sa colère et s'en serve pour mettre les limites qui s'imposent
elle a pu retourner au collège et valider son année et passer le brevet, alors qu'elle en était rendu à la phobie scolaire
bref, tout ça pour dire que la VRAIE colère est très utile, mais selon moi nul besoin de hurler pour se faire entendre, après ça dépend des tempéraments
mais la pseudo-colère qui n'est qu'une lutte nous entraine dans de fausses vérités à mon sens
ce qui est important dans ces cas là, c'est de trouver le vrai ressenti qui nous fait BEAUCOUP de peine et d'accepter de le vivre sans plus lutter
dans ton cas Fadinarde je pense que les deux se mélangent, ton ex a empiété sur ton territoire symbolique en choisissant l'église que tu lui avais fait découvrir, mais cela a aussi réveillé toutes sortes de ressentis contre lesquels tu luttes sans doute, bien humainement, par rapport à toi-même et ce que tu ressens par rapport à toi-même, dans cette situation
Comme izabelle, je ne suis pas une colérique "expressive", dans le sens où je ne hurle pas, je ne casse rien, je ne claque pas les portes, ou autre !
J'ai le souvenir d'un grand-père très colérique aussi. Du coup, c'est vrai que je suis très mal à l'aise face aux "coups" de colère. Mon N+2 au boulot est également un grand colérique ; et c'est quelqu'un dont je redoute la présence...
Bref, ma colère s'exprime :
- d'une part parce que je réussis à l'identifier et à lui donner une place (ce qui est un progrès particulièrement considérable pour moi, qui croyais n'être jamais atteinte par cette émotion !) ;
- d'autre part en la disant.
Soit il y a de la lutte derrière, comme le précise izabelle, et auquel cas j'arrive bien à retrouver le sentiment qui se cache derrière.
Soit je ne me sens pas respectée, et je le dis "gentiment mais fermement" ! Et ça aussi c'est un grand pas pour moi, qui ne disait jamais rien de peur d'être rejetée par l'autre !
Dernièrement, ça m'est arrivé au travail. J'ai posé mes mots sans agressivité, avec simplicité. C'était fait en deux - trois phrases. Et ça m'a fait beaucoup de bien, ainsi qu'à la relation que j'entretiens avec cette collègue !
En tout cas, la reconnaissance, l'acceptation et l'expression de cette émotion est sans doute l'un des plus grands pas que j'ai pu faire avec Linecoaching !! Il y a vraiment un avant et un après !
Au plaisir de vous lire
bonjour,
moi aussi je suis colérique et je jure non pas en allemend ou en corse mais en espagnol (pour que ma fille ne comprenne pas mais bon... c'est raté!).
Quand je suis en colère, il faut que je crie et j'ai envie de tout casser ( ce que je faisais dans ma chambre adolescente), mais comme ma famille n'est pas un défouloir, je sors marcher le temps de faire retomber la colère. Prendre l'air me fait du bien, ça me remet les idées en place.
Je ne sais pas si ça va t'aider mais il faut libérer cette colère , la faire sortire, ça fait du bien et ensuite on est plus serein.
où bien (ne le prend pas mal) se faire aider par quelqu'un.
Ouh la la , moi j'ai du mal à exprimer ma colère .
En fait, elle me fait peur , tres tres peur ; quand je suis en colère, je me sens tellement capable de tout balayer sur mon passage, de dire des choses que je ne pense pas vraiment, de tout casser , de commettre des actes irréparables que ça me terrifie, littéralement
Je crois que généralement, j'évite de l'exprimer : je voudrais pouvoir exprimer les choses dans le calme . Parfois j'y arrive,( et là je suis très fière ) parfois pas ( et là je me sens nulle )
Je sais qu'il faut que ça sorte, d'une manière ou d'une autre : les choses doivent etre dîtes,ça c'est tres clair : si je ne dis pas ma colère elle reste là et elle me pourrit , ça devient obsessionnel
Le tout est de trouver la manière de les dire..et c'est ça le problème
La colère c'est vraiment l'émotion que je " gère" le plus mal
Enfant j'étais tres colérique : je criais et je tapais du pied par terre....et je me calmais aussi vite que je m'étais mise en colère.
Sauf que adulte, il doit y avoir d'autres moyens ...
Et la colère, et ses manifestations, ça me renvoit à mon père, colèrique et violent, et ça me fait peur.
La violence de mes colères me terrifient ...comme me terrifiaient , enfant, celles de mon père.
Je suis colérique aussi, je pense, se mettre en colère, ça défoule, ça fait du bien, c'est humain.
Je me souviens de mon père, qui était colérique (les chiens ne font pas des chats, hein ) qui déversait en corse un chapelet de jurons lorsqu'il se cognait la tête (il n'avait plus beaucoup de cheveux). En corse, pour que soi-disant les enfants ne comprennent pas.
Lorsque je veux me défouler de ma colère, donc, je hurle des jurons en allemand. Même lorsque je suis seule.
Je me défoule en écrivant toutes mes pensées colériquement désagréables sur une page Word, que je ne relis surtout pas mais que je sauvegarde. Quitte à aller la relire quelques jours plus tard.
Je pense aux petites poupées vaudou à effigie que l'on pique, en souhaitant tout le désagréable possible à la personne qui nous a fait du mal.
Je file dans la douche, me douche normalement et une fois rincée, avant de m'essuyer, je place le pommeau de la douche sur la nuque et remplace petit à petit l'eau chaude par de l'eau froide. Il arrive un moment où le froid me submerge, je crie, je râle, suffoque, supporte, et ça va mieux.
Laisse exploser ta colère, fadinarde, il faut qu'elle sorte, c'est salutaire. Va hurler au besoin dans un endroit calme au bord du lac.
[quote=fadinarde]
Il y a certainement des tonnes de fils sur la colère, je me permets néanmoins d'en rouvrir un autre....
Voilà, en fait ces jours je suis en prise avec beaucoup d'émotions qui se disputent en moi, à cause de plusieurs évènements survenus dans ma vie. Du coup bonjour les eme...
Alors voilà. Pour les évnements, je les ai en partie relatés sur mon blog. Je vais les synthétiser ici:
D'abord j'ai appris par facebook interposé que mon ex s'est marié, que sa femme est enceinte, mais surtout, cerise sur le gâteau et chose la plus difficile à avaler pour moi, il l'a épousée dans MON église.... Enfin, pour mieux expliquer, c'est une petite église perchée au-dessus de la mer en Italie. Je l'avais découverte ado lors de vacances en famille. Depuis ce jour-là, j'ai toutjours dit: si un jour j'accepte de me marier à l'église (je suis athée...) ce sera uniquement dans cette église-là.
Lorsque nous étions amoureux, je lui avais fait découvrir cette petite merveille. Il avait alors évoqué la possibilité que nous nous y marions....
Mais il m'a quittée 6 semaines après la mort de ma mère, et 4 ans plus tard il épouse la fille pour qui il m'a quittée, justeemnt dans cette église.
Et 5 jours avant l'"anniversaire" de la mort de ma mère...
Ce que je ressens: je'ai beaucoup de haine, de colère. Je m'en veux d'avoir autant donné à cet homme qui m'aura trahi du début à la fin. Je m'en veux aussi parce que j'ai sacrifié pour lui des moments avec ma mère, et ces moments-là sont perdus à jamais. Je lui en veux, aussi, parce que en se mariant dans cet endroit précis, c'est comme s'il me volait mes souvenirs... Je me souviens d'avoir écouté mon grnad-père architecte, me raconter, devant cette église, pourquoi elle était en marbre rayée, etc... Mon grand-père étant décédé 5 mois après ma mère. Maintenant ce lieu que j'aimais profondément m'a été "volé" parce que je n'ai en tête plus que les image de ce couple heureux qui s'y marie. Du même coup je me sens écartée... J'ai l'impression qu'en se mariant il renie ce que nous avons vécu ensemble (je sais, c'est très immature comme sentiment.... cela devrait se calmer avec le temps... j'espère)
Depuis que j'ai appris cette nouvelle, non seulement je bouffe n'importe quoi, mais en plus mon corps souffre... Je tousse mais ma toux n'évolue pas. Idem pour mon rhume. Et enfin j'ai une conjonctivite apparue sans raison... Et qui me contraint à devoir mettre mes lunettes et plus mes lentilles, ce qui est terrible pour mon estime de moi, j'ai toujours eu un gros complexe avec mes lunettes (ça remonte à l'adolescence.... je pensais que personne ne s'intéressait à moi parce que j'avais des lunettes..)
Bon, quoi qu'il en soit, j'en suis là des émotions qui m'habitent. Le cours de mes lectures m'a amenée à lire les livres du Dr Dufour, qui raconte comment les émotions bloquées provoquent des maladies.
Il préconise de se remettre au moment présent pour arrêter de faire tourner le petit vélo dans la tête, et ainsi se reconnecter avec ses émotions, et son instinct. C'est donc parfaitement compatible avec la rpc, d'où mon grand intérêt pour la méthode de ce monsieur!
Mais je me rend compte que, si je suis capable d'exprimer ma tristesse, je ne laisse presque jamais sortir ma colère. Je ne sais pas comment faire, je la bloque. Il paraît que c'est fréquent jes les personnes ayant eu des aprents colériques. Et mon père est un grand colérique (qui s'améliore, mais le mal est fait!!)
Le but de cette discussion, c'est donc de vous demander comment vous vous faites, pour exprimer votre colère, si vous le faites....
en ce moment j'essaie, je fais des méditations, et parfois il y a un peu de colère qui arrive... J'ai cassé un peu de vaisselle (mais j'habite dans un petit appartement qui ne se prête pas à ce genre d'effusions ) j'ai aussi tapé dans des coussins... J'aimerais crier, mais je ne sais pas où le faire et surtout ça reste bloqué au bas de ma gorge....
Vous avez des conseils? Comment gérez-vous votte colère??
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bonjour fadinarde,
je me garderais bien de te donner des conseils,
je fais partie des gens colèriques,
j'habite en appartement aussi, et une ou deux fois par an , je rentre dans des colères épouvantables,
ça ne se fait pas , je le sais, je n'en suis pas spécialement fière.
je hurle , en temps ordinaire , j'ai un timbre de voix très audible, je ne parle pas si fort , mais j'articule parfaitement .
j'ai déjà incommodé mes voisins, j'ai eu droit à des coup de balais ( là c'est moi qui rigole) au plafond.
mes colères montent très vite et retombent très vite.(mes colères n'excédent jamais 5mn...je sais ...)
l'effet que cela me produit , comme une sorte de décharge d'adrénaline, super puissante, après je me sens vidée , presque hagarde, et dans ces moments là je deviens toute douce, molle, sans énergie.
un truc qui n'a rien à voir,
il ya quelques semaines on fêté les 50 ans de mon frêro,
il faisait super chaud, il vit à la campagne, on a fait une bataille d'eau, comme dab , ça commence par 3 gouttes et ça a fini au jet d'eau, je me suis fait arrosée, j'ai hurlée comme une démente , ce qui a déclenché l'hilarité générale, et je courrais comme une folle dans le jardin ,
quand j'arrosais un des invités ( on avait des bouteilles de flotte qu'on remplissait au fur et à mesure ), je criais comme une damnée,
j'ai un souvenir exquis de cet journée, je me suis défoulée comme rarement.
Pas mal le coup de la cravache, je vais essayer !
Moi aussi je suis fille d'une "hystérique". Ma mère était capable de casser une porte sous le coup de la colère pour un détail, un objet cassé, ou aussi quand elle se cognait, ma soeur et moi on se la coinçaient en attendant que ça passe !
Ca m'arrive au moins une fois tous les deux ans de "me mettre dans tous mes états" comme dit mon compagnon et c'est d'ailleurs souvent quand je sens qu'il me manque de respect, qu'il a dépassé MES limites, qu'à mes yeux, notre couple est menacé, donc la première selon Izabelle.
Je pourrai aussi tout casser, avant je claquais les portes mais notre maison avait déjà 30 ans quand on l'a achetée et les portes sont déjà abîmées alors ....je prends ma voiture et je pars, parfois quelques heures parfois une nuit, je ne fais rien, je reste dans ma voiture. C'est dans ces moments-là que j'ai des EBE Envies de Boire Emotionnelles.
Mon compagnon est attéré, paralysé par mon comportement, il reste autour de moi les bras ballants. Si je prends des affaires dans un sac, comme au mois de mai, il est capable de me prêter le sac ou de descendre la valise du galetas !
Même à froid il ne comprend pas que j'aie ce besoin de m'éloigner ! Moi j'ai juste peur de dire ou faire des choses regrettables et d'arriver au point de non retour, je préfère me calmer plus loin, toute seule. Dernièrement mon homme m'a dit qu'on avait frôlé la rupture !
La dernière fois, au mois de mai, j'avais appris un truc que mon chéri m'avait caché depuis 6 mois et qui avait montré que j'avais raison de me méfier d'une de ses collègues (jalousie exacerbée à 1000%) je me suis dit que j'avais besoin de soins et j'ai atterri aux urgences. Le psychiatre de garde, après m'avoir écoutée une bonne heure, me dit "Mais Madame vous allez bien ! vous êtes juste Amoureuse et vous avez besoin qu'on vous le montre en retour". Il m'a quand même recommandé d'aller consulter un psy pour un suivi. La prochaine sera la 6e séance après je ne suis plus remboursée C'est aussi lui qui m'a parlé de mindfullness
Entre deux,j'ai lu des bouquins sur les émotions, (j'aime déjà beaucoup lire) dont 1 que je vous recommande chaudement : "Tristesse, peur, colère, agir sur ses émotions" de Stéphanie HAHUSSEAU, trouvé sur Amazon
bisous
Isa