J'essai mais c'est plus fort que moi...
Bonjour,
J'ai besoin de votre aide, je compulse encore souvent apres mon repas alors que je ne me suis privée de rien. Je n'ai donc pas ce sentiment de privation que j'ai bien connu auparavant mais pourtant il m'est diffcile de m'arreter de manger alors que je sais que je n'ai plus faim. J'ai toujours ce besoin de me sentir pleine, trop pleine.
Je connais les exercices de pleine conscience que je pratique regulierement mais malgre cela c'est plus fort que moi.
Je ne sais plus quoi faire car cela m'empeche de progresser et me fait souffrir.
J'espere vous lire prochainement,
Merci,
Laetitia.
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j'aime bien Tolle à petite dose
les terminologies sont particulières, genre "le mental est votre ennemi"
mais si on sait faire le tri, je trouve ça intéressant
j'ai aussi l'exercice de livre pratique
à lire quand on est en capacité de faire le tri selon moi, comme le bouquin de Chosen Hays
y'a des moments où ça nous fait pas forcément du bien, pourtant il y a des bonnes choses à retirer
On a envie de manger, soit par faim, soit pour calmer ses émotions et camoufler ses pensées pénibles. Le besoin de manger est essentiellement un besoin de se calmer. Manger des aliments riches, vite, jusqu’à se remplir, est une technique pour calmer les émotions. Nous appelons cela une envie de manger émotionnelle, ou EME.
Apprendre le calme ! En voilà une tâche ! En fait, ce calme n’est pas ce qu’on croit. Ce calme ne vient pas de ce que les pensées pénibles ont été remplacées par des « pensées positives », ou bien qu’on a éradiqué les émotions désagréables. Cette vision conduit en fait à une lutte permanente vis-à-vis de soi-même, pour se « sentir bien ».
Se calmer, dans notre perspective, celle de la pleine conscience, consiste à envisager ses pensées pénibles avec calme et détachement, en spectateur, en observateur attentif, curieux de ce qui se présente. On observe ses pensées, sans se laisser absorber par elles. C’est vivre ses émotions présentes, noter éventuellement leur caractère pénible, voire très pénibles, en sachant que ces émotions ne sont là que pour un temps, qu’elles vont, comme toutes choses, passer.
Bien sûr, sortir de l’impulsion est difficile, non spontané, et prend du temps. Le meilleur outil me semble être l’EME-zen, de ce point de vue. Alors, Laeti85 et tout le monde, bon courage et bonne route !
Bonjour a toutes, je remercie chacune d'entre vous pour avoir pris le temps de me lire et me repondre.
Vos reponses m'aide enormement, et j'arrive a y voir plus clair, puis surtout cela remonte le moral de savoir que l'on est pas seule dans cette galere..
Je vais appliquer vos precieux conseils.
Tout ce qu'il faut que je retrouve, c'est la serenité et le naturel quand je mange, comme quand j'etais ado et que je pensai a la nourriture que lorsque j'avais faim. Ni plus ni moins. Aujourd'hui, elle a pris une trop grande place dans ma vie et elle ne me sert plus uniquement a me nourrir et a me faire plaisir, mais elle comble bien trop de choses..
Je vais poursuivre ma quete de liberté grace a Lc, et puis a vous qui avait été la pour m'aider.
Un chaleureux merci a toutes,
Laetitia.
Bonsoir tt le monde
Je voudrais vous faire part de mon experience face aux compulsions alimentaires et le fait de ne pas pouvoir s' arreter de man
ger comme Laettitia et tant d autres.
Un jour je suis aller vour un psychoterapeute qui pratique la PNL ( programmation neuro linguistique) et je lui ai parlé de mon problème, il m'a soumis un excercice, par exemple, si au petit déjeuner 2 tartines me suffisaient et que j en mangeais 3, il fallait que j'en mange 6, je devais doubler la portion, et aussi étrange que cela puissse paraître, j'ai arrêter de m empifrer dès le début de l exercice.
Cette expérience à fonctionné sur moi.
Après, je pense egalement que le fait de se sentir pleine sert à pallier un manque, et plus on s' empifre plus on culpabilise et c' est l'engrenage.
Il faut relativiser et surtout ne pas toujours penser à la nourriture.
Voilà mon temoignage
Bonne soirée à tout le monde
Nunzia
Hello les filles
Vous comprends tellement .. viens de mettre un commentaire sur un autre fil qui parlait de dégustastion qui devient fade... moi c'est pas le problème... j'ai tout compris au programme mais parfois, j'ai besoin d'être pleine, forte, remplie calmée et je compare parfois la faim puis l'envie de manger à un moustique qui vole en sifflant autour de moi et que j'ai besoin de taper... clac! fini! ta gueule! je veux me sentir apaisée...c'est à pleurer... je suis aussi à mon poids maxi même si ce n'est pas franchement l'obésité c'est trop... et suis démunie face à ce besoin irrépressible qui deux trois fois par semaines m'assaille!!
Arriverais-je un jour à m'en défaire??
Ce problème je le connais aussi. Mais depuis quelques semaines, j'en ai pris fortement conscience, alors qu'avant, non.
Tout a commencé lors de l'annonce d'une bonne nouvelle, autour du 20 juin. une nouvelle que nous j'attendais depuis 2 ans et pour laquelle j'ai bataillé, je me suis investie (trop même) et que j'attendais fébrilement.
dès qu'elle est arrivée, ça a été un immense soulagement et je me suis sentie "en pleine conscience" avec moi-même, car je me suis isolée pour vivre cet instant et c'était formidable. J'étais moi, là, dans l'instant présent et c'était très puissant.
Dès le lendemain, je suis restée seule durant 5 jours mon mari s'étant absenté pour son travail. et là, j'étais "remplie" de cette bonne nouvelle, je n'avais besoin de rien, et surtout pas de manger. Donc, je mangeais à ma faim et j'en étais terriblement consciente et heureuse d'avoir enfin trouvé le nirvana. Au point que 5 jours après, mon mari rentré, il a trouvé que je m'étais affinée.
mais voilà, toutes les belles choses ne durent pas et je me retrouve à ne plus être dans cette dynamique sauf que maintenant j'en suis très très consciente et je me torture avec le "pourquoi" je n'arrête pas de manger. pas plus tard que hier soir, on dînait avec mon mari et dans ma tête c'était clair, je savais que si j'étais seule je n'aurai pas dîné car je n'avais pas suffisamment faim pour manger.
je pourrai bien ne pas me forcer, je n'aurai jamais de remarques, au contraire, que des encouragements mais je ne le fais pas et c'est torturant.
à la lecture de vos posts et de celui de GA, je pense y voir plus clair. La PC. Tout est là............ je vais m'y remettre....
A ce propos, quelqu'un a t'il lu "Eckhart Tollé, le pouvoir de l'instant présent" ? qu'en pensez-vous ?