J'essai mais c'est plus fort que moi...

Laetitia, tout d'abord laisse-moi te dire que tu n'es pas la seule....   je crois que nous sommes nombreux, à un moment ou à un autre, à 'savoir' que l'on a suffisamment manger, mais à rechercher ce  "toujours plus"  pour calmer  on ne sait quoi.....

je ne dirais pas que ça t'empêche de progresser, mais par contre c'est là une clé fondamentale, une étape, un cap....

ce besoin de te sentir trop pleine est une habitude que tu as prise, comme beaucoup, pour calmer un certain nombre d'émotions

avec la pleine conscience, tu apprends que ces émotions (et les pensées) n'ont finalement pas besoin d'être calmées, car elles ne sont pas menaçantes, ce ne sont que des choses qui vont et qui viennent, parfois agréables, parfois désagréables.....

cependant pour l'instant,  tu continues à garder cette habitude, de te calmer

ce que je te conseille, c'est d'abord de l'observer, ce besoin de te calmer par la nourriture....

plutôt que d'envisager ça comme un inconvénient, observe-le gentiment, en prenant conscience de ce que c'est réellement, et sans te juger ou te culpabiliser

prends ce temps pour observer

par exemple, alors que la satiété est atteinte et que tu as envie de continuer à manger,   tu peux te dire intérieurement  "tiens, j'ai envie de manger sans faim,   c'est mon réflexe de "calmage"  qui s'est activé, je vais l'accueillir et rester avec lui un moment, observer la chose"

et puis au bout d'un moment, tu peux prendre un aliment réconfortant, un vrai,  et le déguster en conscience 

ce qui est important pour commencer, c'est déjà simplement de prendre conscience de   "à quoi ça sert"  ces envies de manger sans faim,  parce que tant qu'on enrage contre elles, qu'on les combat à force de volonté,   on finit par fatiguer et s'épuiser dans une lutte

ce qui pour ma part m'a permis de sortir des vieux automatismes, c'est ce genre d'attitude, de se dire  "besoin de se calmer en action, ok....."  sans y répondre forcément, juste avoir conscience que pour l'instant, on est en proie à un ressenti qui nous pose problème, et que notre envie de manger pour le "calmer"  est là, fidèle au poste......

voilà ce que de mon côté je peux te conseiller pour l'instant, mais je laisse la parole aux autres....

bon courage à toi en tous cas

Bonjour Laetitia,

Je te sens assez démunie, je suis navrée.

où en es-tu du programme ? tu t'es inscrite avant moi donc je pense que tu as bien avancé

Sais-tu décrire ton ressenti en fin de repas ? Tes sensations, tes émotions, ton état physique ?

Est-ce que tu as du plaisir à manger ton repas ? Est-ce que ça arrive à tous les repas où seulement quand tu as eu des journées un peu denses ou difficiles ?

Si tu fais de la RPC avant est-ce que tu détectes des émotions particulières qui pourraient se cristalliser en cours de journée ?

Est-ce que tu culpabilises de trop manger ?

Est-ce que tu attends la "bonne faim" après, pour le repas suivant ? (auquel cas pas d'impact sur le poids c'est déjà ça).

As-tu tenté l'EME-zen ?

As-tu esssayé de te lever et de faire autre chose ? juste avant la fin du repas ou au moment où tu sens que tu n'as plus faim (faire la vaisselle, aller remplir le lave-vaisselle, mettre des restes au frigo, lire un magazine, n'importe quoi qui te fasse quitter le lieu du crime avant que le crime ne soit commis ?) C'est une solution de contournement mais chez moi elle fonctionne bien.

Tu dis que tu as besoin de te sentir pleine, mais pleine de quoi ? Il se passe quoi en début de repas ?

Tu parles de la privation, es-tu sûre qu'il ne reste rien de ce côté là, la peur de manquer, un sentiment d'urgence ?  

Je suis désolée de te bombarder de question, je n'ai pas énormément d'idée "a priori", j'espère que les autres LCées qui ont expérimenté cette situation pourront te donner leurs astuces pour dépasser cette difficulté. C'est effectivement compliqué - mais ne baisse pas les bras !

bon courage

Nounette