Aller au contenu principal
Accueil forum       Retour à liste des sujets

Le danger de ressentir

Maigrir sans régimes : La méthode Linecoaching La démarche Linecoaching: comment changer en profondeur
02 oct 2016 à 10h

Je me rends compte que je fuis souvent la pleine conscience par peur de ressentir. J'étais sous la douche et je me suis dis que c'était le moment d'être pleinement dans l'instant présent et là je me suis rendue compte qu'il était très difficile pour moi de ressentir les choses. Alors comment faire pour ne plus fuir? Je pense que je me protège, chaque fois que je ressens un peu les choses, je fais marche arrière en me disant qu'il ne faut pas, que c'est dangereux alors je ne parviens pas à ressentir l'eau sur mon corps tout comme je fuis la dégustation par peur de ressentir trop fortement les choses alors j'engloutis mon repas ! Affronter, mais comment pour que cela ne sois pas trop "dangereux"  ? Il s'agit je le sais bien de pensées automatiques " c'est dangereux de ressentir " ne pas les suivre ok mais il y a une autre étape c'est agir et ne plus fuir et c'est cela qui est difficile... 

Voir le dernier message

Répondre
18 commentaires

coucou !  quelqu'un qui arrive à dire ce que je ressens (ou pas d'ailleurs !) et que je n'arrivais pas à dire - c'est vrai que cette peur de découvrir aussi, on ne sait quoi, derrière les émotions, ça m'empêche d'avancer - Le PC c'était super bien et maintenant je n'arrive plus à m'y mettre parce que j'ai peu : de découvrir des trucs plus conséquents ? comment je ferai pour les gérer ? peur de remettre de la souffrance à jour alors qu'elle me semble loin, bien tapie, cachée sous un gros tas de mousse.......bref, j'ai peur quoi et du coup je n'avance pas -

Est-ce que je risque quelque chose ? il est vrai qu'en thérapie (lointain souvenir) le thérapeut est là pour prendre ce qu'on dit même si pas de réponse de sa part - pourtant, le fait de le dire haut et fort à qq'un ça sert de déclic, ou alors c'est fini et on peut jeter à la poubelle.....

 

Là, je suis un peu en panne

chocoboum, tu peux utiliser certains fils du forum  pour dire ou plutôt écrire les choses haut et fort

surtout en thérapie on est accompagné, le thérapeute nous tient par la main, par sa présence,  et sa confiance en le fait que l'on peut ressentir tout ceci

lui n'a pas peur des émotions, et c'est ça qui aide à sauter le pas, vivre l'émotion et s'apercevoir qu'elle n'est pas notre ennemie, mais notre amie

ce qui est drôle, c'est qu'en tant que psy, je n'ai pas peur des émotions des autres, mais en revanche j'ai encore peur de quelques unes des miennes....laugh

merci Fred 73 et Izabelle pour votre échange, je comprends mieux mon ressenti et ma peur de ressentir en même temps.

bonne journée

de mon côté la seule façon qui me permet de me confronter à ce que je ressens, d'avoir le courage de me confronter au lieu de fuir, c'est d'être présente à moi-même, m'offrir à moi-même la présence rassurante de moi-même

ça fait un peu schizo dit comme ça, mais dans la réalité  ce qui nous aide vraiment à sauter le pas, souvent, c'est d'être accompagné, par exemple en séance, c'est pourquoi les thérapeutes font expérimenter en séances, la présence du thérapeute rassure,  on peut s'essayer à ressentir pleinement

mais quand on est seul avec soi, eh bien  on est toujours là pour se tenir la main à soi-même

c'est ce que j'appelle avoir une présence à soi-même et de mon côté c'est la seule chose qui me permettent de me confronter à mes ressentis de tout ordre

comme si un partie de toi adulte accompagnait une partie de toi enfant qui a peur d'être atomisé par ces sensations

Oui c'est vrai, j'ai énormément de mal à faire ça.  Je demande sans cesse à mon mari de m'aider, de me comprendre,  de m'écouter mais ça ne marche pas. Je ne suis pas plus rassurée et lui fini par perdre patience et généralement ça fini en dispute ce qui ne fait que me rajouter du mal être ! 

Je vais essayer de prendre soin de la petite Frédérique qui a tant souffert de ne pas obtenir l'amour de ses parents. Ils fallait que je leur demande si ils m'aimait pour m'entendre dire mais bien sûr mais je n'en avait aucune preuve. Il faut donc maintenant que je parvienne seule à me donner ce dont j'ai besoin et c'est pas facile... 

oui ce n'est pas facile, mais je suis sûre qu'à tes enfants tu donnes beaucoup d'amour, alors considère-toi comme l'un deux

 

j'ai pensé à toi cet après-midi, je me suis confrontée à l'angoisse

un peu l'envie d'oublier ça dans le chocolat

ma mère m'aimait je n'en doute pas, mais mes angoisses et mon hypersensiblité la laissait démunie, elle me disait  "que veux-tu que je te dises?"  elle préférait que je mange du chocolat et que je lui prenne moins la tête

aujourd'hui j'ai encore le réflexe : chocolat  et  oublie !

 

bref aujourd'hui je n'ai pas fait comme ça, j'étais avec moi, prête à passer l'ouragan dans mon petit radeau

et au final, ben.....   c'était plus agréable d'être angoissée  ET présente à moi-même

que  angoissée  ET en lutte émotionnelle chocolatée

Merci Izabelle ! C'est vrai que je donne beaucoup d'amour à mes enfants et je leur montre que je les aime c'est très important pour moi. J'aurais aimé, c'est sûr avoir une mère comme j'essaie de l'être avec mes enfants. Alors c'est sans doute une bonne idée de me considérer comme si j'étais ma propre fille. D'ailleurs j'ai maintenant une petite fille, après deux garçons, et quelque part je suis contente de pouvoir un peu réparer le manque d'amour que j'ai eu avec elle.