le jeûne
Bonjour,
Je souhaiterais savoir ce que vous pensez des séjours d'une semaine dans un centre où l'on jeûne afin de "réinitialiser" les sensations alimentaires, et détoxiquer son organisme?
cela a l'ai très intéressant et compatoble avec ce que vous nosu apprenez...
Merci d'avance.
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Et bien moi j'en en fait 4 ou 5 fois d'une durée de 1 semaine à 10 joues.
C'est le jeûne du DR Buchinger qui a essaimé des cliniques tout au tour du Lac de Constance. Ils durent jusqu'à 1 mois mais les patients sont suivis et pas lachés dans la nature.., C'est le retour au repas normaux qui estt très délicat et là faut pas faire des bêtises dans la rapidité de remanger.. C'ést tout un programme
J'en ai fait à l'époque car j'avais de gros troubles de Spondylarhtrite Ankilosante et que ça m'a permit de sortir des effets médicamenteux des anti-inflam.
Mais aussi pour m'éloigner de mon cadre familial et d'avoir du temps à réfléchir. On a pas faim mais avec d'autres participantes on a parlé de bouffes chaque fois que l'on marchait , mais plutôt sur le ton de la rigolade.
J'en ai fait un de 10 jours pendant les cours d'école ; j'enseigne la cuisine à des enfants!! Là c'était un peu plus rude car l'envie .....
Par contre ,une fois j'ai perdu du poids et repris aussi sec mais c'est pas le but de faire ces jeûnes.
La seule chose que je peux dire que pour les 2 ou 3 premières fois il faut être accompagnée d'une personne qui connait les réactions physiques ( parfois impressionnantes)
et aussi le changement mental qui peut s'opèrer durant cette période particulière ( peur, angoisse, euphorie). La personne qui m'accompagnait à fait des cures sévères à Constance pour des raison de santé et cela lui avait permis d' atténuer les effets de cette maladie mais pa de l'enlever.
Mais maintenant je suis passée à autre chose donc LC..
Amitiés et bonnes pensées à toutes celles qui ont envie de se lancer dans l'aventure.
Je fais remonter ce sujet, car depuis longtemps le jeûne m'intéresse.
Mon frein, mon comportement alimentaire, et mon impossibilté à le pratiquer au calme, j'ai 4 enfants et un travail prenant.
Mais j'ai pu lire, qu'il était possible de travailler et de jeûner. Qu'il est préférable de faire un jeûne complet, plus "facile" qu'une diète accompagnée de jus de fruits ou légumes.
J'ai aussi compris que la clé était aussi l'avant-après, les jours suivants la reprise sont cruciaux.
Si je m'y prépare, à ces difficultés, fringales, etc, peut-être ce serait plus "facile" de lutter ?
Et alors une question que je me pose, pour les personnes qui ont un poids correct, ok, le poids perdu va être repris. Mais les personnes en grand surpoids ? Peut-on physiologiquement ne pas reprendre tout ?
Le souci, c'est que le jeûne démarre sur deux-trois jours difficile, et que la faim au final disparaît, donc en ne faisant que deux-trois jours, au final, on fait le plus douloureux. Je voulais essayer de dépasser cette phase. Sans me donner de durée. J'ai lu un livre de Shelton sur le sujet, qui donne des clés pour la fin du jeûne, quand la langue n'est plus chargée, quand la faim revient par exemple, ce qui peut être long.
Je ne l'envisage pas pour maigrir (un peu bien sûr), mais pour remettre à plat plein de choses dans mon corps.
Mais c'est sans doute une idée inconsciente dans mon contexte.
Merci de ta réponse.
Bonjour!
Je me permets de faire part de mon expérience, ayant plusieurs jeûnes à mon actif... (de 4-5 jours) Je rejoins le Dr A. dans son analyse du jeûne.
Dans les aspects positifs: c'est une expérience très enrichissante, qui m'a beaucoup appris sur moi, qui m'a aussi fait réfléchir sur l'alimentation, l'importance qu'elle avait pour moi, la façon de se nourrir, etc...
Effectivement, les sensations alimentaires en sortant du jeûne sont décuplées, c'est une sensation assez merveilleuse, comme si on était de nouveau un enfant qui découvre les aliments pour la première fois!
C'est aussi une occasion de faire une pause, comme une retraite, à la fois corporelle et spirituelle... Car n'ayant plus ni à manger, ni à faire les courses, le repas, ni à digérer, c'est fou le temps que l'on dispose soudain pour faire autre chose! Lire, se recentrer sur soi, sur son corps, écrire, marcher, penser, etc... C'est un temps que l'on prend pour soi, puisqu'on ne partage plus non plus les repas avec les autres. Ca peut être l'occasion de prendre des décisions importantes, de résoudre une souffrance...
C'est aussi un assez beau défi qui permet de se rendre compte que le corps est physiologiquement capable de tenir quelques jours sans nourriture, et sans problèmes particuliers. (on n'a pas faim notamment)
Après, attention:
- Le jeûne n'est PAS une méthode pour maigrir. Car le corps reprend en douceur les kilos perdus pendant le jeûne, et c'est normal, c'est fait pour! De plus, c'est une pratique que l'on fait maximum une fois par an (ce n'est pas tous les quatre matins), plutôt pendant des vacances...
- Le jeûne n'est PAS adapté à des personnes qui sont en restriction cognitive. (c'est mon point de vue) Car sinon, le fait de ne pas manger peut aboutir à une obsession alimentaire et une souffrance psychique pendant toute la durée du jeûne, qui n'est pas vraiment l'objectif d'une retraite sereine... Et qui se soldera à la faim du jeûne par un retour en force des compulsions, et un rebond du poids... Dans ce cas, le corps ne reprends pas que les kilos perdus mais un petit rab supplémentaire.. (le yo yo en accéléré, quoi.) Avec la tentation derrière de refaire un jeûne pour se débarrasser des kilos pris -> Alors là, c'est un engrenage carrément pire que tous les régimes.
Personnellement, c'est le jeûne qui m'a fait prendre conscience que mon rapport à l'alimentation et à mon corps n'était pas sain, que j'étais une mangeuse restreinte. J'ai donc arrêté cette pratique afin d'y réfléchir et de me "soigner" avec LC. Peut être que quand je serai une mangeuse régulée parfaitement à l'aise avec son corps, je referai des jeûnes, mais encore une fois, c'est une démarche spirituelle avant tout, qui ne doit pas être une méthode pour maigrir, surtout pas...
voilà, si mon expérience peut servir à quelque chose!
Merci Marie4 pour voyre commentaire et cette phrase, limpide: Le jeûne n'est PAS adapté à des personnes qui sont en restriction cognitive.
Comment n'ai-je pas pensé à le dire?
Merci Marie et G.A pour cette réponse. Je me posais également cette question.
C'est pour cela que, petite, j'adorais m'astreindre à cette pratique avec ma famille (lors des carèmes). Je ne m'expliquais pas que je n'arrivais plus à le faire depuis quelques années : je faisais des réserves énormes la veille du commencement, je mangeais des quantités impressionnantes dès le carême fini...
Je suis ravie de me dire que quand je serais à nouveau régulée, je pourrais rejoindre ma famille pour jeûner à nouveau avec eux.
Cette perspective -à laquelle j'avais renoncé- égaye ma journée.
bonjour! le jeune est a la mode en cemoment! on en parle dans un dernier Elle
remarque, c'est la fin du careme, pour ceux qui le pratiquent!
moi, je ne crois pas a l'effet regulateur sur le long terme d'une cure de jeune, et j'imagine le super rebond de compulsion au retour, apres avoir reve de tout ce que je ne mangeais pas, mega restriction cognitive pendant une semaine, alors que je viens de m'en débarrasser , et encore, j'ai vu que j avais encore des aliments tabous que j'ignorais..
non, moi, ça ne me tente pas, jaurai trop peur de me reperdre dans la restriction cognitive
Cela m'est arrivé de jeûner quatre jours et franchement, à partir du moment où l'on a décidé, et que ce n'a pas pour but bien sûr de maigrir (d'ailleurs ça ne fait pas maigrir), c'est assez facile, on n'a pas faim, par contre on se sent assez réceptif aux ambiances, on plane un peu, quoi.....
c'est pourquoi ça dépend quel travail on fait, mais perso jamais je ne pourrais faire ça en travaillant, déjà qu'en général je suis trop réceptive aux ambiances, mais là c'est très amplifié
d'ailleurs la plupart des gens qui jeunent font cela pour se recentrer sur quelque chose d'intérieur, un peu l'inverse du travail en général, soit ils font des marches ou des méditations, ou de la musique
c'est bien sûr à proscrire si l'on a des troubles du comportement alimentaire, à mon avis, mais sinon un jeune de 24h c'est pas mal aussi, je connais pas mal de personnes qui en font, qui saute le diner et le petit déjeuner suivant, et qui font ça une fois par semaine sans trop de difficultés
par contre c'est vrai que lorsque l'on recommence à manger, là c'est pas facile, on a très très faim, normalement le premier jour tu ne manges que de la soupe, et là bonjour la fringale..... c'est étonnant la capacité du corps à se mettre "en veille" au niveau de la faim, mais dès qu'on recommence à manger, elle revient très fort, normal le corps a vraiment besoin d'énergie.....